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Festival Musique Sacrée de Perpignan édition 2020 – « Mélodie de la nature »

Musique sacrée présentation Couvent Minimes Perpignan mars 2019

Article mis à jour le 28 août 2022 à 17:50

Pour sa 34e édition, le Festival de Musique Sacrée de Perpignan fait la part belle à la nature. Du 2 au 11 avril, le public découvrira la musique sacrée à travers plusieurs manifestations. Cette fête musicale rassemble près de 250 musiciens issus de multiples univers. L’objectif premier étant de faire découvrir et rendre la musique sacrée accessible à tous. 

♦ Des musiciens de tous horizons réunis à Perpignan

Durant 9 jours, ce sont près de 35 manifestations diverses qui vont animer les rues de Perpignan. Des concerts, des rencontres ou encore des ateliers rassembleront le public dans un esprit de convivialité avec comme mot d’ordre la nature. Grande source d’inspiration pour les artistes, cette nature sera mise à l’honneur avec des sons et des notes pendant cette nouvelle édition du Festival de Musique Sacrée. Grâce à la diversité des artistes invités, c’est une multitude de concerts qui sera proposée : soul oriental, polyphonies traditionnelles, jazz contemporain, mélodies romantiques 

Les concerts, gratuits ou payants, seront donnés à l’église des Dominicains. Le 8 avril, c’est de la musique traditionnelle de Mongolie qui sera jouée. Henri Tournier et Enkhjargal Dandarvaanchig alias Epi forment un duo inattendu. Ils feront découvrir au public leur album Souffles des steppes. Il s’agit de compositions originales et de chants traditionnels mongols. Les flûtes seront les instruments principaux et notamment la flûte bansuri, chère à Henri Tournier. Ce dernier multiplie les rencontres et les expériences musicales. Il a construit son propre langage d’improvisateur et de compositeur. Enkhjargal Dandarvaanchig a été initié à la musique traditionnelle de Mongolie dès son plus jeune âge. Il ne lâche jamais sa vielle morin khuur et aime partager son amour pour le chant diphonique, qu’il a appris en autodidacte.   

Henri Tournier : « Je considère et vis la musique comme un art abstrait par essence. La musique n’exprime qu’elle-même, mais paradoxalement, c’est en nourrissant son imaginaire de contes, de légendes, d’histoires, de mythes, d’émotions, de sentiments, de saveurs, de couleurs, de parfums, que le musicien provoque l’imaginaire de son auditeur. »

♦ Musique Sacrée – Des concerts mais pas que…

Deux balades musicales seront organisées. La première, au square Bir-Hakeim, le 4 avril avec le trio Les Louves Polyphoniques. Lors de cette déambulation chantée, la guide Corinne Doumenc révélera tous les secrets de ce jardin, considéré comme le poumon vert de Perpignan. La seconde balade aura lieu au parc Sant-Vicens. Cette fois, c’est Céline Rey qui se joindra au trio lors de cette visite bucolique pour livrer les anecdotes du parc.

Avant chaque concert, les artistes donneront rendez-vous au public lors des « paroles d’artistes ». Un temps d’échange qui permettra aux artistes de discuter en toute convivialité de leur passion et de leur engagement artistique. Une façon de passer un moment privilégié avec les artistes. Pendant ce festival, la ville de Perpignan proposera aussi des rencontres avec les professionnels du spectacle, des amateurs et des bénévoles. Ce sont tous des acteurs de la vie culturelle et artistique perpignanaise. L’hôtel Pams recevra le 4 avril Claudie Hunzinger, Bill François et Joël Suhubiette qui dévoileront la relation intime qu’ils partagent avec le vivant qui nous entoure dans un hymne à la nature.

