Article mis à jour le 1 décembre 2019 à 19:23
Jamais les médias nationaux ne se seront autant intéressés à Perpignan. Après, le JT de France 2, Le Journal du Dimanche, Le Figaro, c’est Paris Match qui consacre une page complète à Perpignan. Le sujet ? Le Castillet ? Les fêtes de Noël ? Que nenni, c’est le combat pour gagner la mairie qui anime les rédactions parisiennes.
Alors ? Tombera ? Tombera pas ? Les journalistes nous l’assurent, tous les appareils politiques ont l’œil rivé sur la première ville de plus de 100.000 habitants qui pourrait tomber dans l’escarcelle de Marine Le Pen.
Dans le dernier papier paru, un Louis Aliot sourire bienveillant, prenant la pose face au Castillet. Paris Match nous dépeint un candidat qui s’est affranchi sentimentalement et politiquement. Rappelant en quelques mots sa relation personnelle et politique avec Marine Le Pen et le Rassemblement National.
Le journal friand de love story, nous dévoile que le candidat Rassemblement National est « désormais installé à temps complet à Perpignan, où il vit avec sa compagne, artiste peintre ». Selon la journaliste, Louis Aliot « entame sa mue ». Pour illustrer ces propos, on voit ce dernier Louis Aliot en tenue casual et détendue.
Face à Louis, parce qu’après la lecture de cet article, on pourrait presque l’appeler Louis tellement nous sommes désormais proches, un maire de Perpignan, un peu engoncé dans son costume. Ici pas d’évocation de sa compagne, ni de sa vie personnelle, on reste à distance professionnelle, on se cantonne aux dossiers que l’on devine posés sur le bureau du maire.
Le journal qui a pour leitmotiv, le poids des mots le choc des photos, n’a jamais aussi bien porté son nom.
Lien vers l’article de Paris Match
♦ Les réactions à l’officialisation de la candidature de Jean-Marc Pujol ne se sont pas fait attendre
Olivier Amiel, ancien adjoint du maire sortant et candidat de droite sans investiture a été le premier à réagir. Il a diffusé sur les réseaux sociaux une photo de l’alterne de l’indépendant indiquant l’annonce de la candidature, d’un « Ok Boomer ».
Cette expression vise clairement à ringardiser la démarche de Jean-Marc Pujol. En effet, l’expression « Ok boomer » est particulièrement populaire sur internet. Elle vise à « tourner en dérision des jugements perçus comme dépassés ou condescendants, de la part de personnes âgées, particulièrement les baby-boomers » (Source Wikipédia).
Louis Aliot a, quant à lui, adressé sa réaction par mail. Ce dernier réagissait aux propos du néocandidat en s’interrogeant.
« Mais de quelle situation parle-t-il ? Le risque Aliot ? Mis à part la vague électorale qu’il risque de prendre en pleine figure, je ne vois pas très bien. Le risque pour Perpignan, ce serait sa réélection. Car c’est de son bilan que nous allons parler. Pas du mien »
Clotilde Ripoull, candidate sans étiquette se disait tout sauf surprise face à cette annonce. Elle poursuivait sa campagne annonçant l’inauguration prochaine de sa permanence électorale.
Silence radio du côté du candidat La République En Marche, également ancien adjoint de Jean-Marc Pujol et député de la 1re circonscription des Pyrénées-Orientales. Néanmoins les blogs réputés proches du candidat n’ont pas tardé à dégainer. Rappelant à grands coups de titres chocs les propos du maire sortant sur sa volonté de ne briguer qu’un seul mandat ou sa longévité en tant qu’élu de Perpignan.
Relire notre article sur l’annonce de candidate du maire sortant.