Article mis à jour le 28 octobre 2024 à 16:49
Revue de presse : Semaine cruciale sur le front de la sécheresse des Pyrénées-Orientales, le train des primeurs et les fauteuils vides de l’APF.
Vous l’avez manquée ? Relire la précédente revue de presse.
Sécheresse dans les Pyrénées-Orientales / Retour sur une semaine cruciale vue par la presse nationale
⊕ Libération / Sécheresse : la présidente des Pyrénées-Orientales alerte face au risque de «catastrophe humaine»
Dans un courrier adressé à Emmanuel Macron, Hermeline Malherbe réclame «la mise en place d’un fonds de solidarité» pour venir en aide aux secteurs agricole et touristique. La présidente du conseil départemental des Pyrénées-Orientales donne l’alerte : son département est touché par une sécheresse historique. Ce lundi 24 avril, elle a interpellé le président Emmanuel Macron dans un courrier, pointant le risque de «catastrophe humaine» à l’approche de l’été. Hermeline Malherbe, présidente socialiste depuis 2010 de ce département frontalier de l’Espagne, y évoque «une catastrophe écologique, demain économique».
⊕ France Info / Sécheresse dans les Pyrénées-Orientales : « il n’y aura pas suffisamment d’eau pour tous les usages » cet été, avertit le préfet
La situation se corse dans les Pyrénées-Orientales. Le préfet du département a averti, mardi 25 avril, qu’en raison de la sécheresse exceptionnelle dans ce département, «il n’y aura pas suffisamment d’eau pour tous les usages» cet été, soulignant que les quantités disponibles «sont très faibles» et prévoyant «des décisions difficiles». Précisant qu’une réunion du comité sécheresse est prévue jeudi, Rodrigue Furcy a annoncé qu’«il y a aura des décisions difficiles à prendra», qu’il faudra «prolonger ou modifier» l’arrêté de restriction d’eau en vigueur jusqu’au 30 avril car «le mois d’avril est le plus sec depuis 1959»et «a situation est extrêmement tendue».
⊕ Le Figaro / Violent incendie, restrictions et manque d’eau : les Pyrénées-Orientales se dirigent-elles vers un été complexe ?
Déjà touché par un violent incendie à la mi-avril, le département fait aussi face à d’importantes difficultés liées au manque d’eau. Certaines communes en sont déjà privées. C’est une situation de plus en plus inquiétante. Mardi 25 avril, le préfet des Pyrénées-Orientales Rodrigue Furcy a lancé qu’«il n’y [aurait] pas suffisamment d’eau pour tous les usages» cet été dans le département. Soumis à une importante sécheresse qui fait de ce mois d’avril «le plus sec depuis 1959» – année à laquelle les relevés concernant la sécheresse des sols ont commencé en France – selon son préfet, les Pyrénées-Orientales ont été le terrain du premier feu de forêt majeur de l’année en France, à la mi-avril.
Sécheresse, le Ministre de la transition écologique vient constater les dégâts
⊕ Le Figaro / Sécheresse : Christophe Béchu annonce la création d’une cellule ministérielle
La sécheresse est plus que jamais à l’agenda du gouvernement. Le ministre de la Transition écologique Christophe Béchu s’est rendu ce jeudi dans les Pyrénées-Orientales pour y aborder la sécheresse précoce à laquelle fait face le département actuellement. Sur place, le ministre de la Transition écologique a annoncé la création d’une cellule ministérielle de soutien aux petites communes confrontées à des problèmes d’eau potable, à partir du mois de juin, a appris Le Figaro de l’entourage du ministre.
⊕ Reporterre / Les Pyrénées-Orientales, asséchées par de mauvais choix politiques
Les Pyrénées-Orientales sont à sec. Certes, des mesures de court terme viennent d’être prises. Mais des années d’inaction politique ont ancré la crise de l’eau : trop d’urbanisation, trop de siphonnage des rivières… Dans les Pyrénées-Orientales, l’eau manque partout : six communes connaissent déjà des coupures au robinet, une vingtaine d’autres pourraient bientôt être concernées ; les réserves d’eau servant en cas d’incendie sont au plus bas. « Il n’y aura pas assez d’eau pour couvrir tous les besoins d’ici la fin de l’été, a convenu le préfet Rodrigue Furcy, mardi 25 avril. La situation est extrêmement dégradée, le mois d’avril est le plus sec jamais enregistré depuis 1959. » La crise actuelle de l’eau est (aussi) le résultat de choix – et d’inactions – politiques, qui ont laissé le champ libre à des pratiques agricoles et économiques délétères.
