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Idée lecture | « Une histoire à la con ou le devoir d’être » d’Éric Maria

Une histoire à la con - Photo © Maka Djoumoi

Article mis à jour le 4 juin 2021 à 15:54

Dévoreuse de romans, Maka Djoumoi, présidente de l’Union des jeunes avocats des Pyrénées-Orientales, a lu pour vous « Une histoire à la con ou le devoir d’être » d’Éric Maria aux Presses Littéraires.

♦ L’avis de Maka

« Une histoire à la con ou le devoir d’être » est ce genre de roman qui commence en douceur, coule lentement le temps des premières pages, presque goutte à goutte avant de te transporter à la 79ème page… Oui, alors que tu commençais à te lasser de ce retraité dépité, que l’histoire de cette femme malade ne te touchait qu’à moitié, c’est à ce stade que l’histoire prend tout son sens… Te voilà emportée dans un grand tourbillon… Les sentiments se mêlent et s’entremêlent : l’amour, la peur, l’angoisse… Te voilà accrochée à ce roman, dévorant chaque page avec ferveur…

Alors que tu pensais lire « une histoire à la con », te voilà face à la beauté d’une histoire d’amour inattendue. J’ai adoré découvrir la plume de cet auteur perpignanais. Une belle découverte que je vous recommande.

Manifestation grève Retraites 17 décembre syndicats réforme
Maka Djoumoi, présidente de l’union des jeunes avocats des Pyrénées-Orientales.

♦ Synopsis d’Une histoire à la con ou le devoir d’être

Jean est un retraité dépité, vivant seul, ne trouvant plus sa place dans la société. Il porte sur le monde un regard sévère, désillusionné. Jean prend conscience de ce qu’a été sa vie et pense qu’il s’est oublié ; que des pans entiers de son existence ont été mis aux oubliettes. Il décide de changer d’air et part au Maroc pour retrouver son vieil ami, Saïd…

D’origine marocaine, Leïla est une veuve d’une quarantaine d’années. Elle n’a plus de famille, peu d’amis et vit un drame personnel. Atteinte d’un cancer du foie, Leïla apprend qu’il ne lui reste que deux ou trois mois à vivre. Elle est transcendée par l’amour qu’elle porte à sa fille. Elle accepte cependant une proposition insensée ; celle de faire un go-slow entre le Maroc et la France. Moyennant un gros pécule qu’elle veut laisser à sa fille avant de mourir.

La rencontre a lieu. Entre le désespoir d’une vie mal remplie, celle de cet homme, jeune retraité, et l’immense espoir de cette femme qui s’accroche à la vie coûte que coûte. S’ensuit un road-movie, un périple entre le Maroc et la France où nos personnages vont être confrontés à des dangers, à leur rapprochement, à leurs sentiments. Y parviendront-ils ?

♦ Petit extrait du roman pour vous donner envie

Jour 1 – Après Bowie, voilà que Prince le rejoint sur sa « Black star ». Prince est mort, putain, j’ai les boules !… Ce type m’a tordu les tripes par le génie qui émanait de sa musique et de sa personne. J’ai l’impression que les Bons sont en train de se barrer – comme si on avait besoin d’eux ailleurs – et nous laissent face à une bande d’extrémistes, de fâcheux, de libéraux véreux, à toute la fange de ce monde, merde !… C’était la pensée du jour ! Ah oui, j’oubliais comme le dit Michel Serres, « ce n’est pas une crise c’est un changement de monde ! »

♦ À propos de l’auteur

Passionné par l’histoire des civilisations antiques et la littérature en général, Éric Maria vit près de Perpignan et travaille dans le domaine de l’océanographie depuis plus de trente ans.

« Une histoire à la con ou le devoir d’être » est son quatrième roman aux éditions Les Presses Littéraires ; après s’être essayé au thriller et à l’Héroic fantasy. Dans ce nouvel opus, il porte un regard très personnel sur la société actuelle, qu’il met en vie dans une histoire d’amour impossible… »

Une histoire à la con - Photo © Maka Djoumoi
Photo © Maka Djoumoi

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