fbpx
Aller au contenu

Régionales Occitanie | Carole Delga revit en rose

France, Perpignan, 2021-06-11. The President of the Occitanie region and candidate was in Perpignan. Carole Delga presented her programme in the company of Agnes Langevine, head of section for the Pyrenees-Orientales. Photograph by Arnaud Le Vu / Hans Lucas.

Article mis à jour le 28 août 2022 à 17:54

Elle est la présidente la mieux élue de France dans cette échéance et son objectif est largement atteint dans ces élections régionales : Carole Delga est réélue avec de 57% des suffrages (39,54% au 1er tour). Un score qui l’honore et l’oblige selon ses propos à l’issue des résultats. Le candidat Rassemblement National Jean-Paul Garraud arrive deuxième avec 24% (22,61% au premier tour) devant Aurélien Pradié, candidat Les Républicains, avec 18% (12,19% au premier tour).

♦ L’autre gagnant : l’abstention

À l’échelle des Pyrénées-Orientales, ce dimanche 27 juin, 62,22% des électeurs a boudé les urnes. Des chiffres à comparer à l’échelle nationale : 65,7 %, selon les estimations Ipsos-Sopra Steria.

Tous les candidats s’en désolent. Mais les perdants d’expliquer leur défaite à la seule lueur de la faible participation. Jean-Paul Garraud – qui représentera la principale force d’opposition du prochain Conseil Régional – de fustiger, aux micros de France 3 Occitanie, ce dimanche soir : « Carole Delga donne l’impression de marcher sur l’eau. Mais avec l’abstention, elle marche seulement sur une flaque« .

Les scores des Régionales dans les Pyrénées-Orientales :

  1. Carole Delga (PS) : 62.183 voix, soit 48,77 % des exprimés.
  2. Jean-Paul Garraud (RN) : 45.882 voix ; soit 35,98%.
  3. Aurélien Pradié (LR) : 19.445 ; soit 15,25%.

♦ « Un résultat qui m’honore et m’oblige »

Carole Delga se félicite et remercie les électeurs depuis son quartier général de campagne toulousain. « Notre projet est clair et cohérent. Une région inclusive, utile, une région sûre et qui ne veut laisser personne sur le bord du chemin et surtout pas sa jeunesse. Une région qui construit avec volontarisme un nouveau modèle de société. Qui allie emploi et écologie, qui innove pour garantir sa souveraineté. Car oui, la France doit retrouver sa souveraineté, sanitaire, énergique, alimentaire »

« C’est un vote de confiance pour une région qui fait reculer l’extrême droite. (…) Mais aussi pour retrouver la souveraineté nationale sanitaire, écologique et industrielle. Notre pays ne va pas bien et cet abstentionnisme le prouve« . Avant de détailler deux de ses prochaines actions de mandat : « Nous recruterons 200 médecins ces prochains jours en Occitanie et nous investirons dans la LGV ainsi que dans les petites lignes« .

Twitter

En chargeant ce tweet, vous acceptez la politique de confidentialité de Twitter.
En savoir plus

Charger le tweet

♦ La droite et l’extrême loin derrière Carole Delga

Pour Jean-Paul Garraud, transfuge de la droite devenu eurodéputé avec l’extrême droite, la défaite semble difficile. Il fustigeait « le scandale des professions de foi et bulletins de vote qui ne sont pas arrivés à certains habitants de la région ». Enjambant allègrement cet échec, Jean-Paul Garraud se lançait directement dans la prochaine campagne électorale. Il dénonçait « un problème de légitimité des élus soutenus par la présidence ». 

Le candidat Les Républicains Aurélien Pradié arrive 3ème lors de ce second tour de scrutin. Il améliore néanmoins son score du premier tour de 6 points. Ce dernier déclare vouloir travailler en tant qu’opposant à Carole Delga.

♦ Carole Delga et l’Occitanie En Commun gagnent seules et contre tous

Alors que durant la campagne, la candidate ne fermait pas la porte à une fusion de liste durant l’entre-deux-tours, les restants du premier tour ont rebattu les cartes. Au final, le nouveau Conseil Régional ne comptera aucun élu d’Europe-Écologie-Les-Verts ou France Insoumise. En effet, Carole Delga a choisi, au vu de son score de premier tour, et surtout de l’élimination de ces deux formations de garder sa liste inchangée.

Pour Antoine Maurice, le candidat Vert. Il s’agissait pour l’écologie politique « d’un rendez-vous manqué ». Il n’exprimait « aucun regret » par rapport à sa candidature ; et se disait honoré d’avoir été sélectionné par les écologistes.

Participez au choix des thèmes sur Made In Perpignan

Envie de lire d'autres articles de ce genre ?

Comme vous avez apprécié cet article ...

Partagez le avec vos connaissances

Idhir Baha