Ce 25 septembre 2024, Louis Aliot et Frédéric Guillaumon, respectivement maire et adjoint au Commerce de Perpignan, ont dévoilé l’ouverture de la commission en charge de l’examen des futurs commerces qui s’installeront dans la rue des Augustins.
« Nous allons nous atteler à sélectionner des commerçants qui correspondront le mieux à l’image que l’on se fait de ce que doit devenir cette rue ».
Le dépeuplement commercial de la rue des Augustins est loin d’être un sujet nouveau. Certains se souviendront même d’une proposition qui avait été faite en 2019 pour qu’une grande enseigne de sport installée en périphérie choisisse cette rue qui relie la rue Foch à la place de la République. Cinq ans et une alternance politique plus tard, la rue des Augustins demeure un sujet de préoccupation pour la mairie de Perpignan.
Une grande partie des locaux de la Rue des Augustins seront municipaux
Si les rideaux de fer tirés font légion sur cette artère, la ville de Perpignan a décidé de sortir le chéquier et de se porter acquéreur de plusieurs commerces. Après les travaux de voirie, et l’achat d’une première tranche de 12 locaux commerciaux vacants sur les 50 identifiés, il est désormais de trouver des occupants pour ouvrir ces boutiques. La livraison des travaux de réhabilitation de ces locaux est prévue pour fin 2024, début 2025. En parallèle, la mairie lance la procédure pour sélectionner les projets commerciaux. Frédéric Guillaumon insiste ces nouveaux commerces ne doivent en aucune façon entrer en concurrence avec les boutiques déjà installées en cœur de ville de Perpignan.
Si l’élu au Commerce refuse de dévoiler le nombre de candidatures, il assure que le nombre de porteurs de projets est supérieur à celui des locaux vacants. L’élu a aussi dévoilé les conditions attractives et notamment sur le prix de location de 7,5 euros par mètre carré. Compte tenu de la taille réduite des locaux, le montant du loyer devrait être bien inférieur à 500 euros par mois.
« Nous avons mis en place un appel à manifestation d’intérêt afin de pouvoir ajouter des critères de sélections. Au départ, on pensait à des activités de brocante, d’antiquité et tout ce qui tourne autour des métiers d’art. » Mais les candidats doivent aussi afficher un certain équilibre financier précise l’élu. « Il ne s’agit pas non plus de sélectionner des porteurs de projets et des entreprises trop fragiles qui baisseraient les rideaux au bout de quelques mois d’activité. »
Si cette première phase doit permettre l’ouverture des 12 premiers commerces, la ville de Perpignan a identifié 50 des 75 locaux vacants de la rue des Augustins.