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Petits écrans | PMA-GPA, les enfants ont la parole

Petits écrans | PMA-GPA, les enfants ont la parole © 416 Prod

Article mis à jour le 20 mars 2022 à 18:02

Après une première diffusion en 2020 dans le programme Le monde en face, le documentaire de Laure Granjon « PMA-GPA, les enfants ont la parole » a été rediffusé le 9 février 2022 sur France 2 à l’occasion d’une soirée spéciale sur la PMA et la GPA. Crédit photo de Une © 416 Prod.

♦ PMA-GPA, les enfants ont la parole – Synopsis

Agés de huit à 20 ans, vivant en France et en Belgique, des enfants racontent leur conception, leur vie de famille, le regard des autres et leur vision de l’avenir.

Certains dénoncent la dureté du regard des adultes, d’autres évoquent leurs droits et leur rapport au donneur. Filmés à hauteur d’enfant, les échanges sont vifs, instructifs et intenses.

Qu’est-ce que la normalité ? Quel est le regard des autres ? Une relation avec sa mère porteuse est-elle possible ? Que signifie, pour eux, l’éventuelle absence d’un père ? Quelle vision ont-ils de leur donneur ? Qu’est-ce qu’une famille pour eux ? Et, comment ces enfants et ados ont-ils envie de construire leur vie plus tard ? Autant de questions abordées par les enfants dont la parole est une contribution aux débats liés au projet de loi de bioéthique et une possibilité pour eux d’écrire leur propre histoire…

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> À lire : Petits écrans | Liberté, santé, inégalités !

♦ Acte I : Ma famille

Ces 7 familles sont toutes différentes. Pour Sacha, 9 ans, qui a deux mères et a été conçu par un donneur anonyme en Belgique, « une famille c’est trois êtres vivants, un plus petit que l’autre, qui s’aiment ». Une définition simple.

Kolia, 8 ans, issu d’une GPA réalisée en Russie, a deux papas. Pour définir sa mère porteuse, il utilise le terme « ma maman de naissance » car, même si ses pères ont gardé des liens avec elle, « c’est pas comme mes parents ». Kolia déclare : « j’ai pas l’impression d’être différent des autres ». Lorsque la journaliste Laure Granjon lui demande ce qui compte au fond, le petit garçon répond « que tu profites de l’amour que tes parents te donnent ».

Lucie, 9 ans, a une mère, est née d’une PMA faite par sa mère célibataire grâce à un donneur anonyme. Lorsqu’elle raconte son histoire, elle dit : « il y a un truc qui est spécial quand même, j’ai pas de papa ». Malgré son jeune âge, elle est consciente des difficultés rencontrées par les personnes seules à avoir un enfant. « On n’a pas le droit de faire un enfant tout seul en France » dénonce la petite fille.

Jade, 13 ans, a une mère et un père et est née grâce à Corinne, une amie de sa mère, qui s’est proposée d’être leur mère porteuse. Aujourd’hui, Jade entretient de très bonnes relations avec Corinne, qu’elle considère comme sa deuxième maman.

Lou Ann, 11 ans, a deux mères et un père. Ses mères homosexuelles ont décidé de faire un enfant à trois en réalisant une insémination artificielle à la maison. Aujourd’hui, les deux femmes sont séparées. Le quotidien de Lou Ann est donc divisé entre ses trois parents. Pour elle, « le plus dur est de s’adapter à chaque parent » puisqu’il y a trois éducations différentes.

Tom, qui a deux mères et un père adoptif, a vu le jour grâce à une PMA réalisée en Belgique avec un don anonyme. À l’adolescence, il a demandé à son parrain de l’adopter. Il est très fier d’avoir pu choisir sa famille. Et surtout, il revendique d’avoir été « éduqué dans la tolérance et l’ouverture d’esprit ».

Mathis, 18 ans, a une mère et un père. Son père étant stérile, il a été conçu grâce à un don de sperme anonyme. Mais il l’a appris il y a seulement 18 mois. La relation avec son père est encore plus forte depuis cette annonce.

La figure masculine est présente dans toutes ces familles. Elle est représentée par le père, par le parrain ou par le grand-père. 

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> À lire : Petits écrans | La médecine face aux superpouvoirs des animaux

♦ Acte II : Le regard des autres

Si les enfants n’éprouvent aucun mal à parler de leur histoire, le regard des autres est plus difficile à accepter.

Jade, préfère garder le secret de sa conception, et ne pas le révéler à ses camarades d’école, de peur d’être rejetée. 

En revanche, les enfants n’ont pas tous la même vision. Si Lucie dit se « trouver normale », ce n’est pas le cas de Lou Ann ou Tom. Lou Ann, une jeune fille pleine de maturité, affirme « il n’y a rien de normal dans la vie ». Tout comme Tom, pour qui « la normalité n’existe pas ». Cette différence est peut-être due à l’âge des enfants.

Pour Lou Ann, « le seul problème c’est le regard des gens sur le fait d’avoir des parents homos ». Tom a, lui aussi, été victime de moqueries durant toute son enfance.

♦ Acte III : L’avenir

La seconde mère de Lou Ann voudrait l’adopter mais la jeune adolescente ne semble pas comprendre l’importance de cette démarche. Pourtant, elle est essentielle, car tant qu’elle n’est pas effectuée, la seconde mère de Lou Ann n’est pas considérée comme un parent.

Pour Tom, il est essentiel que son parrain l’adopte. Pour le jeune adulte, tous les trois ont la même importance. Il confie « c’était important pour moi que légalement j’aie trois parents ».

Mathias est dans une démarche différente. Depuis qu’il a appris qu’il avait été conçu grâce à un don de sperme, il souhaite en savoir plus sur son histoire. Il a réalisé des tests ADN et « trouve ça dommage de ne pas connaître son donneur ».

Pour tous ces enfants, seul l’amour de leurs parents compte, peu importe leur mode de conception. Et surtout, les procédures et les démarches (avoir recours à une mère porteuse ou un donneur) démontrent « un vrai désir d’enfant ».

Petits écrans | PMA-GPA, les enfants ont la parole

> À lire : Petits écrans | Mes premiers pas d’éducateur

♦ Pourquoi la rédaction vous le conseille ? 

Si d’autres documentaires sur ce sujet ont déjà été diffusés, celui de Laura Granjon est particulier car il laisse la parole aux enfants. Souvent, ce sont les parents qui témoignent de leur parcours, de leurs doutes, de leurs désillusions mais également de leur joie. Dans « PMA-GPA, les enfants ont la parole », les enfants s’expriment avec leurs mots, ce qui en fait un documentaire très touchant. Les enfants aiment raconter leur histoire et se livrent facilement face caméra.

♦ Ils font l’actualité des documentaires…

« Comment tu t’appelles ? La France des prénoms », un documentaire de Jean-Michel Vennemani diffusé le 2 février, qui montre la richesse culturelle de la France à travers les prénoms des habitants.

« Il était une fois l’Amour à la française » diffusé le 14 février et retraçant les histoires d’amour depuis 200 ans.

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Pauline Garnier