Article mis à jour le 29 décembre 2024 à 12:01
Au sommaire de la dernière revue de presse de 2024 : Laïcité, liberté d’expression, politique version Louis Aliot. Perpignan, « la précaire », des dispositifs pour s’en sortir. Mais aussi, la fin controversée du train des primeurs et l’union des stations de ski face au changement climatique.
Vous l’avez manquée ? Lisez ou relisez la revue de presse du 22 décembre.
Louis Aliot maire de Perpignan : liberté d’expression et laïcité version extrême droite
Libération / Dans l’œil de Libé, en images – Rétro 2024 : un an d’actu politique dans l’objectif de nos photographes
Retour sur l’actualité politique depuis janvier par les photographes de «Libération». Textes et photos issues de la newsletter Chez Pol. Dissolution, Jeux olympiques, chute de Bachar al-Assad, morts de l’année… Des coulisses de la fabrication de l’image, à la petite phrase qui échappe aux services de presse, l’œil de Libé donne à voir et à lire l’envers du décor de la photographie politique. (…)
Perpignan, le 3 mai. Quand l’extrême droite plante un arbre de la liberté d’expression parmi des monuments aux morts, on appelle ça un acte manqué ! J’arrive à Perpignan pour couvrir un salon du livre nommé pompeusement Premier printemps de la liberté d’expression. Il se déroule au Palais des Congrès. L’asso qui le porte est financée entièrement par la municipalité RN de Louis Aliot. Je connais bien ce lieu, j’y suis venu de nombreuses fois pour le festival international du photojournalisme Visa pour l’image, haut lieu de la liberté d’expression s’il en est. Mon reportage commence à 14 heures avec la plantation de l’arbre de la liberté dans le parc qui jouxte le Palais des Congrès.
Je me dirige sur les lieux, l’arbre est là devant moi : c’est un ginkgo biloba. La seule essence qui a survécu à la bombe sur Hiroshima. Je regarde autour de moi : un vrai champ de bataille, 5 monuments aux morts et plaques commémoratives entourent l’arbre. Étrange choix… Un des invités de cette cérémonie parle avec Éric Naulleau, qui préside l’événement : «Je vois qu’une guerre mondiale ou une guerre civile, pour remettre les compteurs à zéro.» Naulleau acquiesce en déplorant quand même le coût humain. David Richard
Le Parisien / « Désintérêt », « fatigue », « inquiétude » : les élus confrontés au « burn-out démocratique » des Français
Députés et maires, tous bords politiques confondus, constatent sur le terrain le dépit des citoyens depuis la dissolution. Un désenchantement qui inquiète. Et si tout tenait en quatre syllabes ? « Désabusé. » Ce mot court sur les lèvres et taraude les esprits d’élus de tous bords. « Les gens ne nous arrêtent même plus sur les marchés pour nous dire ce qu’ils pensent. Ils n’en ont rien à foutre, ils se disent : Ils ne sont pas à la hauteur, ils nous font suer », dépeint sans fard le député (ex-macroniste) de la Vienne, Sacha Houlié. (…) Aux antipodes politiques et géographiques, Louis Aliot, le maire RN de Perpignan (Pyrénées-Orientales) reprend : « La dissolution a remué le pays : les gens sont allés voter pour qu’il y ait du changement. » Or, « il y a le sentiment de se faire avoir en permanence.
Le Monde / A Beaucaire, le maire RN défie le principe de laïcité en maintenant une crèche à l’hôtel de ville
Au risque d’encourir une astreinte de 1 000 euros par jour, Nelson Chaudon, l’édile d’extrême droite, a décidé de ne pas se soumettre à la décision du tribunal administratif qui l’oblige à retirer la crèche installée dans la mairie, pour la dixième année consécutive. (…) Egalement dans le viseur de la LDH, les villes de Béziers (Hérault) et de Perpignan, elles aussi aux mains de l’extrême droite, qui ont installé des crèches dans leurs mairies ou à proximité.
Perpignan, la précaire, ou comment tenter de revenir dans l’emploi
Médiapart / À Perpignan, un chantier d’insertion pour raccrocher les plus éloignés du monde du travail
Dans une ville où le travail se fait rare, le centre communal d’action sociale fait vivre depuis près de vingt ans des dispositifs destinés à mieux armer les plus précaires pour faire face au monde du travail. « Une goutte d’eau » bénéficiant chaque année à plusieurs dizaines de personnes.
La fin du train des primeurs
The Conversation / Marché de Rungis : dernier arrêt pour le train des primeurs ?
1 train pour 20 000 camions sur les routes chaque année. Le rapport de force semble inespéré dans la course à la réduction du CO₂. Pourtant, le train des primeurs est à l’arrêt. En cause : la concurrence de la route plus économe, un manque d’investissement dans le rail et la disparition de FRET SNCF. Alors, comment transporter les fruits et légumes vers nos étals ?
L’union pour tenter de limiter les conséquences du changement climatique
Le Point / Dans les stations de ski des Pyrénées, l’union de la dernière chance
Face à un avenir incertain, Cambre d’Aze, Formiguères et Porté-Puymorens mutualisent des équipements et misent sur un tourisme durable « quatre saisons ». La neige s’est invitée à l’ouverture des stations des Pyrénées-Orientales, les week-ends des 14 et 21 décembre, avec une affluence 50 % supérieure à celle de décembre 2023. « Comme elle est arrivée tardivement, nous avons raté le week-end de la Purissima, attirant habituellement le public espagnol, mais elle est finalement en quantité et en qualité sur nos pistes », se félicite Alexis Righetti.
- Fausse carte de bus à Perpignan : attention à l’arnaque sur les réseaux sociaux - 31 décembre 2024
- Noël 2024, les stations de ski des Pyrénées-Orientales battent des records d’affluence - 31 décembre 2024
- Revue de presse du 29 décembre, ils ont parlé de Perpignan et des Pyrénées-Orientales - 29 décembre 2024