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Prix Alfred Sauvy – 20 ans d’innovation, de défi technologique et d’originalité

Prix Sauvy Plastic@Sea propose des services d’expertises scientifiques sur le devenir des plastiques en mer

Article mis à jour le 24 décembre 2023 à 09:56

20ème édition du prix fondé par le démographe et sociologue catalan Alfred Sauvy et toujours ce mélange d’innovation, de défi technologique et d’originalité … De l’avion à propulsion électrique à la box qui vous reconnecte avec la nature, en passant par le casque qui fait « vivre » la musique, rencontre avec les 10 porteurs de projets sélectionnés. Le 6 décembre prochain, le jury rendra son verdict et remettra le prix de 10 000 € au lauréat 2019. Le gagnant de cette édition « anniversaire » sera accompagné par les partenaires du Prix Sauvy durant toute l’année à venir. Pour rappel, c’est Paradev qui avait remporté le prix Aldred Sauvy, revoir notre article sur le sujet.

Pousse-Pousse le kit de jardinage sous forme de box – Une déconnexion avec la nature

Objectif pour les 3 amis d’enfance, faire que chacun des membres de leur communauté puisse « Cultiver sans se planter ». À partir de 9,90 euros par mois, vous recevrez chez vous un kit adapté à la saison contenant « des graines BIO prêtes à planter ; de jeunes plants tout aussi bio ; des fiches conseils pour être incollable ; de recettes inratables et les accessoires et ingrédients pour faire ses propres ateliers découverte ». La petite graine de cette jeune pousse est née de la volonté d’entreprendre de Grégoire, Louis et Romain. Même si l’idée a germé dans la tête des 3 amis, la box a pu se concrétiser grâce au soutien du « maître de la box » en France, Martin Ohannessian. Le fondateur du Petit Ballon, box dédiée au marché des gastronomes et Marc Menasé, business angel ont soutenu Pousse-Pousse et ont permis une première levée de fonds de 250 000 euros.

Les 10 000 euros du Prix Sauvy permettront de financer un spot publicitaire qui pourrait être diffusé avant The Voice ou Danse Avec les Stars, deux émissions à succès de TF1 particulièrement suivies par un public féminin, cible privilégiée et friande de box en tout genre. À ce jour, Pousse-Pousse compte déjà 500 abonnés. La startup est en pourparler avec les magasins Nature et Découvertes pour commercialiser dès les fêtes de fin d’année leur boîte à jardiner.

♦ Sentir le son au plus profond de son corps et vivre la musique autrement 

Écouter la musique avec le casque Bass Me est une sensation particulièrement forte. Comme si vous étiez en plein concert de l’artiste, votre corps parcouru par chaque note de musique frémira au rythme des basses de votre musicien favori. Testé pour vous, le casque Bass Me s’avérera particulièrement redoutable lors du visionnage d’un film à grand spectacle. C’est aussi le secteur des salles de cinéma que vise, dans un premier temps, Alban Duroy, créateur du casque Bass Me et lauréat du Start’up Week-end 2017. « L’idée est de mettre en location les casques Bass Me dans les salles de cinéma, tout comme les lunettes 3D, le casque augmentera les sensations vécues par le spectateur ».

♦ Pour Loïc Lemaitre, l’avion électrique est réalisable à moyen terme !

Loïc Lemaitre de la société Aeron souhaite construire un moteur d’avion d’affaire électrique. Un avion propre, innovant et doté d’une pile à combustible à hydrogène, destiné au trafic transrégional de passagers et de fret. Quand quelques membres du jury Alfred Sauvy lui rétorquent « coût », Loïc répond : 1 kilo d’hydrogène coûte 10 euros et permet de parcourir 100 kilomètres. Et donc pour voler sur 600 kilomètres, il en coûterait 6 euros pour les 10 passagers de l’avion. Pour le porteur de projet, le premier prototype d’avion électrique volant pourrait voir le jour à moyen terme (3 ans). Les 10 000€ du prix Sauvy lui permettraient de lancer une campagne de levée de fonds pour lancer la phase 1 du projet, à savoir l’ensemble des études et la conception du prototype papier de l’avion électrique.

♦ Hello Terroir veut « dénicher les petites du terroir »

Hélène Ferrer a lancé Hello Terroir sur un constat simple, le manque de valorisation des « petites exceptionnelles » du territoire et du patrimoine local. Son objectif : fédérer des acteurs du département pour créer des expériences touristiques inédites. Par exemple, faire une dégustation d’un vin d’exception accompagnée par une « raconteuse du terroir », l’occasion d’allier mémoire et plaisir de la découverte. Autant de synergies que l’amatrice du patrimoine veut faire naître dans les Pyrénées-Orientales mais au-delà dans tous les territoires qui ont des pépites et des histoires à valoriser. Lancé en juin 2018, Hello Terroir a déjà permis de commercialiser 88 expériences avec un panier moyen de 39€. Le site a déjà reçu plus de 4 000 visites, preuve pour Hélène Ferrer que les visiteurs et touristes sont en recherche de contenu et non plus d’une simple destination.

