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Visa 2016 : Détail des expositions en libre accès jusqu’au 11 septembre

Article mis à jour le 19 septembre 2022 à 17:22

Après la semaine professionnelle du 29 août au 3 septembre, Visa pour l’image continue avec les 22 expositions qui restent visibles jusqu’au 11 septembre de 10h00 à 20h00. Au Couvent des Minimes, à l’Église des Dominicains, au Palais des Corts, à l’Hôtel Pams ou à l’Arsenal des Carmes, la ville reste dédiée à la 28ème édition de Visa pour l’image. Du 12 au 16 septembre les expositions seront réservées aux scolaires qui viennent chaque année plus nombreux se sensibiliser aux visages du monde à travers les reportages des photojournalistes.


Prix de la Ville de Perpignan Rémi Ochlik 2016

En avril 2016, le monde a commémoré les trente ans de la catastrophe de Tchernobyl. Plutôt que de revenir une nouvelle fois sur les conséquences de cet accident, Niels Ackermann a choisi de se tourner vers l’avenir en photographiant durant trois ans la jeunesse de Slavoutytch : la ville la plus jeune d’Ukraine,  née de cette catastrophe, construite au milieu d’une forêt, à 40 km de la centrale accidentée. Au couvent des minimes.


Les techniciens du spectacle… Ces intermittents qui, pour notre seul plaisir, travaillent dans des conditions souvent difficiles : des horaires compliqués, une présence requise de très tôt le matin jusqu’à tard dans la nuit, pour tout recommencer le lendemain. Un métier exigeant physiquement et nécessitant une attention constante.À travers ce reportage réalisé sur plusieurs années, Claire Allard a voulu mettre en lumière ces hommes de l’ombre, leur rendre hommage. À tous ces techniciens qui restent derrière le rideau pendant que nous applaudissons nos artistes préférés. Au couvent des minimes.


Visa d’Or humanitaire du Comité International de la Croix-Rouge (CICR)

Durant ces deux dernières années, Juan Arredondo a photographié des enfants soldats en Colombie, certains démobilisés, d’autres toujours embrigadés. Quelque 6 000 mineurs seraient déjà passés par les rangs de groupes armés illégaux. Le photographe s’est intéressé à ces jeunes dont la vie a été ravagée, une situation explosive pourtant passée sous silence. Au palais des Corts


Visa d’Or Magazine

Alors même que la confiance des Brésiliens est ébranlée par une crise politique et économique sans précédent, le pays dépense des milliards en infrastructures pour accueillir les plus grandes manifestations sportives de la planète. Pendant ce temps, le monde ne voit pas la face sombre du Brésil, soustraite au regard public, dissimulée à la presse étrangère. Ce reportage est l’histoire de Jambalaya, un complexe immobilier dont certains bâtiments inachevés sont occupés par des sans-abri, un reflet du sort de millions de « sem teto ». L’endroit est aussi connu sous le nom de Copacabana Palace, un clin d’œil railleur à l’hôtel de luxe de Rio. Voici la vie de quelque 300 familles qui ont trouvé un toit, mais vivent dans des conditions totalement insalubres. Au couvent des minimes.


Pendant plus de 25 ans, Yannis Behrakis a parcouru le monde, photographiant les migrants, les réfugiés et les déplacés, témoignant des déplacements massifs de population en Bosnie, au Kosovo, en Croatie, pendant les deux guerres du Golfe, et aussi en Sierra Leone, en Somalie, en Irak et en Afghanistan.
Ses clichés de la crise actuelle des migrants offrent un point de vue historique en montrant la nature cyclique des conflits avec, encore et toujours, les mêmes personnes qui fuient la guerre et sont déracinées.
L’année dernière, pour la première fois, les réfugiés sont arrivés dans son pays natal, la Grèce, en traversant la Méditerranée. Behrakis s’est alors impliqué personnellement, voulant se faire le porte-voix des persécutés et les yeux du monde entier. Au couvent des minimes.


« Paco » est un reportage de longue haleine sur le cycle de vie d’une nouvelle drogue fortement addictive, qui sévit en Argentine et dans d’autres pays sud-américains. Le reportage s’intéresse à la production, au trafic et à la consommation, aux toxicomanes et aux victimes. Apparu dans les villas, ces bidonvilles aux abords de Buenos Aires, le paco est un mélange de résidus de cocaïne et de substances toxiques. Les consommateurs, pour la plupart des adolescents des ghettos urbains, deviennent rapidement dépendants.
Valerio Bispuri a passé 13 ans à enquêter sur le paco, se rendant jusque dans les cocinas (cuisines), les laboratoires où il est fabriqué. Au couvent des minimes.


En 2014, une épidémie de Zika s’est déclarée au Brésil et s’est rapidement propagée sur tout le continent américain. Ce virus, transmis par les moustiques, peut être à l’origine de la microcéphalie, une malformation congénitale rare caractérisée par une tête anormalement petite et de graves lésions cérébrales. Des milliers d’enfants nés au Brésil depuis l’apparition de ce fléau en sont atteints.
Felipe Dana s’est rendu dans le nord-est du Brésil, une région pauvre où se situe l’épicentre de l’épidémie, pour rencontrer des familles parmi les premières touchées par cette maladie. Hotel Pams.


