Article mis à jour le 10 novembre 2023 à 11:25
La nouvelle équipe à la tête de la Mairie s’est pliée au rituel des visites des écoles de Perpignan. Au programme du Maire et des 4 adjoints dédiés à l’enfance, l’éducation ou la jeunesse : visite des locaux, rencontre avec les enseignants, les personnels techniques et les parents d’élèves.
♦ La mairie de Perpignan a commandé 23.000 masques en tissus dans le cas où le protocole sanitaire rendrait obligatoire le port du masque dès six ans
À l’école Romain Rolland, Louis Aliot a ouvert la conférence de presse en précisant qu’il s’agissait d’une rentrée dans « des conditions pas faciles. Même si le nécessaire a été fait, nous sommes tributaires des mesures prises par le gouvernement ». La municipalité a souhaité anticiper un changement des mesures sanitaires imposées. Et tout comme la Région ou le Département ont pourvu les élèves en masque, Louis Aliot a souhaité en faire de même pour « les tout-petits ».
« Nos enfants à Perpignan sont bien protégés pour cette rentrée ; en ayant toujours un œil vigilant sous la responsabilité du personnel enseignant et du personnel technique ». Le Maire de Perpignan d’insister : « tout le monde a intérêt à ce que cette rentrée se passe dans les meilleures conditions. La situation est déjà tellement compliquée sur le plan économique et social que tout le monde joue le jeu dans tous les services et toutes les collectivités » .
♦ Augmentation de la fréquence des nettoyages et lieu d’accueil de jour
Parmi les mesures barrière, les écoles ont augmenté la fréquence de nettoyage des locaux et des surfaces dites « contact ». Outre le nettoyage quotidien en fin de journée, les équipes de maintenance désinfectent toutes les surfaces contacts (tables, chaises, portes, poignées…).
Dans le cas d’une fermeture de classe ou d’école décidée par les autorités, la mairie met en place un lieu pouvant accueillir les enfants de parents qui travaillent. Le lieu choisi par la mairie serait le Mas Bresson.
♦ Round d’observation pour le Projet Éducatif Local
Certes l’éducation nationale décide du contenu des enseignements dispensés en classe. Il n’en demeure pas moins que la municipalité peut insuffler une certaine dynamique ; notamment via les activités périscolaires mises en place. Mais pour Sophie Blanc, il faut d’abord faire un état des lieux des activités en place aujourd’hui. « Pour l’instant on n’arrête rien ! D’abord, on étudie ce qui se fait. Ensuite, on ira à la rencontre des intervenants pour les soutenir ou pas. Et mettre une touche personnelle en matière de soutien scolaire, de culture… de ce qu’on aura envie d’insuffler. »
Qu’est ce qui change avec la nouvelle municipalité ? Sophie Blanc, adjointe à l’éducation rétorque : « vous savez, nous avons le même objectif que tout le monde, l’intérêt de l’enfant. Nous amenons un œil extérieur, un œil nouveau ; nous arrivons sans a priori. Et nous ne perdrons pas de vue cet objectif. Certains projets continueront ; mais il faut quand même que l’on étudie certains projets qui coûtent cher à la ville. Sont-ils utiles, justifiés ? ». Celle qui est aussi élue d’opposition au Conseil Régional, insiste, « il s’agit d’un travail en concertation ».
Selon Louis Aliot, aujourd’hui à Perpignan, le périscolaire englobe principalement du sport, de la pédagogie sur l’environnement, de la culture… « Tout cela va rentrer en discussion avec les gens concernés dans le dialogue ».
♦ Réunion rapide de tous les acteurs qui œuvrent dans l’école de la Miranda
Le maire frontiste de Perpignan a également prévu de réunir l’ensemble des acteurs qui interviennent sur l’école de la Miranda. L’école au cœur du quartier Saint-Jacques souffre d’un manque de mixité criant ; et l’absentéisme* des enfants ne permet pas l’acquisition des savoirs fondamentaux.
*Un absentéisme qui peut atteindre 80% des enfants le matin.
