Article mis à jour le 11 janvier 2024 à 11:10
Deux ans après la sortie d’études, les apprentis de niveau CAP à BTS sont nombreux à occuper un emploi salarié dans le secteur privé. Dans la majorité des cas, il s’agit d’un emploi en CDI. Ces diplômés de 2020 s’en sortent mieux que la génération précédente.
Couplé à l’obtention de la certification préparée, le niveau de formation élevé favorise l’insertion professionnelle. Toutefois, bien que toujours réel deux ans après la délivrance du diplôme, ce constat est plus marqué six mois après la sortie d’études.
Une amélioration de l’insertion qui ne comble pas les écarts
Parmi les apprentis en dernière année d’un cycle d’études de niveau CAP à BTS en 2019-2020 et sortis d’études en 2020, 73% sont en emploi salarié dans le secteur privé en juillet 2022. Cette proportion est similaire à la génération précédente (72%). Entre celles-ci, le taux d’emploi salarié dans le secteur privé augmente de 2% pour les détenteurs d’un CAP et de 1% pour les diplômés d’un baccalauréat professionnel ou un brevet professionnel. Il reste stable pour ceux ayant obtenu un BTS.
Le taux d’emploi salarié dans le secteur privé des apprentis deux ans après leur sortie d’études varie en fonction de leur diplôme. Il est de 68% pour les CAP, 74% pour les baccalauréats professionnels, 79% pour les brevets professionnels et 77% pour les BTS. Pour ces quatre certifications, le taux d’emploi des diplômés, 75%, est nettement supérieur à celui des non-diplômés, 66%. Les écarts d’insertion selon le diplôme sont moins importants 24 mois après l’obtention de la certification que 6 mois après.
En juillet 2022, la part des hommes en emploi salarié dans le privé est plus élevée que celle des femmes, 75% contre 69%. Cette différence s’explique en partie par une présence plus importante des hommes dans les formations du domaine de la production – 88% des sortants de ces formations – et des femmes dans les formations du domaine des services (63%).
Quel bilan à 6, 12, 18 et 24 mois ?
47% des apprentis occupent un emploi salarié privé à la fois à 6, 12, 18 et 24 mois après leur sortie d’études en 2020. 28% d’entre eux le sont auprès d’un seul et même employeur à ces quatre intervalles. 19% le sont auprès de deux employeurs distincts ou plus.
39% des diplômés sont au moins une fois en emploi et une fois sans emploi. 14% ne sont en emploi à aucune de ces dates. Une fois de plus, les situations varient selon la formation préparée. 17% des apprentis sortant en 2020 de CAP ne sont jamais en emploi à ces quatre échéances. Cette part descend à 13% pour les détenteurs d’un baccalauréat professionnel, à 10% pour ceux ayant obtenu un brevet professionnel et à 11% pour les diplômés d’un BTS.
Un long chemin vers le CDI
Deux ans après leur sortie d’études en 2020, 51% des apprentis sont en emploi salarié dans le secteur privé en CDI. Une nette amélioration puisqu’ils n’étaient que 35% 18 mois plus tôt, soit 6 mois après la sortie d’études. 80% des apprentis en CDI 6 mois après l’obtention de leur diplôme le sont également à 24 mois.
Ceux ayant un emploi salarié dans le privé hors CDI 6 mois après avoir décroché leur diplôme sont 48% à être en CDI à 24 mois. En ce qui concerne les apprentis sans emploi salarié privé 6 mois après leur sortie d’études, ils sont 26% à détenir un CDI dans le secteur privé, deux ans après leur diplôme.
Parmi les apprentis en emploi salarié dans le secteur privé deux ans après leur sortie d’études en 2020, 70% sont en CDI. Une proportion qui repart à la hausse après les années marquées par la pandémie durant lesquelles les employeurs avaient privilégié les embauches en CDD ou en intérim.
Un apprenti sur cinq reste sur le lieu de son apprentissage
Parmi les sortants de 2020, 27% sont salariés chez l’employeur qui encadrait leur apprentissage 6 mois après l’obtention de leur diplôme. Mais deux ans après la sortie d’études, cette part descend à 20%, une proportion proche de celle de la génération 2019 (19%).
La tendance à rester sur le lieu de son apprentissage est plus présente chez les apprentis issus de formations « Mécanique et structures mécaniques » et « Génie civil ». En effet, 24 mois après la sortie d’études, cela concerne 24% des diplômés de 2020 pour ces formations.
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