Article mis à jour le 13 avril 2025 à 11:42
Au menu de la revue de presse du 13 avril : Les médias nationaux se sont à nouveau intéressés à la défense de Louis Aliot et du RN, mais aussi aux polémiques de Nasdas sur Twitch.
Aussi dans la revue de presse : le chantre du crudivorisme mis en examen pour huit chefs d’inculpation fait son grand retour dans les médias et il utilise l’IA. Stérimed, Thuès-entre-Valls et l’épandage de pesticides par drones dans les Pyrénées-Orientales font aussi la une des médias.
Vous l’avez manquée ? Lisez ou relisez la revue de presse du 6 avril.
Epandage de pesticides par drones sur les vignes catalanes
Le Monde / Pesticides : les épandages par drones autorisés en France pour les substances « à faibles risques »
La mesure concerne surtout certains vignobles escarpés et les bananeraies des Antilles. Elle déroge à l’interdiction qui avait été édictée en Europe en 2009. C’est le retour des pulvérisations aériennes en France. Le Parlement a définitivement adopté, mercredi 9 avril, la proposition de loi visant à « améliorer le traitement des maladies affectant les cultures végétales à l’aide d’aéronefs télépilotés », ouvrant la possibilité d’épandre certains pesticides par drones sur certaines cultures. (…) En métropole, la mesure « concerne surtout certains vignobles, notamment dans le Beaujolais, l’Alsace ou les Pyrénées-Orientales », explique Henri Cabanel, sénateur (Parti socialiste) de l’Hérault et rapporteur du texte au Sénat.
Cette entreprise catalane s’exporte
Le Journal des Entreprises / Sterimed investit 20 millions d’euros dans une usine en Chine
Fabricant d’emballages médicaux, Sterimed va réunir deux de ses usines chinoises dans un nouveau site industriel de 23 000 m2. Le groupe catalan consolide ainsi ses moyens de rayonner dans la zone asiatique, tout en maintenant ses investissements ailleurs dans le monde.
La contribution des habitants de Thuès-entre-Valls à la réduction du déficit national
Maire Info / Prélèvements sur les collectivités : la liste des 2 065 communes et EPCI qui contribueront au « Dilico » désormais connue
Les montants de ce nouveau dispositif « d’épargne forcée » viennent d’être publiés par la DGCL. Les prélèvements visant les collectivités varient de quelques milliers à des millions d’euros et touchent jusqu’aux très petites communes qui devront donc, elles aussi, contribuer au redressement des finances publiques. (…) Dans le détail, le Dilico ciblera donc un peu plus de 2 100 collectivités en ponctionnant les recettes des communes et des EPCI à hauteur de 500 millions d’euros, celles des départements de 220 millions et celles des régions de 280 millions d’euros pour un prélèvement total d’un milliard d’euros. Les sommes ainsi prélevées devront ensuite être reversées aux collectivités contributives, par tiers, pendant trois ans à compter de l’an prochain. (…)
Outre les régions et la moitié des départements, ce sont finalement 1 925 communes et 140 EPCI qui vont devoir contribuer à ce dispositif. De très petits villages sont notamment concernés. On peut ainsi citer les quelque 26 habitants de Thuès-entre-Valls, dans les Pyrénées-Orientales, qui devront contribuer à hauteur d’un peu plus d’un millier d’euros.
Quand l’IA permet au chantre du crudivorisme déjà mis en examen de se relancer
L’Express / Thierry Casasnovas : comment il utilise l’IA pour contourner son contrôle judiciaire
Mis en cause pour des soupçons de dérives sectaires et interdit de parler de santé, le « chantre du crudivorisme » tente de se relancer avec une « nouvelle équipe ». Devant une superposition de paysages montagneux enchanteurs, une jeune femme apparaît en transparence et demande, ingénue : « Vous sentez que quelque chose cloche ; fatigue chronique, manque d’énergie, esprit embrouillé. Et si le problème n’était pas vous, mais ce que l’on vous a appris sur la santé ? ». (…) Le collectif citoyen l’Extracteur, qui surveille les activités de M. Casasnovas depuis des années, a remarqué qu’effectivement, « quelque chose cloche ». Ici, les lèvres de la jeune femme se tordent anormalement. Là, les dents du jeune homme disparaissent ; les mains des pique-niqueurs fusionnent entre elles.
Fin de la sécheresse au sud, mais toujours pas dans les Pyrénées-Orientales
France Info / « Les feuilles sont vertes et tendres » : la Catalogne tourne la page du pire épisode de sécheresse de ces 200 dernières années
La région espagnole a levé ses restrictions sur l’eau suite aux pluies du mois de mars. Les agriculteurs se réjouissent, mais restent vigilants pour l’avenir. Alors que les départements de l’Aude et des Pyrénées-Orientales manquent encore d’eau, un peu plus au sud en Espagne, la Catalogne tourne enfin le dos à la pire sécheresse de ces 200 dernières années. Elle aura duré plus de quatre ans. Après les pluies records du mois de mars, les autorités ont levé toutes les restrictions, un soulagement pour les habitants. L’eau a fait son retour un peu partout dans la région, dans les rivières et les fleuves, mais également et surtout dans les barrages. Car en Catalogne, la ressource hydrique vient principalement de ces barrages.
