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Le salon Taf 2023 réunira emploi, stage, formation et découverte à Perpignan

L’édition 2023 du salon Taf se tiendra jeudi 16 mars à Perpignan

Article mis à jour le 11 mars 2023 à 07:36

La seizième édition du salon Taf (Travail Avenir Formation) se tient ce jeudi 16 mars, au parc des expositions de Perpignan, de 9 à 17 heures. « Il est organisé par la Région, en lien étroit avec Pole Emploi, et ses partenaires ». Présentation de cet événement entièrement gratuit ; suivie d’un entretien avec Agnès Langevine, vice-présidente de la région Occitanie.

Questions-réponses autour de la journée Travail Avenir Formations à Perpignan

Quel est l’objectif du salon Taf ?

Des démonstrations de métiers ; des présentations de formations, dont les aides possibles pour la mobilité et le logement ; des aides à l’orientation ; un contact direct entre demandeurs d’emploi et entreprises qui recrutent ; un focus plus spécifique sur les besoins en recrutement des transports de voyageur en Occitanie.

À qui s’adresse le Taf ?

Le salon est à destination de tous les publics de tout âge.

Quelle est la taille du salon ?

Le Taf assure présenter trois cent trente stands, dont « plus de deux cents pour les entreprises, et cent dix pour les CFA. »

Quels sont les secteurs d’activité représentés au salon Taf ?

Services aux entreprises, Agriculture, Commerce, Bâtiment Travaux Publics.

Et les secteurs organisés sous format « village métiers » avec espace démonstrations ?

– Espace hôtellerie, tourisme, restauration
– Espace sanitaire et social
– Espace Transport, logistique
– Les industries du nautisme et agroalimentaire

Le site de la Région complète : « Les démonstrations métiers sont rassemblées avec les secteurs d’activité auxquelles elles sont rattachées ; offrant ainsi au public une offre de service complète, où le/la demandeur.se d’emploi pourra assister à des démonstrations, comme trouver une formation, ou rencontrer un-e employeur.se qui recrute. »

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« Le réseau régional LiO a besoin de conducteurs pour son réseau de lignes scolaires », peut-on lire.

Interrogée sur ce manque, Agnès Langevine rappelle que la Région « a repris cette compétence – des transports interurbains et scolaires – de façon progressive, et avec les accords des départements. Nous travaillons à l’harmonisation de la mobilité et des tarifs. On arrive au bout de cette préparation. Mais il a fallu renouveler la flotte et les aspects Relation Humaines. L’environnement de recrutement est difficile en général ; c’est le cas pour le métier de conducteur dans toutes les autres régions.

On arrive à honorer les besoins de cette compétence. Mais depuis deux ans, nous voulons motiver les formations pour ce secteur, et à destination par exemple des demandeurs d’emploi. En ce sens, nous sommes en partenariat avec les syndicats et les professionnels du secteur. Nous voulons aussi féminiser cette profession : les femmes sont encore sous-représentées. Il est parfois possible de cumuler cette activité avec une autre : je pense aux conducteurs de bus scolaires, par exemple, qui n’ont pas des horaires continus dans la journée. »

Plus de cinq cents postes de conducteurs sont à pourvoir en Occitanie, d’après la Région.

« Raison pour laquelle nous réservons tout un espace Transport au Taf. Nous informerons de manière ludique, avec par exemple un simulateur de conduite. » De rappeler que la formation de conducteur de bus peut être entièrement financée par la Région ; pour les personnes en reconversion professionnelle, et les demandeurs d’emploi, de plus de vingt et un, et détenteur du permis B.

Quid des autres métiers en tension comme la restauration ? Pour qui le gouvernement a dû autoriser des accords avec la Tunisie pour de la main d’œuvre en renfort pendant la saison estivale 2022.

« La Région n’a pas de données statistiques à ce sujet, et elle n’est pas partie prenante des recrutements, explique la vice-présidente. Je suppose qu’il y a eu des travailleurs tunisiens, comme il y a eu des travailleurs étudiants. La Région essaie de lever les freins, pour les entreprises et les saisonniers, pour qu’ils soient accueillis dans de bonnes conditions de logement et de transport. »

Agnès Langevine de citer deux exemples : « Avec la préfecture et des MLJ, nous avons travaillé sur des bus actifs le soir, pour les étudiants qui travaillent tard. Nous sommes partie prenante de ces questions-là. Tout comme le logement : avec les universités, nous avons pu ouvrir les internats, et organisé des gardes d’enfants pour les saisonniers. » Toutes les informations pratiques du salon Taf sont à retrouver sur le site.

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Idhir Baha