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Mobilités émergentes : comment se déplacent les Français en 2023 ?

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Créée en 2014 par l’ObSoCo, l’Observatoire des mobilités émergentes, a pour objectif de mesurer et suivre l’engagement des Français dans des pratiques de mobilité émergentes et ainsi de comprendre leurs comportements.

Dans cette 6e vague de publication, une place importante est dédiée à l’impact de la crise sanitaire sur le rapport à la mobilité. Les mobilités émergentes entrent-elles dans les habitudes des Français ? Les changements imposés par la crise sanitaire sont-ils conservés ?

Les mobilités actives progressent malgré le manque d’infrastructures

Personne n’a oublié les interdictions et limitations de déplacements durant la crise sanitaire. Les mobilités actives, comme la marche ou le vélo, étaient à privilégier. Les Français ont gardé ces nouvelles habitudes puisque 67% d’entre eux disent privilégier au maximum la marche à pied dès qu’ils en ont l’occasion quand 12% tentent plutôt de l’éviter. Par ailleurs, 66% des Français jugent que pratiquer la marche à pied est agréable pour se déplacer.

Toutefois, 35% d’entre eux estiment que la place accordée aux trottoirs est insuffisante dans leur commune. C’est pour cela que 43% d’entre eux sont obligés de renoncer à se déplacer à pied par manque d’infrastructures suffisamment praticables.

36% des Français utilisent le vélo pour se déplacer et 48% estiment que la place accordée aux pistes cyclables au sein de leur commune est insuffisante. Une proportion importante comparativement à celle des usagers. Ce manque de pistes cyclables est d’ailleurs le 1er motif d’insatisfaction mentionné par les cyclistes mécontents. Malgré cela, 76% des Français utilisant leur vélo comme mode de déplacement se déclarent satisfaits de leur pratique. Ce sont désormais 23% de la population qui utilisent au moins une fois par mois le vélo pour se déplacer, ils n’étaient que 16% en 2016.

Une stagnation des pratiques de mobilité partagée

5% des Français utilisent les services de vélopartage mais seulement 2% de façon régulière, c’est-à-dire au moins une fois par mois. Le fort enthousiasme de 2016 ne s’est pas concrétisé par une explosion du nombre d’utilisateurs.

En revanche, 7% des Français se sont laissés convaincre par la trottinette électrique. Cet engouement se remarque principalement chez les moins de 35 ans et les habitants des métropoles. 46% d’entre eux utilisent les équipements en libre-service et 84% possèdent leur propre trottinette.

Concernant les services d’autopartage, 4% des automobilistes l’utilisent. Ce service n’a pas encore totalement séduit les Français à cause d’une zone d’usage trop restreinte, d’un manque de disponibilité et d’une tarification inadaptée.

Coup de frein pour le covoiturage

Par rapport à 2016, le nombre de covoitureurs a diminué. 20% des propriétaires de véhicules ont accueilli des passagers en covoiturage au cours des douze mois précédant l’enquête. Ils étaient 28% en 2016. Ce constat est également visible chez les passagers puisque, 25% des Français avaient recours au covoiturage en tant que passager en 2016. Ils ne sont plus de 19% actuellement.

Les VTC n’ont plus la cote

14% des Français ont recours aux VTC, une proportion légèrement en hausse par rapport à 2016. Cependant, les usagers sont souvent situés dans les grandes villes et ont généralement moins de 35 ans. 36% des utilisateurs confient préférer le VTC et 24% le taxi. Ce clivage est à la fois lié au territoire et aux générations. Mais cet intérêt pour le VTC décline par rapport à 2016 tandis que celui des taxis augmente. Aujourd’hui, VTC et taxis obtiennent quasiment la même note de satisfaction.

Quid des autres modes de transport ?

Évités durant la crise sanitaire, les cars longue distance retrouvent leur public. 14% des Français y ont recours. Ce mode de transport est privilégié par les 18-24 ans (36%), les habitants des grandes villes et ceux n’ayant pas de voiture. Un usager sur dix avoue être très insatisfait de l’offre des cars longue distance.

47% des Français admettent ne jamais ou quasiment jamais prendre l’avion. 5% des usagers actuels se déclarent prêts à arrêter complètement de se déplacer par voie aérienne. S’ajoutent 12% de Français qui ont pour objectif de réduire le plus possible l’usage de l’avion pour en faire un mode de transport exceptionnel. Ce sont surtout les jeunes générations et les habitants des grandes villes qui se sentent préoccupés par la situation.

22% des départs en vacances sont réalisés en train, principalement en France mais aussi en Europe. 33% des propriétaires de voiture indiquent qu’il leur arrive parfois (27%) voire souvent (6%) d’hésiter entre le train et la voiture pour leurs départs en vacances.

La préférence au train est donnée en fonction du type de destination et du levier financier (hausse du carburant et baisse du prix du billet) tandis que la voiture est préférée pour répondre à des besoins logistiques (transport, voyage à plusieurs…).

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Pauline Garnier