Article mis à jour le 1 juillet 2021 à 18:27
♦ Agriculteurs, chasseurs et services de l’État, main dans la main pour maîtriser le grand gibier dans les Pyrénées-Orientales
La chambre d’agriculture fait un « constat inquiétant » aux vues des dégâts causés par le grand gibier sur les cultures du département. Lors de la réunion de ce jour qui s’est tenue en préfecture, il a été décidé de renforcer la charte signée en 2017 entre les services de l’État, les agriculteurs et les chasseurs. Objectif ? Lutter plus efficacement contre la prolifération du grand gibier, et prévenir les dégâts sur les cultures. En 2021, c’est la plaine du Roussillon qui est la plus impactée par les dégâts du sanglier.
En 2017, la chambre d’agriculture galérait. Depuis plusieurs années les populations de sangliers sont très importantes malgré les efforts consentis par les chasseurs pour réguler le développement de cette espèce qui tend à coloniser également de nombreux territoires de plaine. Aux dégâts sur prairies, vignes et grandes cultures viennent donc s’en ajouter d’autres sur cultures maraîchères, fruitières ainsi que d’autres productions spécialisées. Dans les hauts cantons le développement du cerf pose localement de grandes difficultés (en particulier sur la Cerdagne) et le chevreuil, également en forte expansion y compris sur la zone de plaine, est de plus en plus souvent à l’origine de dégâts, parfois conséquents, sur vignes et vergers. Depuis plusieurs années, la présence du grand gibier a des impacts significatifs sur les activités agricoles et le risque routier dans les Pyrénées-Orientales ».
Malgré la poursuite des activités de chasse durant les périodes de confinement, cette activité étant considérée comme d’intérêt public, la chambre d’agriculture précise que « la présence du grand gibier a des impacts significatifs sur les activités agricoles ».

Les actions décidées sont notamment :
- Renforcer le dialogue entre les agriculteurs et l’association de chasse de leur commune. En effet, selon les participants à la réunion, il est important d’encourager les agriculteurs a déclarer très rapidement les dégâts sur les cultures afin d’agir vite et de mettre en place des battues.
- Le constat a été également fait sur l’efficacité des actions de clôture et notamment de clôtures électriques.
- Par ailleurs, le plan de chasse va être modifié afin de permettre un prélèvement, essentiellement de sangliers, plus important. Pour rappel, chaque année, les chasseurs prélèvent entre 10.000 est 11.000 sangliers dans le département. Insuffisant, selon les agriculteurs et les chasseurs, compte tenu de la capacité importante de reproduction de l’animal.
- Enfin, et afin de limiter les lieux de prolifération, les champs en friches doivent être limités.
Relire notre dossier sur le sujet : Les sangliers trop déconfinés des Pyrénées-Orientales – 1er volet et volet 2
♦ La French Tech Perpignan reprend les événements en présentiel
Le 24 juin dernier, au bord de la Méditerranée, au lieu de parler coquillages et crustacés, on parlait pitch, CEO et autres business angels. L’association de la French Tech Perpignan a fait son Escale au bord de l’eau. 12 stratups membres de la communauté French Tech de Toulouse, Perpignan, ou Lyon ont présenté leur innovation. Objectif ? Levée des fonds auprès d’une dizaine d’investisseurs présents sur place. C’était aussi le retour du réseautage à l’ancienne, échange de cartes de visites autour d’un verre et présentation de son concept au plus grand nombre. Après la soirée au bord de l’eau, les stratups participantes ont pu découvrir l’écosystème économique du département (incubateurs, pépinières…).

