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« Si on me colle une inéligibilité, je suis mort », s’insurge Euzet après le rejet de ses comptes lors des législatives 2024

Municipales 2026 : Téléphérique, tram ou université en centre-ville, le rêve réchauffé de Christophe Euzet pour Perpignan

Article mis à jour le 20 mars 2025 à 19:49

Ce 7 février dernier, le Conseil constitutionnel a dévoilé sa saisine à l’encontre de Christophe Euzet, ancien député de l’Hérault et candidat aux législatives 2024 sur la 1ère circonscription des Pyrénées-Orientales.

Pour rappel, le candidat soutenu par le camp présidentiel a obtenu 16,14 % des voix et aurait pu être remboursé de ses frais. Contacté par téléphone, Christophe Euzet confirme qu’il ne sera pas remboursé des 3 100 euros financés sur ses deniers personnels, mais qu’il s’agit d’une erreur de date et non d’un refus sur le montant ou la nature des dépenses. Par ailleurs, et alors qu’il s’est déjà lancé dans une nouvelle campagne, celle des municipales à Perpignan, le candidat espère qu’il n’écopera pas d’une inéligibilité immédiate.

Comptes refusés et risque d’inéligibilité immédiate 

« Sur une campagne qui a duré douze jours, j’ai dépensé 3 100 euros, dont 1 200 euros pour le comptable, 1 000 euros pour le graphisme et les affiches, une réunion publique et deux ou trois pleins d’essence pour les bénévoles qui collaient les affiches. Mais celui qui devait déposer les comptes l’a fait avec cinq jours de retard. »

Comme le précise celui qui est aussi professeur de droit public à l’université de Perpignan, le refus des comptes de campagne entraîne automatiquement le non-remboursement des frais et la saisine par le Conseil constitutionnel.

Mais, au-delà de la sanction immédiate sans possibilité d’appel, les sages doivent désormais se prononcer sur une possible peine d’inéligibilité immédiate qui viendrait anéantir toute ambition du candidat pour les municipales de 2026.

« Ce qui peut arriver, c’est qu’on sanctionne quelqu’un en lui infligeant une petite peine d’inéligibilité pour que cela lui serve de leçon, sachant qu’il n’y a pas d’élection proche. Mais si on me met une peine d’inéligibilité, je suis mort ! » Et le candidat malheureux rappelle qu’il n’est pas « un bandit de grand chemin », mais qu’il s’agit seulement « du retard d’une enveloppe ».

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