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Zapping de l’actualité du 7 septembre | Pyrénées-Orientales

Grève des jeunes pour le Climat Perpignan septembre 2019

Article mis à jour le 7 septembre 2020 à 19:01

Chaque soir, Made In Perpignan propose désormais son format « Zapping » à ceux désireux de balayer l’actualité en un clin d’œil. Du lundi au vendredi, entre 18h et 19h, nous vous compilerons les brèves de la journée ; ainsi que des résumés de nos articles publiés.

♦ Garde à vue pour une Catalane « décrocheuse » du portrait d’Emmanuel Macron

Depuis ce matin, une des décrocheuses de portrait d’Emmanuel Macron est en garde à vue à la gendarmerie de Ille-sur-Têt. Initialement convoquée à 8h30, Mélanie H a été placée en garde à vue.

De l’association Alternatiba 66, Éric Le balier était présent ce jour devant la gendarmerie de Ille-sur-Têt pour protester. Contacté par téléphone, le militant nous a précisé que 3 autres membres du collectif Action Non Violente (ANV) Cop21 Perpignan étaient convoqués pour ce mardi 8 septembre. Toujours selon le membre d’Alternatiba 66, le motif invoqué pour la garde-à-vue serait « recel ».

En 2019 et 2020, ANV-Cop21 Perpignan avait revendiqué 3 décrochages ; le premier à Cabestany, puis à Lansac et Vinça. Selon Eric Le balier, Mélanie H pourrait être en garde-à-vue pour le décrochage d’Emmanuel Macron à la mairie de Vinça le 17 février 2020. Contacté ce jour, le procureur de République n’a pour le moment pas encore confirmé le motif de la garde-à-vue.

Concernant la jurisprudence des décrocheurs de portait d’Emmanuel Macron, les jugements en appel vont vers une plus grande sévérité des juges qu’en première instance. Deux militants écologistes à Lyon et à Bourg-en-Bresse ont été condamnés respectivement à 250 euros et 500 euros d’amende.

https://twitter.com/AnvCop21/status/1302948769001082882

♦ Les Pyrénées-Orientales en zone rouge, et un nouveau centre de dépistage Covid-19 à Cabestany

Alors que le nombre de cas positifs de Covid-19 est en hausse et que 8 personnes sont hospitalisées (dont 2 en réanimation) dans l’aile Covid de l’hôpital de Perpignan, la préfecture informe de l’ouverture d’un nouveau centre de dépistage.

Ce centre situé au centre culturel Salle Cerda à Cabestany (avenue du 19 mars 1962) est ouvert du lundi au vendredi de 8h à 14h et le samedi de 8h à 12h. Le laboratoire de biologie médicale Biopole 66 Groupe Inovie assure le fonctionnement de ce centre. La mairie de Cabestany apporte un soutien matériel et logistique. Ce nouveau lieu de prélèvement permettra à chaque personne de pouvoir effectuer un test.

Les personnes symptomatiques et les cas contacts font partie des patients prioritaires ; ainsi que les individus en situation à risque (cluster, retour d’une zone de circulation active du virus, prise de fonction de personnel en contact avec des personnes fragiles).

Chaque personne doit compléter un formulaire avant d’effectuer le prélèvement ; cliquez pour accéder au formulaire. Pour connaître tous les lieux de prélèvement en Occitanie, cliquez sur le lien de l’Agence Régionale de Santé.

♦ Père Pigne, fer de lance des Pyrénées-Orientales au festival du Made In France

En ce début septembre s’est tenu à Paris le salon du Made In France, Première Vision ; et Père Pigne était parmi les 95 entreprises présentes. À sa tête, Mickael Marras se dit particulièrement satisfait d’avoir noué des contacts avec de grandes marques.

« Nous avons eu de nombreuses demandes de devis pour faire des t-shirts responsables et solidaires. C’est hyperpositif, ces marques nous voient d’un très bon œil ; et veulent s’associer aux valeurs de l’économie sociale et solidaire ». 

La taille actuelle de l’atelier (40 personnes) rassure les grandes marques ; et l’adaptabilité de cet atelier Made In France séduit les « petits créateurs » selon Mickaël Marras. Pour Michaël Marras et son associé Nicolas Gomarrir, ce salon a été une très belle opportunité de mettre en avant l’aventure Père Pigne ; mais aussi l’économie sociale et solidaire. À tel point que le haut-commissaire à l’inclusion dans l’emploi et à l’engagement des entreprises a convié Père Pigne à intervenir lors de l’étape nantaise de « L’inclusive tour« .

« Le Made in France s’impose comme l’une des réponses aux enjeux de souveraineté en termes d’approvisionnement, de production écoresponsable, transparente et éthique, tout comme de préservation de l’emploi » précisait le communiqué de presse du salon Made In France, Première Vision.

Pour rappel, le récent plan de relance prévoit de dédier 15 des 100 milliards à des projets de relocalisation d’entreprises.

♦ Le palmarès complet de Visa pour l’Image 2020

Comme chaque année, le festival international de photojournalisme, ce sont aussi des prix et des bourses qui priment les photoreportages ou qui participent au financement de reportages de terrain. Malgré une édition 2020 bouleversée par le Covid, pas moins de 15 prix et bourses ont été attribués.

