Article mis à jour le 29 octobre 2024 à 08:44
♦ « Le » ou « la » Covid : ce que disent les Français
Selon l’institut IFOP, « près d’un an après l’invasion du terme « Covid-19 » dans toutes les conversations, la question de son genre ne semble toujours pas avoir été tranchée : dit-on « le » ou « la » Covid ? En dépit d’une coexistence des deux genres de « Covid » dans la sphère médiatique, avec d’un côté des quotidiens nationaux restés sur le masculin issu de l’usage initial et, de l’autre, les autorités ayant opté pour le féminin depuis plusieurs mois, les Français ne se sont pas divisés sur la question. Plutôt que de constituer deux blocs d’importance égale, ils disent « le » (81%) tout en croyant dans la normativité du « la » (77%).
Derrière cette attitude au demeurant paradoxale, un aspect pourtant courant de la vie de la langue : l’écart entre ce qu’on dit et ce qu’on estime qu’il faudrait dire. Mais pour quelles raisons ? Principal motif pour lequel les tenants « du » Covid l’emploient au masculin : son usage au tout début de la pandémie, « déterminant » pour 38% d’entre eux, devant une sonorité du masculin considérée comme meilleure (31%) et l’alignement du genre de Covid sur celui de « coronavirus ». Autrement dit, les raisons déterminantes de l’emploi de Covid au masculin sont avant tout liées à l’usage et la familiarité avec cette forme.
♦ Les atteintes à caractère raciste, xénophobe ou antireligieux en 2020
Selon le Service statistique ministériel de la sécurité intérieure, en 2020, les services de police et de gendarmerie nationales ont enregistré 11.300 infractions ; infractions qui se répartissent à parts égales entre crimes et délits (5.500) et contraventions (5.800) commises en raison de l’ethnie, de la nation, d’une prétendue race ou de la religion (« à caractère raciste »), sur l’ensemble du territoire français. Près de 65 % des crimes ou délits « à caractère raciste » sont des injures, provocations ou diffamations publiques. Par rapport à 2019, le nombre de crimes ou délits « à caractère raciste » enregistrés en 2020 par les forces de sécurité est en légère baisse (-2%) tandis que celui des contraventions a augmenté (+12 %).
♦ Nos colonnes sont ouvertes ; vous pouvez nous aider à les remplir !
Alors que se profile la semaine d’éducation et d’actions contre le racisme et l’antisémitisme, Made In Perpignan lance sa rubrique « Colonnes d’expression » pour accompagner les jeunes dans leurs envies de se raconter et de témoigner des discriminations racistes, antisémites mais aussi anti-LGBT. Jeunes ruraux, urbains, étudiants, lycéens, travailleurs, chômeurs, riches, pauvres, engagés ou non… Ils ont tous quelque chose à raconter !
Régulièrement en 2021, nous publierons leurs témoignages (textes, images, stories) qui seront réalisés en atelier avec l’aide de nos journalistes. De quoi offrir un panorama original et vivant du quotidien de la jeunesse en France confrontée à ces discriminations. Vous pouvez donc largement parler de ce projet (qui a reçu le soutien de la DILCRAH pour 2021) dans votre entourage. Merci d’avance à tous.
♦ Eric Zemmour / Cnews : Le Département des Pyrénées-Orientales salue la sanction
« Le Département des Pyrénées-Orientales salue la décision du Conseil supérieur de l’audiovisuel qui sanctionne la chaîne Cnews d’une amende de 200.000 euros pour les propos tenus par M. Eric Zemmour, le 29 septembre 2020. Dans sa décision, le CSA précise que ces propos sont « de nature à inciter à la haine envers les mineurs étrangers isolés et ont véhiculé de nombreux stéréotypes particulièrement infamants à leur égard, de nature à encourager les comportements discriminatoires. » Le 2 octobre 2020, le Département avait porté plainte contre M.Zemmour et le directeur de Cnews et avait saisi le CSA. »
♦ Solidarité de la plateforme Saint-Charles avec les étudiants
Ce mardi 16 mars, Saint Charles International a lancé l’opération « Des vitamines pour les étudiants ». Cette opération vise à mettre en place une collecte de fruits et légumes à partir de dons effectués et récoltés chaque mardi matin auprès des adhérents du Syndicat National des Importateurs / Exportateurs de Fruits et Légumes – Saint-Charles, et ce, jusqu’au mardi 13 avril inclus. L’ensemble des produits récoltés sont ensuite intégralement livrés à l’Université de Perpignan Via-Domitia, qui organise de son côté, avec le concours du CROUS de Montpellier-Occitanie et des bénévoles du Secours Populaire, la distribution auprès des étudiants en situation de précarité.