En 2015, près de 850 000 migrants, principalement des Syriens, Afghans et Irakiens, ont tenté de gagner la Grèce depuis les côtes turques, le plus souvent entassés dans des canots pneumatiques. Phénomène nouveau : les femmes et les enfants représentaient plus de la moitié des passagers.
Chaque jour, des dizaines de familles, quatre générations parfois, fuyant ensemble la guerre, la violence, la terreur, ont ainsi abordé les plages des îles grecques avant de continuer leur route vers le nord de l’Europe, à travers les Balkans.
Ce reportage est issu d’une commande du Parlement européen. Au Couvent des Minimes.


Entre Israël et les Palestiniens, le conflit territorial dure depuis près de 70 ans. Il se double aujourd’hui d’une tension sourde autour de la question de l’eau, source de vie essentielle dans cette région aride, quasi désertique par endroits. Selon un rapport détaillé de la Banque mondiale, un Israélien dispose en moyenne de 4 fois plus d’eau qu’un Palestinien. 450 000 colons israéliens en Cisjordanie utilisent plus d’eau que 2,3 millions de Palestiniens. L’État hébreu contrôle la quasi-totalité des ressources en eau de la bande de Gaza et de Cisjordanie.
Ce reportage témoigne de ce partage inéquitable de l’eau entre Israël, la bande de Gaza et la Cisjordanie. Au Couvent des Minimes.


Pendant 20 ans, David Guttenfelder a parcouru le monde, couvrant souvent les guerres et les drames. En 2011, correspondant en Asie pour Associated Press, il a été le premier photojournaliste à obtenir un accès régulier en Corée du Nord. Il a passé alors plusieurs années à sillonner le pays et, à l’aide de son téléphone portable, à dresser un portrait de la vie quotidienne qu’il a fait partager aux milliers d’abonnés de son compte Instagram. Il y a deux ans, lorsqu’il est rentré aux États-Unis en tant que National Geographic Fellow, il a poursuivi cette approche développée en Corée du Nord. Il redécouvre ainsi son pays natal, saisissant avec son smartphone les moments les plus banals comme les plus spectaculaires de la vie aux États-Unis. Et son public Instagram continue de le suivre. Au Couvent des Minimes.


Depuis 2003, les Kurdes construisent en Irak un État parallèle, désormais la partie la plus stable d’un pays qui est loin de l’être. Tandis que l’invasion de la coalition menée par les États-Unis plongeait l’Irak dans la violence, le Kurdistan semblait en effet offrir un havre de prospérité et de stabilité. Plus récemment, l’avancée de Daech, la chute des cours du pétrole et le bras de fer avec Bagdad ont porté un coup à l’économie kurde.
Face à la menace grandissante de l’organisation terroriste, les Kurdes présentent, pour la première fois, un front uni dans leur quête d’indépendance. Au Couvent des Minimes.


Lorsque Daech s’est emparé de Mossoul, la plus grande ville du califat autoproclamé, et de la plaine de Ninive, il y a plus de deux ans, de nombreux habitants sont restés. Certains par choix, d’autres parce qu’ils n’ont pas pu partir. Mais la terreur imposée par le groupe djihadiste ainsi que la crainte de vastes offensives menées par l’armée irakienne et les forces kurdes appuyées par la coalition internationale les poussent aujourd’hui à fuir. L’étau se resserre. Au péril de leur vie, au Sinjar ou dans les environs de Mossoul, ces familles traversent les lignes de front pour rejoindre les zones libérées. Elles sont parmi les rares à témoigner du quotidien sous le joug de Daesh. Chapelle du Tiers Ordre.


Les nomades d’Iran sont en train de disparaître. Au cours du siècle dernier, leur population s’est réduite comme peau de chagrin. Encore 5 millions il y a cent ans, ils ne sont plus que 1,5 million à résister aux politiques de sédentarisation imposées par les divers gouvernements, à la modernisation et aux conditions climatiques. Une résistance qu’ils paient souvent au prix fort. Au bout du voyage : la ville comme nouveau départ, ou dernier arrêt avant une lente descente aux enfers. Écartelés entre modernité et tradition, les nomades d’Iran ont fini par se perdre en chemin. Pourtant, en dépit des défis croissants de la vie nomade traditionnelle, une minorité refuse toujours d’y renoncer. Eglise des Dominicains.


Visa d’Or News

Pendant près d’un an, les médias du monde entier ont eu les yeux braqués sur l’île grecque de Lesbos, en mer Égée, une île de seulement 85 000 habitants où plus d’un demi-million de réfugiés et migrants ont débarqué. Beaucoup se sont noyés avant d’achever leur voyage, et pour les autres, impossible de faire marche arrière car il ne leur reste plus rien dans leur pays natal. Voici une petite partie d’un très long voyage, quelques clichés montrant des êtres humains qui se battent pour survivre et trouver un avenir plus clément. Au Couvent des Minimes.


