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La carte de Gulliver, une initiative originale pour impliquer les habitants dans la rénovation de leur quartier

La carte de Gulliver, une initiative originale pour impliquer les habitants dans la rénovation de leur quartier

Article mis à jour le 8 septembre 2022 à 14:13

L’Atelier d’Urbanisme de la Ville de Perpignan lance « La carte de Gulliver », animation pour que les associations et les habitants du quartier puissent « contribuer à l’embellissement de leur cadre de vie ». Rendez-vous au centre de loisir des Tours Barande du lundi 7 Mars au samedi 12 Mars de 10H à 12h et de 14h à 18h. Interviews et réactions.

Les « Vernetois » vont pouvoir s’approprier leur quartier en déambulant au milieu d’un plan géant du vernet dans lequel ils pourront visualiser leur maison, écrire et dessiner les espaces qu’ils voudraient voir apparaitre dans leur ville. Tel le géant Gulliver, de l’auteur anglais Jonathan Swift, ils pourront agir sur ce monde de lilliputiens avec leurs crayons de couleur, une couleur par tranche d’âge (fournis pour l’expérience).

Ceux qui sont habituellement de simples « consommateurs » de l’espace vont pouvoir le dessiner, le créer, le décider, donner leur avis sur ce quartier qu’ils habitent et qui parfois les a vu grandir.

D’autres quartiers perpignanais ont déjà pratiqué les Cartes de Gulliver avant d’entreprendre leur rénovation, Saint-Matthieu, Saint-Jacques, La Réal, le Bas-Vernet et le Moyen-Vernet. La dernière en date fut la carte de Gulliver du Moulin à Vent, au sud de Perpignan, en 2012.

L’origine de ce concept d’appropriation d’un quartier par ses habitants date de 1988. Il fut mis en place par un groupe d’urbanistes japonais désireux de donner aux habitants la possibilité de laisser leur « Empreintes de Gulliver » sur leur lieu de vie.

Julien Carbonnell, a participé à l’édition de 2012 de la carte de Gulliver pour le moulin à vent. Promoteur et sociologue de formation il est très investi dans le cadre de vie par l’intermédiaire de la structure qu’il a crée, OpenPi, et par laquelle il entend « agir sur la ville pour la rendre plus humaine » :

« Ces ateliers, particulièrement fréquentés par les scolaires sont une manière ludique de créer du lien entre la ville et l’habitant et sont un bon exercice intellectuel de changement d’échelle et prise de conscience pour partager ensemble un espace commun ».

Anabelle Brunet, adjointe de Jean-Marc Pujol à la Mairie de Perpignan et conseillère départementale d’opposition sur le canton du Vernet est elle même habitante du quartier. Elle confiait au Journal de Perpignan :

« Je pense que ce quartier est aussi l’avenir de notre ville. Idéalement situé, agréable à vivre, même si rien n’est simple pour ses habitants, ce quartier a une âme et de nombreux atouts que nous allons mettre en valeur à travers différentes actions…De nombreux beaux projets, structurants, sont en cours ou à l’étude…Nous allons reprendre les différents espaces publics afin que chaque micro secteur soit valorisé ».

Des outils pour faire de la ville le théâtre du lien social, d’engendrer la citoyenneté et de développer le sentiment d’appartenance et du « vivre ensemble ». Afin d’éviter les écueils de la solitude, de l’isolement qui ont eu tendance à grandir dans nos sociétés depuis les années 70 et le début des crises successives.

Répartition des réactions par tranche d’âge, consultation du Moulin à Vent en 2012
Répartition des réactions par tranche d’âge, consultation du Moulin à Vent en 2012

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Maïté Torres