⊕ Les prix de l’édition 2020 de Visa pour l’image :

  • Fabio Bucciarelli du New York Times reçoit le Visa d’Or News pour Bergamo, Covid-19 en Italie.
  • En 2020, le lauréat du Visa d’or Magazine est Bryan Denton du New York Times pour son reportage Sécheresse et déluge en Inde.
  • Rosem Morton pour CNN.COM décroche le Visa d’or de la Presse Quotidienne. Le jury a récompensé le reportage « J’ai été violée et brisée. Alors j’ai pris mon appareil photo. ».
  • C’est le reportage « Mécanique d’un crime annoncé » réalisé par le journal Le Monde qui reçoit le Visa d’or de l’Information.
  • Le Comité International de la Croix-Rouge (CICR) décerne le Visa d’or humanitaire à Alfredo Bosco (Luz) pour « Guerrero, l’État oublié ».
  • Le Visa d’or d’honneur Figaro Magazine a choisi Jean-Pierre Laffont ; et son reportage Centre de détention pour hommes de « Tombs ».
  • Anthony Wallace (AFP) reçoit le Prix de la Ville de Perpignan Rémi Ochlik pour « Points de vue opposés ».
  • Le Prix Pierre & Alexandra Boulat est remis à Jérôme Gence pour son projet de reportage sur le télétravail en France.
  • Le Prix Camille Lepage va à Olivier Jobard (Myop) pour son projet de reportage sur une route de migration moins connue, de l’Éthiopie à l’Arabie saoudite ; à travers le portrait de la famille de Moustafa, rencontré à Aden.
  • Odhràn Dunne reçoit le prix Prix ANI-PixTrakk
  • Mathias Depardon remporte le Prix Photo de la Fondation Yves Rocher pour son prochain reportage sur les conséquences écologiques et sociales liées à l’assèchement des fleuves de la Mésopotamie.
  • Le Prix Carmignac du photojournalisme revient à Finbarr O’Reilly pour « Congo in Conversation ».

⊕ Les bourses de l’édition 2020 de Visa pour l’image :

  • La Bourse Canon de la Femme Photojournaliste 2020 est attribuée à Sabiha Çimen (Magnum photo) pour son reportage « Hafizas, les gardiennes du Coran ».
  • Le reportage « Miss Bangui » de Michaël Zumstein (agence Vu) reçoit la Bourse Canon du documentaire vidéo court-métrage.
  • Google, nouveau partenaire Visa pour l’Image, a lancé en 2020 la bourse de la nouvelle photographie urbaine. Le premier lauréat est Aïda Dahmani.

♦ Agenda du soir – « 30 jours max » avant-première en présence des acteurs 

Le cinéma Méga Castillet propose ce mardi 8 septembre à 19h15, une avant-première de « 30 jours max ». Pour l’occasion, Tarek Boudali et Julien Arruti seront présents à Perpignan.

Dans cette comédie d’action, Tarek Boudali (acteur présent dans la série M6 « En Famille ») incarne Rayane ; un jeune flic trouillard et maladroit sans cesse moqué par les autres policiers. Le jour où son médecin lui apprend à tort qu’il n’a plus que trente jours à vivre, il comprend que c’est sa dernière chance pour devenir un héros au sein de son commissariat et impressionner sa collègue Stéphanie. L’éternel craintif se transforme alors en véritable tête brûlée qui prendra tous les risques pour coincer un gros caïd de la drogue… « Il a 30 jours pour devenir un héros ». Sortie nationale le 14 octobre.

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♦ Notre article du jour résumé en 60 secondes

Génération Égalité | Lutte contre le racisme, le sexisme et les stéréotypes au cœur du dispositif régional

En manque de repères, certains jeunes choisissent parfois de tourner le dos à la devise républicaine. La Région Occitanie a choisi d’accompagner les projets participatifs sur le sujet.

⊕ Un plan régional pour faire reculer le racisme et l’antisémitisme

Pour l’exécutif régional, la rentrée 2020 est l’occasion de réaffirmer sa volonté de « lutter contre les stéréotypes de notre société, de soulever la question de la discrimination, de l’émancipation des jeunes ». Kamal Chibli, vice-président en charge de l’Éducation, de la Jeunesse et du Sport de préciser, « nous y consacrons une somme assez importante ». « Pour la présidente socialise de la Région, il s’agit de réaffirmer que « l’Occitanie est depuis toujours une terre d’accueil, d’échanges, de mixité, riche de ses diversités. On essaie d’y travailler auprès de la jeunesse pour lutter contre tous les populismes et en particulier contre les idées d’extrême droite.

« Concrètement, la Région affine son dispositif « Génération Égalité » de 2017 constitué d’actions de sensibilisation auprès des lycéennes et lycéens.  » .

⊕ Le programme Esprit’critik du Club de la Presse Occitanie

Un atelier au format déjà bien rodé qui fait la part belle au débat, et à l’échange avec les jeunes. Des affirmations volontairement clivantes qui permettent à ces jeunes entre 15 et 19 ans de se positionner autour de la « rivière du doute ». Ce trait tracé au sol « permet aux jeunes de donner leur avis ; et surtout d’argumenter, d’exprimer leur accord ou désaccord avec ces allégations », nous confiait Perrine Safont. Selon Dominique Antoni, vice-président du club de la presse Occitanie et à l’origine de la création de cet atelier, le débat mouvant est un excellent exercice qui permet d’initier l’échange.

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Maïté Torres