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Une exposition européenne de photographies à découvrir à Céret

Une exposition européenne de photographies à découvrir à Céret

Depuis le 30 septembre et jusqu’au 11 novembre, le Centre d’Art et de Photographie Lumière d’Encre à Céret accueille son rendez-vous annuel : le Panorama de la Jeune Photographie européenne.

Cette exposition permet à de jeunes artistes récemment diplômés d’obtenir une belle visibilité. La plupart des photographes viennent du sud de la France et de la Catalogne. Ce projet, financé par l’Eurorégion Pyrénées-Méditerranée, est l’occasion de faire se rencontrer publics et artistes transfrontaliers.

Comment est née cette idée d’exposition à Céret ?

Transpyrénéenne Photographique est portée par trois acteurs transfrontaliers à Céret, Barcelone et Minorque et reconnus dans le champ de la photographie contemporaine. Ces trois acteurs – Lumière d’Encre, Es Far Cultural, IEFC – sont fortement impliqués dans la diffusion de travail d’auteurs : organisation de rencontres professionnelles, de médiations auprès des publics et de résidences d’auteurs. L’idée est de mettre en place une collaboration pour réunir leurs réseaux et que les publics rencontrent les artistes transfrontaliers.

Le projet s’articule autour de trois rencontres, dont l’une organisée à Céret. Les autres étant à Barcelone et Minorque. La mobilité des artistes et des acteurs culturels est souvent pénible ; la frontière est difficile à franchir, pour des raisons linguistiques ou en raison des difficultés d’accession au réseau culturel.

Transpyrénéenne Photographique a donc pour ambition de structurer un réseau d’acteurs du champ de la photographie contemporaine composé à la fois d’artistes, d’associations, d’écoles d’art et de photographie et d’établissements culturels de part et d’autre des Pyrénées, sans oublier les îles Baléares. Lumière d’Encre à Céret fait partie de ce projet.

Elena Godefroy, diplômée de l’ETPA de Toulouse

Elena Godefroy vient d’obtenir son diplôme à l’ETPA – Photographie & Game Design à Toulouse. Elle aime créer un univers irrationnel et poétique. Avec sa série Faut pas se laisser abattre , celle qui déclare « se poser de réelles questions sur notre manière de gérer la vieillesse », offre une vision poétique des personnes âgées.

Thelma Garcia, diplômée des Beaux-Arts de Nîmes

Thelma Garcia a obtenu en 2023 sont DNSEP à l’École Supérieure des Beaux-Arts de Nîmes. Elle cherche à changer le regard porté sur certaines situations, passées et actuelles, en passant par des images préexistantes et des formes graphiques. Son travail repose sur des logiques de collecte visant à créer des protocoles pour traiter les documents rassemblés. Avec À 42 plis, Thelma Garcia « se porte garante d’un effort à produire pour tenter de réaliser nos objectifs ».

Sergi Orovio, de l’IFEC à Céret

Cet artiste originaire de Barcelone travaille aujourd’hui dans les domaines de la publicité, des documentaires et de la mode. Sergi Orovio définit son travail comme « intime » et apprécié chaque moment du quotidien qui pourrait être immortalisé. Son projet Blanc sur noir est introspectif et met en avant une étape de la vie du photographe.

Jonàs Forchini, issu de l’ENSP d’Arles

Le photographe est installé à Arles et a pour sujet de prédilection les questions environnementales en milieu marin. Son travail tente de remettre en question une vision idéalisée des fonds marins. Avec sa série En apprentissage du trouble, il explique : « mon intérêt se porte sur des jugés réceptifs de la photographie sous-marine en privilégiant des plongées dans des milieux turbides où je mets à l’épreuve l’enregistrement photographique ».

Irene Monteagudo Tudela, étudiante à Grisart à Barcelone

Irene Monteagudo Tudela est une artiste complète avec le piano au centre de sa vie et la photographie comme passion. Son projet Un bisou et bonne nuit revient sur l’impact du décès de son père lorsqu’elle avait 4 ans. La photographe lui a construit une vie à partir d’images, de mots et de son propre reflet dans le miroir.

Lluc Pallicer Riberas, étudiant à Barcelone et lauréat de l’ESDIB de Palma

Le projet Coq – Une vie de combat de Lluc Pallicer Riberas vise à montrer au spectateur la vie d’un coq de combat, son éleveur et le lien entre humain et animal. Ces photographies n’ont pas le but de promouvoir ce que certains considèrent comme un loisir ou un sport, mais simplement de documenter cette réalité. Les clichés témoignent du soin que les propriétaires accordent à leurs spécimens.

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Pauline Garnier