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Législatives 2017 : Candidature de Michel Roig et Scission des centristes avec Paris

Article mis à jour le 14 janvier 2017 à 18:15

Du mouvement ce week-end chez les centristes lors de la conférence de presse de Michel Roig qui a décidé de briguer la 2ème circonscription aux prochaines élections législatives. Hasard du calendrier, la décision par la Commission Nationale des Investitures des Républicains confirmant l’absence de candidats centristes dans le département provoque un divorce des alliés historiques. Car en réponse à cette décision nationale, Jacques Garsau, délégué départemental UDI66 et présent en soutien amical, a annoncé la présence de 4 candidats centristes pour l’Assemblée Nationale.


« Libéré de toute appartenance partisane »
Celui qui s’est engagé en 2011 aux côtés de Jean-Louis Borloo dans le Parti Radical puis dans l’UDI ne se retrouve plus dans les choix du parti centriste et notamment lors des primaires de la Droite. Il a choisi de prendre les choses en main et de se lancer dans la course à la députation « libéré de toute appartenances partisanes ». À l’instar d’Emmanuel Macron, qui revendique cette liberté, Michel Roig a fait le constat que « les partis politiques ne répondaient plus aux attentes des Françaises et des Français ». Michel Roig a rappelé son parcours politique local, notamment sur la liste victorieuse de Jean-Marc Pujol en 2014 et aux cantonales de 2015 en tant que suppléant de Richard Puly-Belli, élu d’opposition au Conseil Départemental.

L’UDI66 et le PR66 annoncent des candidats dans toutes les circonscriptions du département
Jacques Garsau, Président du Parti Radical de Droite, et délégué départemental de L’UDI 66, était initialement présent en tant que soutien amical. Mais coup de tonnerre en fin de conférence de presse avec l’annonce nationale de la confirmation des quatre candidats, tous issus du parti Les Républicains. Aucune place n’ayant été laissé localement aux centristes malgré les soit-disant discussions entre les états majors parisiens, Jacques Garsau lance un pavé dans la mare : « Nous prenons acte des investitures et si cela est confirmé, il y aura quatre candidats UDI pour les législatives. Nous sommes à ce jour également en discussion avec le mouvement En Marche ». Jacques Garsau n’a pas dévoilé pour le moment les candidats potentiels mais Michel Roig pourrait porter les couleurs de l’UDI dans la deuxième circonscription face à Fernand Siré.

Jean-Paul Alduy soutien de poids du mouvement En Marche !
L’ancien Maire de Perpignan qui a décidé d’abandonner tout mandat en mars 2014 est devenu, localement, l’un des soutiens les plus actifs d’Emmanuel Macron. C’est de la même façon qu’il soutien Michel Roig, car dit-il : « Il est temps que la jeunesse accède aux responsabilités publiques, ce que j’ai essayé de faire en descendant moi-même de l’estrade … avec un succès limité (convient-il). Chacun sait que je soutien Emmanuel Macron avec tous ceux qui veulent s’affranchir des positions partisanes et qui veulent se ranger du côté des progressistes plutôt que des conservateurs. Nous vivons un moment historique dans notre pays, les lignes sont en train de bouger et Michel (Roig), à son niveau, peut faire bouger les lignes ».

Une 2 ème circonscription traditionnellement à droite
Depuis 1988, elle n’a basculé à gauche qu’à deux reprises et son découpage administratif comprend le canton 1 de Perpignan (Quartier du Vernet) et les communes de Canet-en-Roussillon, Rivesaltes, Saint-Laurent de la Salanque, Sournia, Latour de France, St Esteve et St Paul de Fenouillet.

Fernand Siré est l’unique député sortant de la droite. Il brigue un troisième mandat bien qu’il ait annoncé ne vouloir en faire que deux. En Avril 2016, il avait précisé sa pensée indiquant qu’il n’avait pas fait deux mandats complets. En effet, depuis sa succession à Arlette Franco en cours de mandat, il n’a fait « qu’un mandat et demi ». De là, à comprendre qu’il laisserait son siège en cours de mandat, il n’y a qu’un pas….

Une deuxième circonscription dont le vote penche en faveur du Front National. Un Front National qui a contribué en 2012 à l’élection du député sortant, rappelait Louis Aliot lors de sa conférence de presse des voeux 2017 .« Il a été élu seulement grâce au désistement de notre candidate ». Irina Kortanek (qui a quitté le FN depuis), arrivée en 3 ème position, avait réuni 23,59% des suffrages au soir du premier tour. Elle s’était retirée malgré la possibilité de maintenir sa candidature au second tour, favorisant ainsi l’élection de Fernand Siré contre la candidate socialiste.

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Maïté Torres