La 1ère collecte a permis de distribuer, ce jeudi 18 mars, 470 kilos de fruits et légumes frais accompagnés de sacs en tissus habituellement utilisés par Saint-Charles Export lors des salons internationaux. Ainsi, chaque étudiant a pu composer lui-même son panier de 3 à 4kg de fruits et légumes ; et ce sont entre 150 à 200 étudiants qui ont pu être servis.
♦ A l’heure de la Covid… Quid de la consommation de bio ?
Les bouleversements de cette année de pandémie n’ont pas enrayé la croissance du bio, loin de là… Selon le rapport de ce jour de l’Agence Bio, le nombre de nouveaux consommateurs de produits bio en France a continué à progresser ; et la famille des consommateurs bio s’est étoffée de 15 % de nouveaux venus.
« Près de 3/4 des Français en consomment au moins une fois par mois dont 13 % tous les jours : manger bio est désormais ancré dans le mode de vie de la majorité des Français. Mieux, le bio se démocratise : parmi les nouveaux venus au bio, les jeunes et les employés et ouvriers sont surreprésentés. Preuve d’un bio de plus en plus accessible à tous. »
Philippe HENRY et Laure VERDEAU de l’agence Bio
« L’une des raisons de ce succès tient à l’image positive dont bénéficient l’agriculture et les produits biologiques. En effet, pour 86 % des Français, l’agriculture biologique contribue à préserver l’environnement (qualité des sols, ressources en eau …). Et plus de 8 sur 10 considèrent que les produits biologiques sont meilleurs pour la santé ! Enfin, le locavorisme correspond bien à la philosophie du bio. La vente directe figure depuis toujours dans l’ADN des producteurs de bio, avec la moitié des 50 000 agriculteurs bio actuels qui la pratiquent à la ferme. »
♦ Le chiffre du jour issu du baromètre de conjoncture touristique
24,8 millions de nuitées en 2020 ; soit -21,5% par rapport à 2019. Depuis 1994, l’Agence de Développement Touristique travaille avec le bureau d’étude François Marchand, à qui elle a confié l’estimation du nombre de nuitées à partir de deux séries de données issues du dispositif Flux Vision Tourisme d’Orange. Ces données portent sur la fréquentation extra-départementale.
♦ Bad Sunday – Nika Leeflang sort son premier album solo
On oublie parfois que The Limiñanas, même s’ils sont un duo, s’entourent d’autres musiciens pour leurs projets. Avant l’arrivée d’Emmanuelle Seigner au chant, c’est Nika Leeflang qui prêta sa voix au groupe pendant de nombreuses années que ce soit sur album ou sur scène.
« Deux ans après avoir donné un bon petit coup de pied dans la fourmilière du rock hexagonal en dégoupillant “Hey Right”, un EP fait d’énergie et d’urgence, puis en prenant le micro des Liminanas pour une tournée au long cours sur les routes de France et d’Europe, Nika Leeflang revient en force cet hiver avec “Bad Sunday”, album de 9 titres fait du même bois, brut, puissant, explosif, un de ces opus qui claque aux vents et sans crier gare bouscule l’ordre établi, oscillant en douceur entre calme et tempête, introspection et envie de tout casser, mélancolie joyeuse et euphorie vivifiante. » Sortie de Bad Sunday ce vendredi 19 mars.
♦ Nuit du Mémorial en ligne : Comment la montée des populismes interroge nos démocraties ?