Les répliques de la condamnation du maire de Perpignan et du RN dans l’affaire des attachés parlementaires
Le Monde / Au RN, le retour aux affaires de Louis Aliot, loin de Perpignan
Depuis l’été 2024, le premier vice-président du Rassemblement national a réinvesti le parti. Quitte à délaisser quelque peu la cité catalane dont il est maire depuis 2020 et pour laquelle il brigue un nouveau mandat, malgré la menace d’inéligibilité qui pèse sur lui dans l’affaire des assistants parlementaires européens du FN.
Libération / Au meeting du RN place Vauban, «heureusement que les vidéos des télés donnent l’impression qu’il y a du monde»
Devant quelques milliers de personnes à Paris, ce dimanche 6 avril, Marine Le Pen et ses soutiens ont renouvelé leurs charges contre la justice qui a condamné la candidate à la présidentielle à cinq ans d’inéligibilité. Tout ça pour ça. Après une semaine à appeler à «sauver la démocratie» et à crier au complot des «juges rouges», Marine Le Pen a échoué, ce dimanche 6 avril, à remplir une place parisienne de taille moyenne avec ce «peuple» qui, assurait son parti, grondait massivement contre une décision inique. (…)
«Coup fatal». Cela n’a pas empêché le président du RN, au diapason de Louis Aliot, lui-même condamné dans l’affaire des assistants parlementaires, et celui de l’UDR, Eric Ciotti, de dramatiser l’enjeu de la journée et de donner à fond dans la critique des juges et de la justice – tout en prenant soin de préciser qu’ils n’en ont pas après tous les juges ni toute la justice. «L’oligarchie qui gère aujourd’hui les affaires de l’Europe et de la France se défend avec l’énergie du désespoir», tonne le maire de Perpignan.
La Croix / À Paris, le RN en ordre de marche autour de sa cheffe de file
Dimanche 6 avril, le Rassemblement national a organisé à Paris un meeting aux allures de lancement de campagne présidentielle de la leader frontiste. Celui-ci a fait la part belle aux discours populistes et antisystème, mettant à mal la stratégie de normalisation du parti. C’est entourée par des députés frontistes aux écharpes tricolores, sur une scène installée devant le dôme des Invalides, à Paris, que Marine Le Pen a entamé, dimanche 6 avril, son meeting aux allures de lancement de campagne présidentielle.
«Ce grand meeting du Rassemblement national avait une visée principale : réunir tous les sympathisants du parti autour de leur cheffe, à la suite de sa condamnation lundi 31 mars à cinq ans d’inéligibilité avec exécution immédiate. Avec, en filigrane, l’abandon de tout plan B potentiel. Aussi les interventions successives d’Éric Ciotti, président de l’Union des droites pour la république, de Louis Aliot, maire de Perpignan – lui aussi condamné dans cette affaire –, et de Jordan Bardella se sont-elles transformées en hommages dithyrambiques à la triple candidate à la présidentielle.
Les Echos / Le Pen se dit victime d’« une chasse aux sorcières »
La cheffe de file des députés RN s’exprimait lors d’un rassemblement de soutien à Paris, devant les Invalides, après sa condamnation à une peine de cinq ans d’inéligibilité. Elle a de nouveau dénoncé une « décision politique ». « Je ne lâcherai rien », a tonné Marine Le Pen, ce dimanche, lors d’un rassemblement du parti d’extrême droite place Vauban, à Paris, devant le dôme des Invalides. Pour la triple candidate à l’Elysée, condamnée à une peine d’inéligibilité avec exécution immédiate pour détournements de fonds publics, l’enjeu était tout sauf mince après avoir dénoncé une semaine durant les « forces du système » à l’oeuvre pour l’empêcher d’être candidate à l’Elysée. (…)
« Après avoir interdit une chaîne de télévision, on tente de mettre hors jeu la candidate qui est, dans les intentions de vote, largement en tête de tous ses adversaires », a vitupéré de son côté Louis Aliot, le maire RN de Perpignan, condamné à 18 mois de prison, dont six mois ferme, et à trois ans d’inéligibilité sans exécution provisoire, avant d’appeler à « s’indigner contre l’injustice d’une certaine justice ».
Le Figaro / Présidentielle 2027 : Marine Le Pen «a préparé» Jordan Bardella pour «la suite», estime Louis Aliot
Invité du « Grand Jury RTL-Le Figaro-M6-Public Sénat », le premier vice-président du RN appelle ses camarades du RN à « avancer tous ensemble ». Marine Le Pen pourra-t-elle se présenter à la prochaine présidentielle ? Près d’une semaine après la condamnation de la chef de file des députés RN à une peine d’inéligibilité avec exécution provisoire – dans l’affaire des assistants parlementaires des eurodéputés FN (devenu Rassemblement national) -, les lieutenants du parti à la flamme refusent de tourner la page de celle qui demeure leur candidate « naturelle » pour 2027. À l’instar de Louis Aliot, maire du Perpignan (Pyrénées-Orientales).
Les polémiques de Nasdas toujours à la une des médias
20 Minutes / Comment l’influenceur Nasdas entretien une « banalisation de la violence physique et morale »
Depuis son arrivée en trombe sur la plateforme de streaming Twitch, l’influenceur enfile les polémiques comme les perles mais aussi les records de vues.
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