Sécheresse, le passage en situation de crise inéluctable
⊕ Le Monde / Sécheresse dans les Pyrénées-Orientales : de nouvelles restrictions d’eau entreront en vigueur le 10 mai
Le préfet a annoncé vendredi un arrêté qui émettra un « niveau d’alerte de crise » dans les territoires traversés par les fleuves côtiers, la Têt et l’Agly, touchés par une sécheresse exceptionnelle. Des mesures « de crise », dont de nouvelles restrictions d’eau, entreront en vigueur le 10 mai dans les Pyrénées-Orientales, département touché par une sécheresse exceptionnelle, et la teneur en sera précisée la veille par un arrêté, a annoncé le préfet, vendredi 28 avril. Ce « niveau d’alerte de crise », le plus élevé, concernera « les territoires de la Têt et de l’Agly », deux fleuves traversant une partie de ce département frontalier de l’Espagne, a-t-il ajouté, au lendemain d’une réunion du Comité local ressource en eau.
⊕ Libération / Sécheresse : les Pyrénées-Orientales basculent dans le rouge vif
Le département, en proie à une aridité exceptionnelle, passera au niveau maximal, dit de «crise», à partir du 10 mai. Le préfet précisera la veille le détail de ces nouvelles limites qui devraient concerner les terrains de golf ou l’achat de piscines hors sol, et pourrait s’étendre à l’irrigation des vergers.
Les conséquences concrètes du manque d’eau, entre solidarité et dénonciation
⊕ Ouest France / « Chaque goutte compte » : la sécheresse prive d’eau potable ces habitants des Pyrénées-Orientales
Conséquence de la pire sécheresse jamais enregistrée dans les Pyrénées-Orientales depuis plus de cinquante ans, quatre communes y sont privées d’eau potable, depuis plus d’une semaine. Les habitants sont contraints d’économiser chaque goutte. Reportage.
⊕ L’Express / « Nos voisins ont été dénoncés » : en période de sécheresse, haro sur les piscines privées
Avec l’accentuation de la sécheresse, une dizaine de communes ont interdit temporairement par arrêté la construction de piscines privées. « Dans ma commune, cette année, j’ai des administrés qui s’excusent presque d’avoir une piscine. » Au bout du fil, Nicolas Garcia, maire (PC) d’Elne, dans les Pyrénées-Orientales, a un petit rire gêné. Depuis le 6 mars, dans cette ville de 9 400 âmes, un arrêté renouvelable signé par l’édile interdit aux particuliers tout nouveau forage ou construction de piscine. Ces restrictions s’ajoutent à celles émises par la préfecture, qui proscrit jusqu’au 30 avril d’arroser les pelouses, de nettoyer son véhicule (sauf en station de lavage) et de remplir les piscines individuelles. « La situation ne s’étant pas améliorée – au contraire, même, vu le manque de pluie –, nous allons sans doute devoir renouveler ces restrictions, explique Nicolas Garcia. Je me vois mal accepter la construction de piscines alors que nous peinons à arroser les jardins ouvriers de la ville. »
Et après ? Comment anticiper l’avenir ?
⊕ Libération / Sécheresse : «Il faut arrêter le pillage des nappes d’eau souterraine profondes, des trésors dont il faut prendre soin»
Elles sont la dernière source d’eau douce disponible dans la plaine du Roussillon. Dans des Pyrénées-Orientales, frappées depuis un an par une sécheresse sans égale , les nappes phréatiques dites «pliocènes» (en référence au nom d’une période géologique vieille de plusieurs millions d’années), les plus profondes du territoire, deviennent aussi prisées qu’une oasis dans le désert. Non sans potentiels effets dévastateurs des décennies durant pour les sols, la population et la nature. Alors que le département a basculé, vendredi, en «niveau d’alerte de crise» avec la promesse de nouvelles restrictions, Nicolas Garcia, maire d’Elne (au sud de Perpignan) et président du Syndicat mixte des nappes de la plaine du Roussillon, interpelle sur cette pratique de «pillage», angle mort des politiques d’usage de l’eau dans le secteur.
Le train des primeurs toujours sous le feu des projecteurs
⊕ Ouest France / Le « train des primeurs » Perpignan-Rungis repartira le 2 mai, selon la SNCF
La SNCF annonce ce mardi 25 avril la reprise du « train des primeurs », ralliant Perpignan à Rungis. La veille, le groupe annonçait que ces trajets étaient suspendus depuis mars en raison de la grève contre la réforme des retraites.
Les 50 fauteuils vides de Perpignan font la Une de la presse nationale
⊕ 20 Minutes / Perpignan : La saisissante symbolique de 50 fauteuils roulants vides sur la place de Catalogne
« On voulait risquer l’impossible, mais rien n’est accessible ». La banderole est déployée devant la cinquantaine de fauteuils roulants alignés sur la place de Catalogne, au cœur de Perpignan. Cinquante fauteuils vides et statiques pour dénoncer l’immobilité des pouvoirs publics envers les personnes en situation de handicap, selon l’association APF France Handicap.
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