Article mis à jour le 7 septembre 2022 à 14:05
Vous l’avez manquée ? Relire la précédente revue de presse.
♦ Les entreprises catalanes à l’honneur
⊕ Challenges / Rentrée scolaire: la folle histoire des capteurs de CO2
Jean-Michel Blanquer a demandé la généralisation des capteurs de CO2 dans les classes. L’occasion pour les collectivités locales de soutenir un produit fabriqué en France. Mais la tentation pour les mairies d’acheter chinois, jusqu’à dix fois moins cher est grande. (…) Pour l’heure, les rares PME à pouvoir produire 100% en France sont en ordre de marche. Pyrescom, entreprise familiale de 75 salariés à Perpignan reconnaît que son carnet de commandes a explosé ces derniers mois.
« Nous étions sur un rythme de fabrication de 2.000 capteurs par an mais cette année nous pourrions approcher les 10.000 », avance Alice Guichet, la présidente de l’entreprise. La PME qui a doublé son chiffre d’affaires en dix ans, va d’ailleurs s’agrandir et construire un nouveau site de production dans le cadre d’une aide de France Relance dont elle attend toujours l’arbitrage.
⊕ L’Usine Nouvelle / Diam Bouchage renforce sa capacité de production à Céret
Leader mondial des bouchons en liège technologique, Diam Bouchage injecte 3,5 millions d’euros dans de nouveaux équipements pour augmenter la capacité de production de son usine de Céret, dans les Pyrénées-Orientales. Cet investissement, opérationnel dès 2022, est soutenu par France relance.
♦ Malaise chez les enseignants et chez les parents ?
⊕ Les Echos / Rentrée : les jeunes profs épuisés de plus en plus nombreux à démissionner
Depuis une petite décennie, les enseignants français démissionnent de plus en plus, et de plus en plus jeunes. L’augmentation est lente, mais constante. Comment expliquer ces départs hâtifs, parfois avant même leur titularisation ? (…) Primaires ou secondaires, tous les niveaux semblent concernés. Dans les Pyrénées-Orientales, les démissions d’instituteurs flambent, passant de 2 en 2018-2019 à 19 l’année scolaire dernière (soit +850 % entre 2019 et 2021), selon le syndicat SNUipp-FSU interrogé par nos confrères de L’indépendant . « C’est une hécatombe », a commenté dans les colonnes du journal local le cosecrétaire départemental de l’organisation.
⊕ France Info / Ces enfants de plus en plus nombreux qui quittent l’école de la République
L’école est le témoin des clivages qui marquent la société. L’instruction en famille et les écoles hors contrat, qui échappent à la mainmise de l’État, se multiplient. Il s’y côtoie le meilleur mais aussi parfois le pire. (…) On rencontre le même problème avec des enfants de populations culturellement éloignées de l’école. C’est notamment le cas dans la communauté des gitans sédentarisés de Perpignan, par exemple, où l’idée que l’école publique peut servir de ciment de la société a encore du mal à s’imposer.
♦ Perpignan, haut lieu de la contestation des anti-pass
⊕ Le Monde / Etre journaliste par temps de manifestation : « On s’est fait traiter de raclures, et j’en passe… »
Intimidations, invectives, coups… Les violences contre les journalistes, fréquentes depuis l’émergence des « gilets jaunes », ont émaillé les mobilisations contre le passe sanitaire cet été. Les rédactions cherchent la parade. (…)
La liste des incidents, plus ou moins graves, qui ont émaillé l’été, le prouve : personne n’y échappe. Ni les journalistes des stations locales – jet d’œufs sur la vitrine de France Bleu Belfort-Montbéliard le 31 juillet, insultes proférées devant France Bleu Roussillon à Perpignan, ainsi qu’au siège de France 3 Caen le 14 août –, ni ceux de France Télévisions – coups de pied donnés à des reporters de France 2 à Marseille, le 24 juillet –, ni la presse écrite – tentative d’intrusion dans les bureaux de L’Est républicain, locaux du Dauphiné libéré tagués le 31 juillet, éparpillement de journaux devant L’Indépendant, à Perpignan, le 21 août, ni les agences de presse – crachats et insultes à deux consœurs de l’Agence France-Presse (AFP) à Paris, le 31 juillet.
♦ La LGV Perpignan-Paris à nouveau sur les rails
⊕ Le Parisien / La grande vitesse fonce vers Perpignan
projet, la ligne à grande vitesse Montpellier-Perpignan vient de cranter la vitesse supérieure. Le tour de table financier a été bouclé. Les collectivités territoriales directement concernées (région Occitanie, les départements de l’Hérault, de l’Aude, des Pyrénées-Orientales, l’intercommunalité de Montpellier, Sète, Béziers, Narbonne, Carcassonne, Perpignan) par ce chantier titanesque (6,2 milliards d’euros, estimation 2020) maintes fois reporté se sont solidairement engagées à financer 40 % des travaux.