Cinq ans après l’indépendance du Soudan du Sud, les affrontements déclenchés par un bras de fer politique en décembre 2013 ont jeté sur les routes 2,5 millions de personnes. Des combats ont éclaté entre les partisans du président Salva Kiir et ceux de l’ancien vice-président Riek Machar. Les forces de l’ethnie Dinka soutiennent le président, tandis que les combattants nuers se sont ralliés au nouveau chef rebelle, provoquant un conflit qui s’est rapidement propagé au reste du pays. La violence, la famine et la maladie ont fait basculer le pays dans une catastrophe humanitaire. Ces photographies témoignent du sort de ces civils touchés par la guerre. Reportage réalisé pour Médecins sans frontières. Au Couvent des Minimes.


Avoir des relations sexuelles entre adultes de même sexe est considéré comme un délit, voire un crime, dans 77 États du monde. C’est ce qu’Amnesty International appelle l’homophobie d’État. En Afrique, où plus de trente pays disposent de lois répressives, l’homosexualité est ignorée, instrumentalisée ou stigmatisée par des gouvernements arguant que la population ne veut pas de « ces gens-là » pour des raisons culturelles. Ce serait une pratique déviante importée d’Occident, totalement étrangère au continent africain.
Depuis des années, Frédéric Noy documente la vie des LGBTI dans plusieurs pays d’Afrique de l’Est où, quelle que soit la législation en vigueur, la mort sociale guette les membres de cette communauté. Lors d’un rassemblement saluant l’avènement d’une loi anti-gay, le président ougandais Yoweri Museveni a qualifié les homosexuels d’ekifire : les demi-morts, en luganda (famille des langues bantoues). Au Couvent des Minimes.


Les journaux quotidiens internationaux exposent leurs meilleures images de l’année et concourent pour le Visa d’or de la Presse Quotidienne 2016. Au Couvent des Minimes.


Quinze ans après le début de l’opération « Liberté immuable » lancée à la suite des attentats du 11 septembre 2001, la guerre en Afghanistan ne fait plus la une des journaux. Pourtant, elle y fait rage comme jamais. Davantage de membres des forces de sécurité afghanes sont morts en 2015 que de soldats étrangers durant toute la guerre, et les talibans contrôlent désormais une plus grande partie du territoire qu’en 2001, lorsqu’ils ont été renversés. Depuis 2013, le photographe australien Andrew Quilty, basé à Kaboul, couvre le conflit dans plus de la moitié des 34 provinces du pays. Il s’est notamment rendu à Kunduz après une frappe aérienne américaine visant un hôpital de MSF qui a coûté la vie à 42 personnes. Au Couvent des Minimes.


Prix Canon de la Femme Photojournaliste 2015 soutenu par le magazine ELLE

Poursuivant un projet entrepris en 2012, Anastasia Rudenko approfondit ici son enquête sur le quotidien des institutions pour adultes handicapés mentaux dans les provinces russes. Selon les statistiques officielles de 2013, il en existe plus de 500 en Russie, qui accueillent quelque 150 000 patients, dont 50 000 qui étaient précédemment placés dans des orphelinats pour enfants handicapés mentaux et sont désormais reçus dans ces structures d’accueil permanentes, les « internats ». La vie de ces institutions est révélatrice de ce qui se passe de manière plus générale en Russie. Eglise des Dominicains.


Voilà déjà longtemps que les éléphants d’Afrique sont menacés par les braconniers qui convoitent leur ivoire. Mais depuis quelques années, plusieurs groupes terroristes du continent se livrent également au braconnage pour se financer : l’Armée de résistance du Seigneur, dont le théâtre d’opérations est à cheval sur plusieurs pays, la Séléka de la République centrafricaine, les Janjawids du Soudan, et les rebelles des FDLR dans le parc national des Virunga. Ce reportage porte sur la violence dont sont victimes les éléphants et les populations avoisinantes, et sur la poignée de courageux chargés de protéger ces animaux. Eglise des Dominicains.


Le concours de référence du photojournalisme mondial retrouve à Perpignan son lieu d’exposition privilégié. Au Couvent des Minimes.


En 1963, Marc Riboud rejoint Jean Daniel, grand reporter à L’Express, à Cuba. Dans l’attente d’un rendez-vous avec Fidel Castro, ils sillonnent l’île à la rencontre de ses habitants. Deux soirs de suite, Castro leur rend enfin visite à leur hôtel, répondant à leurs questions et tenant des discours passionnés. Jean Daniel venait d’être reçu à Washington par John F. Kennedy, qui l’avait chargé de passer quelques messages à Castro. Le lendemain, au cours d’un déjeuner avec Castro, le téléphone sonne : « Kennedy a été assassiné ! » Tous les ingrédients sont là pour un « scoop ». Les photographies font le tour du monde, puis sont peu à peu oubliées. 52 ans plus tard, elles sont toujours aussi fortes. Au Couvent des Minimes.

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Maïté Torres