Article mis à jour le 21 juillet 2023 à 11:27
Nous vous en parlions en avril dernier. Mais Naïma avait entamé depuis 2019. Des démarches avec le soutien de l’Association des Paralysés de France 66 (APF). Objectif, pouvoir bénéficier d’un logement adapté au handicap de son fils.
Actuellement, tout est compliqué pour Naïma et Jawad, les repas, les sorties du domicile, mais aussi la toilette et ce malgré le soutien d’une infirmière. Naïma paye un logement inadapté et insalubre pour elle est ses 6 enfants dont Jawad, âgé de 17 ans atteint d’un polyhandicap rare. Or depuis avril et malgré le battage médiatique, Naïma est toujours contrainte de porter son fils de 50kg pour rejoindre son domicile après les soins de Jawad.
Nous avons contacté, la préfecture qui nous confirme que la demande de Naïma « est prioritaire pour l’État et les bailleurs sociaux au titre du DALO » (Droit Au Logement Opposable)
La commission a rendu son avis le 25 juin. En théorie, le Préfet est contraint, dans un délai de 3 mois après l’avis de la commission Dalo, de faire des propositions adaptées à la situation du demandeur. La Préfecture nous confirme que « les bailleurs sociaux ont été sensibilisés à cette situation ». Et le Préfet d’apporter un bémol : « Il convient de préciser que d’autres dossiers relèvent de la même urgence dans le département et que le type de logement demandé est extrêmement rare (T5 adapté aux personnes handicapées) ». Pour la préfecture, c’est la typologique de l’appartement qui serait la cause des délais importants.
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