Article mis à jour le 19 octobre 2017 à 21:21
Le Maire de Perpignan Jean Marc Pujol et l’adjointe à la sécurité de la ville ont annoncé avoir candidaté pour être une des vingt villes qui expérimenteront les premières polices du quotidien voulues par Emmanuel Macron. Le Président qui avait réuni plus de 500 membres des forces de l’ordre à l’Elysée a décliné ses mesures pour la sécurité. Il a notamment annoncé la mise en place d’un nouveau type de police, outre la police nationale ou municipale dénommée police de sécurité du quotidien.
♦ Les arguments avancés par la ville de Perpignan
« Nous sommes précurseurs et promoteurs en terme de sécurité« . Jean Marc Pujol a rappelé que Perpignan était la 4ème ville de France au niveau de la progression d’effectifs de police, et parmi les 10 premières en nombre de policiers par habitants. Chantal Bruzi est revenue sur la politique de recrutement de la police municipale actuelle : « 90% de nos recrutement sont d’anciens policiers, gendarmes ou militaires. A Perpignan, notre police s’entraîne aux côtés de la police nationale et régulièrement la coordination entre les équipes est mise en avant par les services de l’Etat ». Jean Marc Pujol de rajouter « alors certes, Perpignan ce n’est pas Grenoble ou Marseille mais nous n’avons pas envie ça le devienne ».
C’est l’annonce du Président de la République qualifiant cette nouvelle police de force certes proche de la population mais aussi d’intervention qui a convaincu le Maire et son adjointe à la sécurité de présenter la candidature de Perpignan.
En effet, Emmanuel Macron a évoqué le fait de « penser des modes d’action beaucoup plus granulaires sur le terrain, souvent beaucoup plus mobiles et sans demander aux policiers de devenir des éducateurs de retisser avec les associations, avec les élus locaux, avec la police municipale des formes d’action rénovée ». Chantal Bruzi attendait ces précisions du discours d’Emmanuel Macron : « A partir du moment où ce n’est pas une police en point fixe mais aussi d’intervention quand cela est nécessaire, avec de la mobilité, de l’occupation du terrain… Nous avons immédiatement envoyé un courrier au Ministre de l’Intérieur Gérard Collomb. Une police proche des gens mais avec des moyens alloués et pas simplement une réaffectation d’effectif ».
« Dès lundi prochain, un large cycle de consultations sera engagé par le ministre » précisait le Président de la République. Au mois de décembre, les villes pilotes seront désignées et la police de sécurité du quotidien pourra entrer en vigueur début 2018.
Jean Marc Pujol écrivait un billet sur son blog à ce sujet : « Je demande, très officiellement, à ce que la candidature de Perpignan soit retenue au titre de la Police d’intervention, cela s’inscrit d’ailleurs dans l’orientation que j’ai donnée à la Police municipale de Perpignan, dont les recrutements ont été doublés en sept ans pour passer de 70 agents à 147 ! La sécurité des Perpignanais est une priorité ».
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