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Maîtriser le grand gibier dans les Pyrénées-Orientales

Sanglier © Thomas B

Article mis à jour le 21 juillet 2023 à 11:31

Agriculteurs, chasseurs et services de l’État, main dans la main pour maîtriser le grand gibier dans les Pyrénées-Orientales

La chambre d’agriculture fait un « constat inquiétant » aux vues des dégâts causés par le grand gibier sur les cultures du département. Lors de la réunion de ce jour qui s’est tenue en préfecture, il a été décidé de renforcer la charte signée en 2017 entre les services de l’État, les agriculteurs et les chasseurs. Objectif ? Lutter plus efficacement contre la prolifération du grand gibier, et prévenir les dégâts sur les cultures. En 2021, c’est la plaine du Roussillon qui est la plus impactée par les dégâts du sanglier.

En 2017, la chambre d’agriculture galérait. Depuis plusieurs années les populations de sangliers sont très importantes malgré les efforts consentis par les chasseurs pour réguler le développement de cette espèce qui tend à coloniser également de nombreux territoires de plaine. Aux dégâts sur prairies, vignes et grandes cultures viennent donc s’en ajouter d’autres sur cultures maraîchères, fruitières ainsi que d’autres productions spécialisées. Dans les hauts cantons le développement du cerf pose localement de grandes difficultés (en particulier sur la Cerdagne) et le chevreuil, également en forte expansion y compris sur la zone de plaine, est de plus en plus souvent à l’origine de dégâts, parfois conséquents, sur vignes et vergers. Depuis plusieurs années, la présence du grand gibier a des impacts significatifs sur les activités agricoles et le risque routier dans les Pyrénées-Orientales ».

Malgré la poursuite des activités de chasse durant les périodes de confinement, cette activité étant considérée comme d’intérêt public, la chambre d’agriculture précise que « la présence du grand gibier a des impacts significatifs sur les activités agricoles ».

Les actions décidées sont notamment :

  • Renforcer le dialogue entre les agriculteurs et l’association de chasse de leur commune. En effet, selon les participants à la réunion, il est important d’encourager les agriculteurs a déclarer très rapidement les dégâts sur les cultures afin d’agir vite et de mettre en place des battues.
  • Le constat a été également fait sur l’efficacité des actions de clôture et notamment de clôtures électriques.
  • Par ailleurs, le plan de chasse va être modifié afin de permettre un prélèvement, essentiellement de sangliers, plus important. Pour rappel, chaque année, les chasseurs prélèvent entre 10.000 est 11.000 sangliers dans le département. Insuffisant, selon les agriculteurs et les chasseurs, compte tenu de la capacité importante de reproduction de l’animal.
  • Enfin, et afin de limiter les lieux de prolifération, les champs en friches doivent être limités.

Relire notre dossier sur le sujet : Les sangliers trop déconfinés des Pyrénées-Orientales – 1er volet et volet 2 

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Arnaud Le Vu