♦ Place à la jeunesse : les « pousses du festival Musique Sacrée»

Les enfants et les jeunes sont au cœur de l’évènement. Du 5 au 11 avril, le festival se mettra à l’heure des vacances scolaires avec la « semaine jeunesse ». Le Centre International du Photojournalisme de Perpignan organisera un mini-stage réservé aux 9-13 ans dans le but de réaliser un reportage photographique en compagnie d’Idriss Bigou-Gilles, un photojournaliste. Le service jeunesse de la ville proposera de multiples animations pour les 11-17 ans dont des ateliers d’écoute, des interviews d’artistes, une initiation pour découvrir le métier de régisseur du spectacle… La médiathèque de Perpignan fera découvrir le cinéma d’animation en présence du réalisateur Frédéric Doazan. Les jeunes du Club de l’art du service jeunesse de la ville de Perpignan présenteront le film d’animation qu’ils ont réalisé avec lui. Trois ateliers seront également proposés aux enfants. Ils leur permettront de découvrir l’univers du conte musical spirituel Leona.

Mais cela ne s’arrête pas là. Les enfants de l’école Victor Duruy et les collégiens de Marcel Pagnol, accompagnés par des artistes professionnels, mettront à l’honneur la nature grâce aux chants traditionnels polyphoniques. Il y aura des chants en français, en anglais, en occitan, en espagnol, en catalan et en basque. C’est le Nat’Vox mené par Prisca Martial Llaveria, enseignante et musicienne. Le concert sera donné le 2 avril au théâtre municipal Jordi Pere-Cerdà.  

♦ Le couvent des Dominicains : une scène historique

Le couvent des Dominicains ouvrira ses portes au public pour le village du festival. À l’intérieur, un bar à tapas, le point billetterie pour les concerts payants, le disquaire, les espaces pour les rencontres avec les artistes ainsi que Le Percolateur, une bibliothèque éphémère. C’est un véritable village qui sera installé.  

C’est aussi au sein de l’église des Dominicains que sera inaugurée cette 34e édition du festival. Le public assistera à un spectacle multimédia. Les nouvelles technologies se mêleront avec l’architecture exceptionnelle de lieu historique. D’une durée de 8 minutes, la création en mapping vidéo « Méta-flore » de Thomas Pénanguer est une alliance de son, vidéo et lumière. Cet amoureux de la nature ouvre les portes de son atelier aux jeunes, travaille en tant que scénographe avec de nombreux artistes et réalise des fresques et des installations graphiques dans les espaces publics. Depuis 2015, il utilise la création vidéo afin de mélanger plusieurs techniques artistiques avec différents supports. Cela donne lieu, entre autres, à des installations vidéo in situ.

♦ Les nuits du Monde et Baroque du festival de Musique Sacrée

Le 11 avril aura lieu la Nuit du Monde à l’église des Dominicains. La première partie sera occupée par Ballaké Sissoko et Fatim Kouyaté. Le premier ne se sépare jamais de sa kora, un instrument à corde africain. La seconde est originaire du Mali et chante avec sa voix puissante et entêtante. Ils formeront un duo pour la première fois à l’occasion du Festival de la Musique Sacrée. Pour la deuxième partie de cette Nuit du Monde, c’est Oum qui se produira en concert. Elle interprétera les chansons de son album Daba, une ode à la nature. Elle sera accompagnée par ses musiciens qui joueront de la basse, de la trompette, du saxophone et de l’oud.

Deux jours avant, le 9 avril, l’église des Dominicains célébrera la Nuit Baroque. Construite aussi en deux parties, cette soirée s’annonce plus spirituelle. En début de soirée, un récit-lecture par Gilles Cantagrel accompagné par Sébastien Wonner au clavecin. L’ensemble de musiciens solistes La Rêveuse prendra ensuite la place. Ils aiment faire découvrir la musique et les arts des XVIIe et XVIIIe siècles à travers des Ateliers de Musique Ancienne. Les membres reprennent principalement l’œuvre de Dietrich Buxtehude. Les cantates résonneront entre les murs de l’église des Dominicains.

♦ Le festival perpignanais où les publics se croisent

Ce festival, dont 80% des animations sont en accès libre, se veut accessible aux personnes en situation de handicap, aux jeunes et aux seniors. Ils pourront accéder aux concerts, aux répétitions et aux ateliers. Cela est possible grâce à la mobilisation de toute l’équipe du festival et l’engagement des artistes. Le festival veut également tracer un avenir commun en conviant des personnes en situation économique et sociale précaire.

A lire : Le Festival Musique Sacrée, des concerts et ateliers pour enchanter Perpignan

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Pauline Garnier