Article mis à jour le 15 septembre 2020 à 18:47
Chaque soir, Made In Perpignan propose désormais son format « Zapping » à ceux désireux de balayer l’actualité en un clin d’œil. Du lundi au vendredi, entre 18h et 19h, nous vous compilerons les brèves de la journée ; ainsi que des résumés de nos articles publiés.
Nos articles du jour :
♦ La Generalitat de Catalunya s’engage à accueillir 120 réfugiés de l’île de Lesbos
Le gouvernement catalan s’engage à accueillir « au moins 100 réfugiés et 20 mineurs migrants ». Le gouvernement régional catalan en appelle « le gouvernement espagnol à s’offrir à l’Union européenne et au gouvernement grec pour participer en solidarité avec les autres États européens à la relocalisation de ces personnes après les incendies dans le camp de Mória ».
Alors que l’Europe s’est autocentrée sur la crise du Covid depuis début 2020, la crise des réfugiés n’a guère cessé ; créant de fortes tensions au sein des pays aux frontières extérieures de l’Europe, dont la Grèce. Pour rappel, depuis les accords de Dublin, les réfugiés sont retenus dans le premier pays européen. Charge à ce dernier d’instruire les dossiers de ces milliers de réfugiés ; mais aussi de les accueillir, et de les retenir dans l’attente d’étude de leur droit à asile en Europe.
Le Camp de Mória, qui accueillait selon le Haut-Comité au Réfugiés près de 12.000 personnes, a été complètement détruit par un incendie dans la nuit du 8 au 9 septembre. Depuis, un nouveau camp est en cours de construction ; à terme, il pourra accueillir 3.000 personnes. Dans l’attente, les populations sont dans le plus grand dénuement.
⊕ La France s’engage à accueillir « une centaine de réfugiés »
Pour le moment, les États européens s’engagent dans l’accueil des mineurs isolés. Le France, par la voix de son secrétaire d’État aux Affaires européennes, Clément Beaune, se dit prête « à accueillir, dans les prochains jours, une centaine de migrants parmi ceux qui ont vécu le drame du camp de Mória, notamment des mineurs isolés ».
Chercheur en sciences politiques, François Gemenne dénonce « l’absence d’une politique en matière d’asile et d’immigration ». Dans les colonnes du journal Libération, il déclare : « Comme aucun gouvernement européen ne veut les accueillir, on parque ces individus dans des camps aux frontières de l’Europe pour les rendre invisibles. On les laisse s’entasser en espérant que le problème disparaisse par lui-même. Sauf que c’est impossible ».
♦ Covid-19 – Les chiffres clés et derniers événements dans les Pyrénées-Orientales
Depuis le passage en zone rouge, notre département comptait hier 81,8 cas positifs pour 100.000 habitants.
- Le 13 septembre, 1.782 tests Covid-19 furent pratiqués dans le département.
- Selon Santé Publique France, le 10 septembre, 50 personnes étaient testées positives ; 72 la veille et 99 le 7 septembre. À titre comparaison, les Bouches-du-Rhône comptaient 568 cas quotidiens. Au niveau national, le même jour, 7.022 cas positifs étaient mis à jour.
- 11 personnes sont hospitalisées en aile Covid-19 à l’hôpital de Perpignan, dont 2 en service de réanimation.
- La préfecture rend obligatoire le port du masque aux abords de l’université ; mais aussi de l’école et des arrêts de bus de Saint-Féliu d’Avall.
- Cliquez pour connaître les lieux de prélèvement dans le département.
♦ Deux hommes armés arrêtés aux abords de deux écoles perpignanaises
Les faits se sont produits aux abords des écoles primaires et maternelles Sainte-Thérèse et Jordi Barre. Ce lundi matin, à l’heure de déposer les enfants à l’école, un important dispositif policier a été mis en place afin d’interpeller deux hommes ; dont un lourdement armé. Alors que des coups de feu retentissaient au rond-point des Baléares, la police a pris en chasse les individus.
La course-poursuite a pris fin près du Palais des Rois de Majorque à l’heure de l’accueil des élèves en classe. Les forces de l’ordre ont dû sécuriser les deux écoles créant une panique parmi les parents ; comme cette maman déclarant au micro de France Bleu Roussillon avoir immédiatement pensé à un attentat.
À la sortie de l’école Sainte-Thérèse ce lundi soir, le sujet était sur toutes les lèvres ; des enseignants aux parents, en passant par les enfants qui déclaraient avoir vu ce matin « un voleur arrêté par les policiers ». Depuis l’Assemblée Nationale, Louis Aliot, enjoignait via Facebook le premier ministre et le ministre de l’intérieur à « prendre leurs responsabilités« . Le nouveau Maire frontiste, qui a fait de la sécurité son cheval de bataille, a immédiatement convoqué une conférence de presse pour le mardi 15 septembre.
♦ Les Pyrénées-Orientales 1er département bio de France
Selon l’association CIVAM Bio66 (Centre d’Initiatives et de Valorisation de l’Agriculture Biologique et du Milieu rural), notre département compte 34% de surface utile agricole cultivée en bio. Les Pyrénées-Orientales caracolent en tête devant les Bouches-du-Rhône et les Hautes-Alpes ; la moyenne nationale de surface agricole en bio se situant en 2019 à 8,31%. Le nombre d’hectares cultivé en bio a doublé ces 5 dernières années ; atteignant 2,3 millions d’hectares en 2019 en France.
