Article mis à jour le 8 septembre 2022 à 14:03
Dernière mise à jour vendredi 13 mai à 22h00
Après l’occupation de la permanence de Jacques Cresta le 11 mai les militants perpignanais du mouvement #NuitDebout ont décidé d’investir le conseil départemental le lendemain.
Malgré les menaces de faire appel aux forces de l’ordre émanant du chef de cabinet de la présidente du conseil départemental, le collectif des jeunes révoltés est parvenu a prendre contact avec Mme Malherbe. Le collectif lui a demandé sa position sur le 49-3 et cette dernière à répondu :
« Le 49-3 est un outil de la démocratie parlementaire, qui peut avoir son utilité, mais on pourrait réfléchir lors d’une prochaine mandature à voir si on le supprime ou pas, ou si on l’aménage. Etant sénatrice je ne suis pas concerné par le 49-3 qui ne s’applique qu’à l’assemblée nationale, il ne s’agit pas d’un déni de démocratie »
Désormais le collectif constate la « rupture avec les citoyens et une fermeture du dialogue. Majoritairement les jeunes, comme l’ensemble de la population, s’oppose à la loi travail et à l’utilisation du 49-3 ». Ils appellent à une intensification de la mobilisation et à « la signature d’une motion de censure populaire ! » Ci-dessous la vidéo de l’occupation du conseil département le 12 mai.
Alors que débutent les tractations autour d’une motion de censure « des gauches » à Perpignan le mouvement #NuitDebout a décidé de passer à l’action en occupant la permanence de Jacques Cresta afin de l’inciter à soutenir la motion de censure. À défaut de pouvoir réunir les 58 signatures nécessaires certains députés pourraient se laisser tenter de signer la motion déposée par la droite pour « censurer quand même » comme le préconise Jean-Luc Mélenchon sur twitter.
Une situation qui se crispe autour de l’utilisation du 49-3 pour éviter le débat parlementaire et plus généralement sur la vie des français que le mouvement #NuitDebout dénonce depuis le 29 mars. Localement quelques militants de ce mouvement ont occupé brièvement la permanence du débuté Jacques Cresta dans la matinée.
Kevin Courtois et une dizaine de participants du mouvement #NuitDebout de Perpignan ont décidé d’occuper la permanence de Jacques Cresta. Il déclarait sur les réseaux sociaux « Nous avons eu un contact téléphonique avec le député Cresta qui reste sur la position du gouvernement. Et qui ose parler de progrès social concernant la loi dite du « Travail« .
La menace du recours à la force et une discussion téléphonique aura suffit pour déloger les manifestants. Le député socialiste qui « sur la motion de censure, en tant qu’homme de gauche » ne mêlera pas sa voix à celle de la droite et de l’extreme droite « sur un texte de régression sociale tous azimuts ». Quant à sa position sur une éventuelle participation à une motion de gauche il « attends de voir la cohésion politique des frondeurs, s’il y en a une ».
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