♦ Deux entreprises catalanes à l’Elysée durant l’été 2021
Dans le cadre de la Grande Exposition du Fabriqué en France organisée à l’Élysée les 3 et 4 juillet prochains, 14 entreprises de la Région seront présentes parmi les 126 produits fabriqués en France. Para’vols portera les couleurs de notre département. Il s’agit d’un parasol qui ne s’envole pas sur la plage, grâce à un pied qui fait office de pelle, puis devient une ancre une fois enfoui dans le sable. Le parasol dispose aussi d’un petit coffre-fort, qui permet de mettre des objets à l’abri. « On résout le vol et l’envol, note le directeur de la société, Laurent Vignoulle. Une fois que ces problèmes n’existent plus, on vit vraiment la plage d’une autre façon. ».
Outre l’exposition du Made In France, les espadrilles Made In Perpignan Payote débutent une collaboration avec l’Élysée. Olivier Gélly, fondateur de l’entreprise propose deux nouveaux modèles qui seront disponibles à la vente sur l’e-shop durant l’été 2021. L’entreprise précise : « Les deux paires sont fabriquées en toile de coton recyclé sur lesquelles le sceau de la Présidence de la République a été délicatement brodé. Dessinées aux couleurs de la France bleu, blanc, rouge, elles rappellent l’art de vivre à la française ».
♦ La startup Pousse-Pousse continue son développement et lève 1 million d’euros
La startup lauréate du Prix Sauvy 2018 poursuit son développement. Pousse Pousse se félicite de cette levée de fonds qui va permettre à l’entreprise de « continuer à réinventer la façon de consommer, avec ses pastilles à dissoudre dans l’eau pour faire soi-même ses produits d’entretien ménager. Ce financement va permettre de financer l’évolution de son concept de coffrets zéro déchet ainsi que le lancement d’une gamme de produits ménagers écologiques du futur »

♦ Le Covid circule toujours et l’ARS alerte sur le variant Delta apparu en Inde
Les Pyrénées-Orientales affichent un taux d’incidence à 18 cas pour 100.000 habitants sur 7 jours. La proportion de personnes ayant reçu une dose de vaccin dans le département est de 53,56%. Source CovidTracker.fr.
Compte tenu de la découverte des premiers cas du variant Delta dans le département, la préfecture des Pyrénées-Orientales et l’ARS lancent un plan d’action renforcé afin de maîtriser la diffusion du variant delta et éviter une reprise épidémique. En effet, 5 cas ont été détectés au sein d’une communauté religieuse du département. 5 personnes âgées respectivement de 60, 45, 53, 54 et 91 ans. Même si leur état de santé ne nécessite pas de prise en charge hospitalière, elles sont placées à l’isolement.
Dès aujourd’hui, les opérations de dépistage sont renforcées. Avec notamment le déploiement de médiateurs de la lutte anti-covid à Argelès/mer (mardi 6 juillet), à la plage de Banyuls/mer (jeudi 8 juillet), sur le marché d’Elne (vendredi 9 juillet) puis tout le week-end à la fête de l’escargot à Toulouges. La semaine suivante, ils seront déployés à Argelès, le mardi), à Port-Vendres le mercredi), au lac de Vinça (jeudi) puis sur la zone commerciale de Carrefour à Perpignan (vendredi).
La préfecture et l’ARS lancent un nouvel appel à la vaccination auprès de tous les publics non encore vaccinés. Enfin, les opérations de Contact-Tracking se poursuivent pour identifier les personnes à risque de contamination et agir au plus vite auprès de ces personnes potentiellement exposées à ce variant, et les isoler si besoin pour casser les chaînes de transmission.