♦ Hello My Bot, robot conversationnel, l’intelligence artificielle à l’écoute

Hubert Fisselier, développeur de formation présente Hello My Bot, déjà commercialisé auprès de grands noms comme AccorHotels, Renault ou Havas Voyage, l’objectif de Hello My Bot est de répondre aux questions que se pose un internaute en visitant un site internet. Qui ne s’est jamais retrouvé face à son écran, un peu perdu cherchant l’information au cœur d’un site ? Et puis « pop » s’ouvre une petite fenêtre avec une charmante voix qui nous propose de l’aide. Malgré son image sympathique, il est rare que derrière cette proposition d’accompagnement se cache une être humain. Il s’agit là d’un programme d’interface conversationnel qui répond aux questions posées par l’internaute. « Où est mon colis ? » ou « Comment joindre un conseiller ? » autant de réponses qui peuvent être apportées par Hello My Bot, il suffit « qu’on lui enseigne », nous confirme Hubert Fisselier. À terme, cette réponse sera possible également quand le client téléphone, le programme sera capable de comprendre la voix, la transposer en langage numérique et y apporter une réponse. Pour Hubert Fisselier, le marché des assistants conversationnels est une innovation équivalente à celle de la création du téléphone portable.

♦ Accompagner les industries du plastique pour rendre leurs produits biodégradables

Anne Leila Meistertzheim, docteur en biologie marine propose de répondre à la problématique des microplastiques qui polluent les mers en développant Plastic-Sea sur deux axes. Le premier, travailler avec des fabricants qui sont selon la jeune femme « sont conscients du problème » et répondre à leur demande d’amélioration de leurs produits afin de les rendre biodégradables. Le second axe sera de travailler avec les acteurs de l’aquaculture afin de tester leurs huîtres, moules et autres coquillages et déterminer s’ils sont ou non consommables et surtout apporter des préconisations pour améliorer l’environnement des fermes aquacoles. Chercheuse au sein du Laboratoire du Laboratoire Océanographique Microbienne de Banyuls sur Mer, la jeune femme est en passe de signer un important contrat avec un fabriquant mondial de plastique.

♦ La réalité augmentée à Perpignan 

Philippe Font est sans conteste le spécialiste de la réalité augmentée dans le département. Certains perpignanais ont déjà vu les performances d’Illusion Plus, lors d’une exposition éphémère sur les murs des très fréquentées Halles de Perpignan ou encore intégrées sur les images de la procession de la Sanch dans les couloirs de l’Office du Tourisme de Perpignan. Il est l’un des 10 sélectionnés qui concourent pour le Prix Sauvy 2019.

♦ La piscine-conteneur, produit phare de LoKiCool

Gérard Gavalda a fondé la société LoKiCool. Au delà du jeu de mots, la société a pour objet la vente de produits et services associés aux espaces bien-être aquatique, individuels ou collectifs, intérieurs ou extérieurs (spas, piscines, décorations & aménagements, murs synthétiques/végétalisés, cascades, etc.). LoKiCool développe et commercialise ses propres créations (Spas, piscines-conteneur, Box-Aqua-Bien-Etre, etc.)

♦ Un terrain de sport ou co-habitent plusieurs sports pour mutualiser l’espace urbain

PITCH-ONE est une nouvelle génération d’équipements multisports de proximité dont la conception innovante offre plus de terrains, plus de sports, plus de pratiquants, de tous genres et tous âges, sur des espaces compacts. Ces terrains sont adaptés aux quartiers urbains comme aux zones rurales, aux complexes sportifs publics comme à l’hôtellerie de plein air ou aux résidences de vacances. François Vigneau a protégé par un  brevet cette innovation qui permet de « proposer plusieurs terrains utilisables simultanément (jusqu’à 5 ou 8 selon les modèles) pour accueillir des pratiques spontanées, entre amis ou en famille, sans risque de conflits d’usage. Mais aussi d’organiser régulièrement des activités encadrées, initiations ou tournois, sur plusieurs terrains simultanément ».

♦ Guara Outdoor veut faire de Prades le Centre del Món* du matériel de canyoning

Solange Cottin est créatrice et designer de vêtements de canyoning innovants et techniques en Néoprène. Guara-Outdoor est né « de la complémentarité de deux profils professionnels des secteurs du textile et des sports en plein air ». Des produits testés par des professionnels du canyoning dans plusieurs régions de France. L’objectif du tandem est de « proposer des produits de qualité » tout en restant au plus près des clients. Forte de ses 1 300 pièces déjà vendues, Guara souhaite atteindre le marché des 90 000 licenciés français et au-delà s’ouvrir à l’international. Pour le moment les combinaisons sont fabriquées en Asie mais pourraient être customisées dans un atelier de confection localement, pour « faire de Prades le centre del món du matériel de canyoning ».

*Centre del Món : Référence à Dali, peintre catalan chantre du surréalisme, qui qualifia la gare de Perpignan de Centre du Monde.

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