♦ Perpignan et Marseille, mêmes causes pour mêmes effets
⊕ Libération / Marseille : contre la drogue, des plans dans l’impasse
Les stratégies se succèdent dans la préfecture des Bouches-du-Rhône pour freiner la vente de produits stupéfiants et les violences qu’elle entraîne. Sans succès. (….) «Au bout de l’entonnoir» Les lacunes sont tout aussi criantes à la juridiction interrégionale spécialisée (Jirs), où seuls huit juges d’instruction sont chargés de traiter les affaires de criminalité organisée les plus complexes. Un chiffre ridiculement bas au regard de l’ampleur des dossiers et de l’immensité de la zone à couvrir, qui comprend Marseille et ses cités, mais aussi la Corse et des villes comme Nice, Toulon ou Perpignan, autres hauts lieux du trafic de drogue.
♦ Retour sur la semaine de Visa pour l’Image
⊕ RFI / Photojournalisme: Visa d’or News pour un photographe anonyme birman
Le festival international de photojournalisme a remis ce samedi 4 septembre à Perpignan le Visa d’or News à un photographe resté anonyme pour des raisons de sécurité, récompensant son travail sur la «révolution du printemps» en Birmanie. «Garder l’anonymat d’un photographe n’est pas une décision que nous prenons à la légère, et elle est toujours liée à la sécurité de nos collaborateurs qui est notre priorité», a indiqué à l’AFP Mikko Takkunen, un responsable Photo pour l’Asie du New York Times, venu récupérer le prix à sa place.
⊕ The Hindu / Anonymous Myanmar photographer wins major photojournalism award
A Myanmar photographer won the top award on September 4 at photojournalism’s biggest annual festival for his coverage of the troubled nation’s pro-democracy protests and bloody military crackdown. The photographer, who remained unnamed for security reasons, scooped the Visa d’Or for News, the most prestigious award handed out at the « Visa Pour L’Image » festival in Perpignan, southwestern France.
⊕ Nice Matin / Fuir guerre, climat ou pauvreté… Derrière le « migrant », mille histoires
Fuir les bombes, les persécutions, les sécheresses ou les inondations… Aux quatre coins du monde, des photojournalistes ont posé leur objectif sur ces hommes et femmes en quête d’un ailleurs plus clément, dévoilant « à hauteur d’homme » les histoires de ceux communément appelés « migrants ». « Pour moi ce sont les héros du 21e siècle: ces personnes prêtes à tout lâcher, jusqu’à leur vie, dans le seul but de vivre mieux », affirme sans réserve Olivier Jobard, l’un des exposants au festival international de photojournalisme Visa pour l’image à Perpignan.
⊕ Le Figaro / «Allô bureau bobo» chroniques du télétravail
Pendant plus d’un an, et bien avant la Covid-19, le photographe Jérôme Gence s’est intéressé à la démocratisation de ces nouvelles méthodes de travail. Un regard exposé au festival Visa pour l’image.
⊕ Le Monde / 200 photographes concernés par la commande publique de l’Etat
Le projet, doté de 5,5 millions d’euros, concernera des photojournalistes ou des photographes documentaires qui seront chargés de faire une « radioscopie de la France à l’aube des années 2020 ». La grande commande publique promise pour aider les photographes se précise. La ministre de la culture, Roselyne Bachelot, l’avait annoncée le 5 mai, lors des Etats généraux de la photographie, et dévoilé un montant conséquent de 5,5 millions d’euros sur deux ans. Elle en a précisé les contours, lundi 30 août, alors que se lance le festival de photojournalisme Visa pour l’image, à Perpignan.
♦ Culture et sport dans les Pyrénées-Orientales
⊕ France Info / L’œuvre picturale et photographique méconnue de l’écrivain Claude Simon se dévoile à Collioure
Le musée d’art moderne de Collioure propose jusqu’au 19 septembre 2021 l’exposition « Claude Simon, de l’image à l’écriture ». « L’écrivain, c’est celui qui travaille son langage […] le sujet d’un roman, c’est l’écriture ». C’est ainsi que Claude Simon (1913-2005) exposait avec beaucoup de rigueur sa conception du métier d’écrivain. Prix Nobel de littérature en 1985, le Catalan originaire de Perpignan fut d’abord peintre et photographe avant d’être écrivain. Cet été, le musée d’art moderne de Collioure dans les Pyrénées-Orientales met en lumière ses œuvres, elles n’avaient jamais été exposées.
⊕ 20 Minutes / Top 14 : Chaud devant ! Perpignan revient dans l’élite pour effacer le « traumatisme » de sa dernière saison dans l’élite
Hors de Catalogne, un exercice 2019-2020 arrêté pour cause de Covid puis le zéro pointé d’Agen la saison dernière ont estompé le souvenir du fiasco perpignanais en 2018-2019 : deux petites victoires en Top 14 et un retour immédiat en Pro D2. Mais du côté du stade Aimé-Giral, le souvenir continue à hanter les esprits au moment de retrouver l’élite, samedi à Brive. « Le traumatisme est toujours là, confirme Régis Fior, président des Farfadets, l’un des nombreux groupes de supporteurs de l’Usap. Même si aujourd’hui, le club semble mieux armé et avoir un peu plus de bouteille. »
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