♦ Le summer of love de la génération Covid
Avec le retour des beaux jours et la réouverture des bars et des discothèques, les célibataires vont-ils passer l’été à rattraper tous ces mois de « retenue » sexuelle imposés durant les confinements ? Après plus d’un an où leur sociabilité affective a été plus que jamais bridée, les millions de célibataires français vont-ils se laisser porter par un vent d’insouciance et de légèreté les amenant à une boulimie de sexe ? Alors que les expressions (« Hot Vax Summer », « Horny Summer »…) fleurissent pour décrire ce qui s’annoncerait comme un grand moment de « liberté sexuelle » du même type que le « Summer of love » de 1969 , le pôle « Genre, sexualités et santé sexuelle » de l’Ifop a mené, pour CAM4 et Hot Vidéo, une enquête auprès d’un millier de célibataires pour savoir quelles vont être leurs réelles intentions sexuelles et sentimentales cet été.
Libérés du confinement, délivrés sexuellement ? Après une année marquée par des frustrations et restrictions sociales sans cesse répétées, un peu plus d’un célibataire sur trois (37%) devrait être « plus ouvert » sexuellement qu’à l’accoutumée, et ceci dans une proportion beaucoup plus forte dans la gent masculine (46%) que féminine (27%) mais aussi beaucoup plus grande chez les jeunes (44%) que chez les personnes âgées de 50 ans et plus (22%).

♦ Les chiffres de la semaine
- 10.400 emplois créés en Occitanie durant la 1er trimestre 2021. Soit une hausse de 0,7% d’emplois salariés après un repli de 0,6% le trimestre précédent. Selon l’Urssaf Occitanie, sur un an, l’emploi croît de 1,9 % soit 25 900 postes regagnés par rapport à fin mars 2020. Hors intérim, la hausse se limite à 0,6 %. L’emploi n’a toutefois pas retrouvé son niveau d’avant crise, accusant encore un déficit de 13 500 postes par rapport à fin 2019 (-1 %).
- Mortalité Occitanie du mois de mai. Entre le 1er et le 31 mai 2021, toutes causes confondues, 5.096 décès sont comptabilisés en Occitanie, soit 454 décès de plus que la moyenne des mois de mai 2018-2019. Avec une augmentation de 10 %, l’Occitanie connaît la surmortalité la plus élevée des régions de métropole. À l’échelle départementale, le Tarn-et-Garonne (+ 26 %) mais aussi le Gard, l’Aude, le Lot (+ 17 % chacun), le Tarn et le Gers (+ 11 % chacun) connaissent les surmortalités les plus élevées. Seules la Lozère et les Hautes-Pyrénées enregistrent une sous-mortalité en mai. Pour les Pyrénées-Orientales, la surmortalité, sur la période, est de +8%

♦ Les Dragons trouvent un accord avec le joueur Australien Israël Folau
Après de longs mois d’incertitude, le club de rugby à 13 confirme avoir trouvé un accord afin de libérer le centre Australien de ses engagements vis-à-vis du club catalan.

Arrivé le 5 février 2020, quelques jours avant le confinement lié au Covid, le joueur avait été recruté malgré une lourde polémique liée à des propos homophobes sur les réseaux sociaux. A l’époque, Bernard Guash, patron des Dragons Catalans, déclarait : “Je me suis penché sur le cas Folau. Après maintes réunions et discussions, avec le coach, le manager, avec mon conseil d’administration, nous avons pris la décision de donner une seconde chance à ce grand joueur. Parce qu’il nous avait donné, lui et son agent, des garanties sur ce qui s’était passé ; et il voulait surtout se tourner vers l’avenir, redorer son image et sa personnalité, et revenir à ses premières amours, le rugby à XIII ».
Ce 28 juin, le club dans un communiqué de presse précise : « Arrivé au club en 2020, le joueur australien avait prolongé son contrat pour la saison 2021 mais avait annoncé au club en début d’année sa décision de rester en Australie pour des raisons familiales. Bernard Guasch, Président des Dragons Catalans : « Nous sommes en effet parvenus à trouver un accord. Israel a fait preuve d’un état d’esprit irréprochable la saison dernière et nous avons ainsi souhaité faciliter les négociations. Il nous a fait part de son souhait de pouvoir jouer aux côtés de ses deux frères et nous ne voulions pas l’en empêcher. Nous tenons à lui souhaiter bonne chance pour la suite de sa carrière »