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À Perpignan, le Médiator ferme ses portes pour revêtir « un nouveau costume »

ILLUSTRATION ELMEDIATOR

Article mis à jour le 15 février 2024 à 16:39

La « salle des musiques actuelles » de Perpignan fermera ses portes fin mai 2024 pour d’importantes rénovations. La réouverture de la salle perpignanaise est prévue pour début 2025. En attendant, certains concerts seront délocalisés au théâtre de L’Archipel.

Inaugurée en 1997, la salle du Médiator a besoin d’un «nouveau costume»

Nommée directrice de l’Archipel de Perpignan, dont dépend la salle du Médiator, Jackie Surjus-Collet a annoncé ce 8 février la fermeture, dès le mois de mai 2024, de la salle de concert en centre-ville. En cause, des problématiques de renouvellement de l’air et une performance énergétique à revoir. Jackie Surjus-Collet s’est voulue rassurante en annonçant cette fermeture pour travaux.

«Nous fermons à la fin de la saison, et nous rouvrirons la partie club dès le mois de novembre 2024.» L’ensemble des rénovations devraient être achevées pour le début d’année 2025. «On rouvrira avec un tout nouveau Médiator, pour un meilleur accueil du public et des artistes.» La directrice dévoile d’ores et déjà une grande et belle soirée pour fêter «le nouveau costume» de la salle des musiques actuelles de Perpignan. Le montant prévisionnel des travaux est de 600.000 euros HT.

«La salle est une boîte dans une boîte»

Selon le Moniteur de l’époque, magazine de référence dans la construction du cadre de vie en France, le choix politique de l’emplacement du Médiator engendrait plusieurs contraintes. En effet, Le Médiator devait s’insérer dans le tissu urbain du cœur de ville – à la place de l’ancien cinéma «Saint-Georges» construit avant guerre – à proximité de commerces et de logements. L’impératif principal était que le volume du son des concerts ne gêne pas le voisinage. Le journal rappelle que l’opération fut réalisée en deux tranches dans les années 90, avec un investissement de 13 millions de francs, rien que pour la salle de concert.

«Les quatre murs du bâtiment, constitués de briques et de galets, n’ont pas été utilisés comme porteurs mais comme un des constituants de la barrière phonique. La salle est une boîte dans une boîte », résumait l’architecte Michel Salsas, choisi pour assurer une mission complète.

La toiture du bâtiment ne repose pas sur la structure extérieure, afin d’éviter notamment la transmission du son. La nef centrale s’appuie sur six poteaux métalliques de plus de 13 mètres de haut, remplis de béton. Ces derniers supportent chacun une charge de 32 tonnes et sont placés en fonction des issues de secours, de la position des équipements thermiques et de l’accès à la scène.

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Maïté Torres