À l’occasion de cette première Nuit du Mémorial en ligne, Pascal Perrineau et Alain Chatriot échangeront sur la notion de populisme, ses formes nouvelles, et la manière dont il interroge la démocratie. Il sera donc question des mécanismes du populisme qui favorisent les dérives autoritaires ; particulièrement dans les périodes de crise politique, économique ou sociale et peuvent être le maillon d’un engrenage qui mène à la violence. Diffusion en ligne jeudi 25 à 18h30 sur la chaîne YouTube du Mémorial : https://youtu.be/den8YLeQAKM
♦ Projection en ligne – Cuando se fueron los olivos (Qui se souvient des oliviers ?)
Suite à la projection en avant-première de son nouveau film Aqui y alli, journal d’une exilée, a été proposé à la réalisatrice Emma Fariñas la projection d’un autre de ses films. Elle a choisi Cuando se fueron los olivos (Qui se souvient des oliviers ?).
« 2015, Tolède. Trois petites dames vivent depuis plus de quatre-vingts ans au cœur d’un patio. Dans ce modeste théâtre, les rituels du quotidien s’accordent au clapotis de la fontaine et rien n’échappe à María, la tortue. Ce lieu figé dans le temps est troublé par les métamorphoses du monde extérieur… »
Le film sera diffusé en ligne le mercredi 31 mars à 18h30 en présence de la réalisatrice. Cette séance est organisée dans le cadre de la Cinémathèque du documentaire (Docs à la loupe) et en partenariat avec l’Institut Jean Vigo Cinémathèque de Perpignan. Pour s’inscrire à la projection c’est ICI. Un lien sur Zoom sera envoyé dans les jours précédant la projection.
♦ Enseignement agricole et métiers de l’artisanat : des portes ouvertes en virtuel et en présentiel
L’Enseignement et la formation agricoles publics des Pyrénées-Orientales organisent ses portes ouvertes virtuelles le samedi 27 mars de 10h à 12h et de 14h à 16h. Rendez-vous est donné sur EPLEA66.NET pour participer aux salons virtuels, découvrir les formations et les deux sites Théza et Rivesaltes, et échanger.
« Les responsables de formations et professeurs principaux se tiendront derrière leurs écrans pour échanger avec les jeunes de 3e ou plus et leurs parents sur le contenu des différentes formations, les conditions d’accueil, etc. […] Des centres de petite taille, où l’on apprend des métiers dans des secteurs qui recrutent localement et permettent de monter en compétence. »
Côté artisanat, mercredi 24 mars de 9h00 à 12h00 et de 13h30 à 16h30, les portes du Campus de Formation des Métiers de l’Artisanat (CFMA) à Rivesaltes, s’ouvrent pour vous faire découvrir les 17 métiers et 35 diplômes enseignés : boulangerie, pâtisserie, chocolaterie, boucherie, charcuterie-traiteur, coiffure, prothèse dentaire, mécanique automobile, mécanique motocycle, carrosserie, peinture en carrosserie, mécanique cycle, mécanique agricole et matériels espaces verts, ligne de production et fibre optique.
♦ Une nouvelle application smartphone pour la ville d’Elne
« Depuis quelques jours, une nouvelle application ‘’Ville Elne’’ est disponible sur smartphone. Elle est téléchargeable gratuitement sur les services de l’Appstore et Playstore et permet d’informer les citoyens, de participer au vivre ensemble, de valoriser le travail réalisé par les services municipaux et celui des habitants à travers leurs actions et leurs initiatives. »
« Les habitants peuvent donc retrouver sur cette application toute l’actualité de la ville et les informations au jour le jour sur les activités de leur territoire. Une des fonctionnalités innovantes de l’application permet à tout un chacun de signaler un problème de voirie, de déchets, de sécurité, etc. Il suffit pour cela de remplir le formulaire de signalement, d’y inclure une photographie et la géolocalisation afin de faciliter le traitement des demandes. La population peut aussi accéder, entre autres fonctionnalités, aux bulletins municipaux en ligne, aux comptes rendus des séances des conseils municipaux et accéder aux vidéos live de ces derniers. »
- Le tourisme des Pyrénées-Orientales face à la montée des températures - 19 novembre 2024
- La création transforme les imaginaires au 32e festival Aujourd’hui Musiques - 24 octobre 2024
- La Sagrada Família preveu acabar a finals del 2025 la torre de Jesucrist - 28 septembre 2024