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Élections Européennes : À Perpignan, la gauche garde l’espoir d’être entendue

Élections Européennes : À Perpignan, la gauche garde l'espoir d'être entendue

Article mis à jour le 10 juin 2024 à 11:46

Ce jeudi 6 juin 2024, Frédéric Monteil, Hermeline Malherbe, Julien Baraillé, et Olivier Romero Gayo faisaient le point de leur campagne pour le Parti Socialiste et Place Publique dans les Pyrénées-Orientales. À trois jours des élections européennes, ils sont « enthousiastes » pour la suite du parcours. 

Pour Frédéric Monteil, 25e sur la liste de Glucksmann, « L’enjeu de cette élection c’est d’avoir une Europe puissante, une Europe écologiste, une Europe sociale et une Europe féministe ». Un rappel des quatre points clés du programme présenté conjointement par le PS et le PP. « Il y a aussi un enjeu plus franco-français qui est que Macron et sa majorité ont tout fait pour que cette élection se résume à eux et au Rassemblement National. Mais une troisième voie est possible, qui est une voie de gauche raisonnable », ajoute le candidat.

Une relation conflictuelle avec les autres partis

« Clairement, on ne peut pas rester dans cette espèce de tête à tête entre le RN et Macron. Le Rassemblement National n’apporte aucune solution, ils ne font que des constats. Et si on prend la Macronie ce n’est pas le ‘en même temps’, c’est une partie de la droite et c’est ce qui participe à cette politique ultra libérale dont ne veulent plus les Français », annonce Julien Baraillé. « Lorsque Bardella se rend à Bruxelles, c’est pour profiter de la cantine, de la piscine, et finalement se soumettre à Poutine », complète Frédéric Monteil. 

L’ancien proche de François Hollande se montre en revanche moins soucieux du sort de ses anciens alliés de la France Insoumise. “Le fait que le PS va un peu mieux, ça coïncide aussi avec le fait qu’il ne soit plus attaché avec LFI. Les gens nous disent qu’ils n’auraient pas voté pour nous si nous étions restés avec le parti de Jean-Luc Mélenchon ». Les événements récents semblent avoir encore davantage renforcé la scission entre les deux partis. “Ce qu’a fait LFI dernièrement, en venant avec le drapeau palestinien à l’Assemblée, c’est participer à la conflictualisation de la vie politique et à la course au buzz.”

Un accueil décevant pour le PS aux Pyrénées-Orientales ?

Questionné au sujet du meeting de Raphaël Glucksmann et du peu d’engouement qu’il a pu susciter à Perpignan. Frédéric Monteil relativise. “Je ne suis ni déçu, ni content du nombre de personnes présentes au passage de Glucksmann. C’était un samedi matin, il avait plu une heure avant… On ne s’était pas donné de jauge, l’essentiel est qu’il soit venu ». Par la même occasion, ce dernier n’hésite pas à valoriser son « poulain » Glucksmann face aux autres têtes de liste :  “Pour l’instant avec le RN, on est les deux seuls partis à s’être présentés. Ce que je regrette c’est que les LR et que Renaissance ne soient pas venus. En ne faisant pas campagne, ils abîment la démocratie. Donnez-moi une seule autre tête de liste qui soit venue ici pour se positionner contre l’extrême droite. » 

Olivier Romero ajoute : « Même si on est heureux de la dynamique aujourd’hui, il ne faut pas perdre de vue que l’extrême droite est à près de 40%. Il faut remettre les bleus de chauffe et ne plus les quitter. Chaque fois qu’ils seront contre les droits des travailleurs, des femmes ou des minorités, on sera face à eux et on ne leur laissera pas un millimètre de terrain. »

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Florian Salvat