Article mis à jour le 19 septembre 2023 à 16:33
Au programme de la revue de presse du 10 septembre 2023 ? Visa pour l’image Perpignan, fenêtre sur monde. Les petits perpignanais porteront-ils l’uniforme ? Et Perpignan la catalane devant la justice.
Vous l’avez manqué ? Lire ou relire la revue de presse du 3 septembre 2023.
Visa pour l’image à Perpignan, quand notre fenêtre s’ouvre sur le monde
Le Monde / À Visa pour l’image, la révolte iranienne vue de l’intérieur
Le festival de photojournalisme de Perpignan présente une exposition consacrée aux photos d’amateurs rassemblées par deux journalistes du « Monde ». Pour une fois, ce n’est pas un photographe connu qui a les honneurs de l’affiche du festival de photojournalisme de Perpignan, qui propose sa trente-cinquième édition cette année. L’image est signée d’un amateur – ou d’une amatrice – restée(e) anonyme, et la photo est même de piètre qualité. « Les imprimeurs n’étaient pas très contents de mon choix », reconnaît Jean-François Leroy, directeur du festival, qui a tenu à cette image emblématique du soulèvement populaire qui ébranle l’Iran depuis l’automne 2022.
La Croix / Exposition : « Visa pour l’image » zoome sur le climat
Cinq des 24 expositions gratuites du festival international de photojournalisme de Perpignan, qui se déroule jusqu’au 17 septembre, sont consacrées au dérèglement climatique et son impact. C’est dans la chaleur de cette fin d’un été marqué par les canicules qu’a commencé, samedi 2 septembre, Visa pour l’image. Pour sa 35e édition, le festival du photojournalisme ouvre grand les yeux sur le dérèglement climatique. Sur les 24 expositions, en accès gratuit, cinq abordent de front la question.
France Info / La chouette Harriet, symbole d’un désastre écologique dans le regard du photographe Nick Brandt, exposé à Perpignan
Cette année, l’impact du réchauffement climatique est dans le viseur d’une quinzaine de photographes exposés à l’occasion de la 35e édition de Visa pour l’image, à Perpignan. Parmi eux, le Britannique Nick Brandt et son éloquente série « The Day May Break ». Au cours de son périple au Zimbabwe et au Kenya en 2020, le photographe britannique Nick Brandt a pris des clichés de personnes durement touchées par le changement climatique.
Ces rescapés ont survécu aux sécheresses, aux inondations, aux incendies… Ils ont tout perdu mais sont vivants et doivent s’adapter. The Day May Break (traduisez « Le jour peut se lever ») est le titre de cette série en trois chapitres que Nick Brandt a signée. Le photographe de renommée internationale présente des portraits de personnes mais aussi d’animaux victimes de la dégradation et de la destruction de l’environnement.
RFI / Photographie: Virginie Nguyen Hoang reçoit un Visa d’Or pour son webdocumentaire sur l’Ukraine
Le webdocumentaire de Virginie Nguyen Hoang réalisé en Ukraine auprès des populations civiles est intitulé « La vie sous le feu de la guerre ». Le Visa d’Or de l’information numérique Franceinfo lui a été décerné jeudi 7 septembre à Perpignan dans le cadre du festival Visa pour l’Image. Plusieurs médias du service public sont associés à ce prix parmi lesquels France Médias Monde, dont fait partie RFI.
Les petits Perpignanais porteront-ils l’uniforme ?
Libération / Uniforme à l’école, le retour de la «réactitude»
De la droite à la macronie, tout le monde vante «le retour de l’uniforme» à l’école dans le sillage de l’extrême droite. Sauf qu’il n’a jamais été obligatoire sur les bancs de l’école de la République. Il s’agit d’une reconstruction mensongère du passé au service d’un projet réactionnaire. (…)
Il en va ainsi de l’uniforme à l’école. La vulgate habituelle (et pas nouvelle) de la droite, de Ségolène Royal mais aussi de la macronie girouette, c’est de proposer cette idée géniale : «Le retour de l’uniforme à l’école». Ainsi, dans les pas d’Eric Zemmour pendant la campagne présidentielle, après Louis Aliot, le maire RN de Perpignan, tout ce beau monde vante aujourd’hui le «retour» de l’uniforme. Le président de LR, Eric Ciotti, appelle le gouvernement à «généraliser le retour de l’uniforme». Zemmour, Ciotti et les autres se souviennent certainement de leur enfance, quand, chaque matin, ils revêtaient leur bermuda et leur veston bleus ou gris pour aller à l’école.
«Perpignan la catalane» devant la justice
Le Parisien / À Perpignan, « le maire montre un acharnement viscéral anti-catalaniste »
Même si le maire Louis Aliot (RN) préfère parler de « Perpignan la rayonnante », à qui donc peut appartenir la jouissance de la marque déposée « Perpignan la Catalane » ? À la ville elle-même qui l’a abandonnée en 2021 ? Ou bien à une association qui l’a enregistrée le plus légalement du monde à l’INPI en 2023 ? La bataille autour de la marque « Perpignan La Catalane » est lancée : frontale, juridique, politique, forcément et un peu surréaliste. Le maire RN Louis Aliot vient s’assigner devant le tribunal judiciaire de Marseille (Bouches-du-Rhône) l’association locale « Perpignan la catalane » fondée au printemps dernier.