♦ Actions revendicatives contre l’injonction faite aux femmes de se couvrir
Après l’affaire des seins nus de Sainte-Marie de la Mer, priés de se recouvrir par des gendarmes trop zélés, ce sont les gardiens du musée d’Orsay qui ont demandé à une jeune femme de couvrir son décolleté. Là encore, les réseaux sociaux ont contraint ces gardiens de la pudeur à s’excuser face à cet excès de zèle fort déplacé. Ce week-end, les Femen, militantes féministes connues pour leurs actions chocs, ont choisi d’afficher leurs seins nus auréolés de messages revendicatifs dans ledit musée.
Au Barcarès, il y a également eu une tentative de revendication de la liberté des femmes à arborer fièrement leur poitrine à la plage. Or, dans les Pyrénées-Orientales, la démarche initiée hors de tout cadre associatif a été fort mal accueillie. Un groupe secret nommé « Liberté du Top Less » donnait rendez-vous ce dimanche 13 septembre sur la plage du Lydia au Barcarès pour réaliser une photo. L’un des administrateurs du groupe souhaitait dès le 28 août la bienvenue aux membres du groupe.
« Bienvenue à vous mesdames ! Car la Liberté n’a pas de prix ! Liberté aux seins nus sur nos plages françaises ! Car depuis toujours c’est un droit français ! Shooting géant en mode « Top Less » sur la plage ».
⊕ Démarche mal perçue par des militantes féministes
Particulièrement investi dans les luttes féministes, le groupe Jove Moviment Féministe de Perpignan s’insurgeait de cette initiative. « Une session revendicative mais où les militantes d’assemblées féministes n’ont pas été invitées? ( ça ne s’appelle pas appropriation de luttes, déjà ? ).
Outre l’absence de présence des associations féministes, le collectif s’interrogeait sur les porteurs du projet. « Pourquoi ne pas se renseigner un peu sur qui est derrière la caméra et quelles sont ses motivations ? Un shooting seins nus de femmes à initiative d’un monsieur qui se dit «artiste-photographe» ? Le collectif appelant à une grande prudence quant à l’usage fait des photos ainsi prises.« Où et comment seront publiées les images ? Qui aura les droits d’auteur ? ».
Au final, près d’une vingtaine de femmes se sont pliées à l’exercice ; ayant signifié leur accord pour la diffusion de l’image uniquement sur « les journaux, web médias et réseaux sociaux » avec néanmoins une toute petite réserve concernant l’usage : « uniquement pour la “cause du topless en toute liberté ».
♦ Les femmes Chefs d’entreprise partenaires de Visa pour L’image
Dans le cadre de ce nouveau partenariat, 70 femmes Chefs d’Entreprise et représentantes du monde économique ont accueilli le nouveau Préfet à l’Hôtel Pams.
L’occasion de rappeler la devise de l’association, « seules nous sommes invisibles, ensemble nous sommes invincibles ». Au-delà de ce moment pour tisser des liens et créer un réseau dans un esprit de sororité, les convives ont assisté à la projection de Visa pour l’image à la chapelle de la Funéraria. Pour rappel, pour cause de Covid, les projections de Visa pour l’image n’avaient pas lieu en direct.
♦ Agenda du soir – Les meilleurs athlètes de Freestyle à Canet-en-Roussillon
L’étape de Canet-en-Roussillon du Fise Expérience s’inscrit comme étape de Coupe de France ; avec donc la participation des meilleurs Riders français et étrangers avant de faire escale à Montpellier.
Rendez-vous au théâtre de la mer de Canet-en-Roussillon :
- Vendredi 18 septembre : Entraînements de 14 h à 19 h
- Samedi 19 septembre : Qualification pro et amateur de 10 h à 19 h
- Dimanche 20 septembre : Demi-finale et finales de 10 h à 18 h
♦ Notre article du jour résumé en 60 secondes
⊕ Toulouse, la locomotive de l’emploi régional
Sur les 306 zones d’emploi en France, 27 sont situées en Occitanie dont deux à cheval avec la région PACA. La zone Nord-du-Lot est la plus modeste et ne représente que 20.500 emplois. Sans grande surprise, dans la région l’emploi se concentre dans et autour des grandes agglomérations, dans les villes moyennes et sur le littoral. Peu d’habitants de l’agglomération toulousaine font le déplacement dans une zone d’emploi voisine pour aller travailler.
De ce fait, 95% des actifs qui résident dans la zone y travaillent aussi. Toulouse se démarque également par une présence élevée du secteur de l’industrie ainsi que des fonctions de fabrication, de conception et de recherche.
⊕ Toulouse et Montpellier captent 80% des emplois créés entre 2007 et 2017
Autre secteur bien présent à Montpellier, celui de la recherche et du développement . La zone de Montpellier est également l’une des zones les plus touristiques de la région. Ces deux zones apparaissent comme les moteurs de l’emploi régional. Elles apportent une croissance dynamique et représentent à elles seules 80% des emplois créés entre 2007 et 2017 dans la région.
Pour les zones d’emploi du littoral, celles de Sète, Narbonne, Béziers et Agde-Pézenas sont les plus touristiques.
⊕ La zone «autonome» de Perpignan
La zone d’emploi de Perpignan, la plus étendue du littoral, représente 7% de l’emploi régional ; ce qui la place au 3e rang après Toulouse et Montpellier. Fonctionnant de manière autonome, cette zone a une forte orientation touristique ; été comme hiver.
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