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Agissons appelle à la prudence sur le « Puy du fou » catalan

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Article mis à jour le 21 juin 2024 à 21:47

Agissons » appelle à la prudence sur le projet de parc à thème du maire de Perpignan. Syndicat Sud, CGT, les combats syndicaux de la rentrée. Rentrée politique de l’extrême gauche dans le département.

« Puy du fou catalan », le mouvement « Agissons » appelle à la prudence

Il semblerait que le mouvement porté par Joan Nou, candidat aux départementales, veille sur les réseaux sociaux. Ils sont nombreux à suivre les pérégrinations de Louis Aliot à Tolède en Espagne. Louis Aliot publiait ce 20 août, « Tolede/España : Une visite exploratoire et pleine d’enseignements pour cette première visite au – Puy du Fou – España ! (…) Notre Roussillon, la Catalogne du Sud et le Sud de la France méritent aussi un grand parc culturel et historique tant notre histoire est riche et notre culture à faire découvrir. Cette année sera celle de l’officialisation du lancement de notre parc au Sud.….Endavant !« 

Le mouvement Agissons qualifie les parcs à thèmes historiques (Tolède ou Puy du fou) de « succès indéniable ». Il rappelait que Louis Aliot avait évoqué ce projet lors de la campagne municipale, se faisant tacler au passage par le détenteur de la marque « Puy du fou ». Mais Joan Nou s’interroge. « Va-t-on encore sacrifier des terres cultivables pour installer ce type de structure ? Va-t-on respecter l’Histoire de notre territoire dans sa globalité ? Et bien d’autres… ». Agissons précise ne pas être contre le projet à la condition « que l’ensemble des acteurs travaillent  main dans la main » pour mettre en avant l’Histoire de ce département, qui a été autrefois la capitale d’un royaume prospère, celui de Majorque ».

Les combats syndicaux de la semaine

Ce 19 août, la section santé hôpital de la CGT a adressé à la direction de l’hopital de Perpignan une lettre indiquant dès le 26 août une grève illimitée des personnels soignants du service de réanimation. Parmi les revendications portées par le syndicat sont :

  • Reconnaissance de la spécialité de l’exercice de réanimation ;
  • Revalorisation salariale ;
  • Déplafonnement des heures supplémentaires, avec majoration et exonérations fiscale de ces heures ;
  • Ou encore le respect du ratio soignants/patients.

Le syndicat Sud, via sa page Facebook, a lui choisi de défendre les agents de la ville de Perpignan qui travaillent au musée Rigaud. En effet, il semblerait que par une note du 21 juillet, Pascale Picard, directrice du musée, aurait demandé aux agents de « privilégier les chaussures de ville et non les baskets« . Le syndicat accompagne son post d’une photo de la directrice arborant des baskets blanches devant le musée. André Bonet, élu en charge de la culture  est nommé dans la publication afin de l’informer de la situation. Le syndicat précise : « Dans cette même note de service, la directrice du musée propose des tabourets de repos en remplacement des chaises, mais à utiliser seulement en dehors de la présence du public… Nouveau hic, madame semble fâchée avec le Code du travail. Mais ce n’est pas grave, chez SUDCT66 les textes c’est notre Dada. Un indice : Art R4225-5 ».

Rentrée politique du Parti de gauche 66 et de la France Insoumise

Lors d’une réunion, à Thuir, ce 24 août Francis Daspe, co-secrétaire du PG66 et René Révol, maire de Grabels, ont abordé la mise en place de la nouvelle stratégie en vue de l’élection présidentielle de 2022. Objectif ? « Renverser la table », organiser « une révolution citoyenne ». En clair, « mettre en place une politique de rupture radicale », et ce, grâce à « l’union citoyenne ».

Pour René Révol, « la révolution citoyenne part de l’idée simple que reconduire à l’identique l’existant n’est plus possible. La situation exige par conséquent des bouleversements majeurs et des ruptures significatives ».

Francis Daspe de tente de définir la nécessité d’une union citoyenne. Il s’agit « de chercher à fédérer le peuple sur des causes d’intérêt général de préférence aux tentatives de rassembler la gauche sur le mode cartel et au final sur le plus petit dénominateur commun. Dans cette configuration, l’opposition majeure oppose les oligarchies au peuple, ce qui permet de revigorer la réalité d’une lutte des classes pour laquelle le vieux clivage gauche / droite n’est plus opératoire car une partie de la gauche a changé de camp ».

// Les derniers Pol’Hebdo

Image de Une : Médiévales 2017 à Perpignan

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Maïté Torres