Article mis à jour le 21 janvier 2023 à 07:57
Ils permettent d’analyser statistiquement la population des Pyrénées-Orientales, notamment ses lieux et modes de vie. Connaissez-vous les zonages administratifs, d’étude ou d’action publique du département ? Les habitants des Pyrénées-Orientales sont-ils majoritairement des urbains ou des ruraux ? Où se situent Quartiers Prioritaires de la politique de la Ville ou les Schémas de cohérence territoriale (SCoT) approuvés à ce jour ? Découvrez les Pyrénées-Orientales sous le prisme de ses statistiques.
Les zonages administratifs des Pyrénées-Orientales
Le département des Pyrénées-Orientales compte trois arrondissements ; comme d’ailleurs la majorité des départements de la Région Occitanie. Les 226 communes des Pyrénées-Orientales sont quant à elle regroupées en 17 cantons.
Au 1er janvier 2022, 479.979 personnes résidaient dans les Pyrénées-Orientales ; un chiffre nettement supérieur à celui de 2013 (462.705) et de 2008 (441.387). La densité de population est évaluée à 117 habitants par km2 ; un chiffre inférieur à celui de la Haute-Garonne (222), de l’Hérault (193) et du Gard (128), des départements qui recensent plus d’habitants.
Perpignan est la commune la plus importante des Pyrénées-Orientales avec 119.344 habitants au 1er janvier 2019. Un nombre inférieur à celui de 2013 (120.959) mais supérieur à celui de 2008 (116.676). Pourtant, la superficie de la Cité catalane est assez faible (68 km2) ce qui porte sa densité de population à 1.753 habitants par km2.
Le département des Pyrénées-Orientales compte 30 unités urbaines
La plus importante est celle de Perpignan qui rassemble 203.025 habitants ; un chiffre en constante augmentation (197.715 en 2013 et 188.769 en 2008). Cette unité urbaine de Perpignan se classe régionalement en 3e position, derrière celle de Toulouse et ses 1.035.280 habitants, puis celle de Montpellier (458.189 habitants).
Le département des Pyrénées-Orientales ne dénombre qu’une seule zone d’emploi, celle de Perpignan, qui comptabilise 485.352 habitants. La majorité de la population de la zone d’emploi réside dans le département, mais elle comprend également des habitants de l’Aude.
Les bassins de vie
Les Pyrénées-Orientales dénombrent 13 bassins de vie dont 11 intégralement situés dans le département. Un nombre loin derrière les 32 bassins de vie de l’Hérault et les 28 de la Haute-Garonne, mais nettement supérieur aux 6 bassins de la Lozère et aux 10 de l’Ariège.
Le bassin de vie de Perpignan est le plus important du département. Il rassemble 237.911 personnes dont certaines font partie de deux autres départements de la région Occitanie (l’Aude et l’Ariège). Viennent ensuite ceux de Saint-Cyprien (80.662 personnes), de Saint-Laurent-de-la-Salanque (30.863 personnes). Ceux de Canet-en-Roussillon et de Prades comptabilisent un peu plus de 20.000 personnes chacun. Le bassin de vie le moins important des Pyrénées-Orientales est celui de Banyuls-sur-Mer et ses 6.083 personnes.
Si la zone de Perpignan est considérée comme un grand centre urbain, il faut également noter que 151.835 habitants des Pyrénées-Orientales font partie de l’espace rural (soit 31,6% de la population du département). Un taux qui se rapproche de celui de la France (hors Mayotte) avec 32,7%.
En Occitanie, la part de la population de l’espace rural est de 39,3%. L’écart entre les départements des extrêmes est conséquent : 83,9% pour la Lozère et 23% pour l’Hérault.
Communautés urbaines, Scot, Quartiers Prioritaires : les zonages d’action publique
L’unique communauté urbaine de la région Occitanie se situe dans les Pyrénées-Orientales. Il s’agit de celle de Perpignan Méditerranée Métropole et ses 270.200 habitants. À noter que les deux métropoles de la région, celle de Toulouse et de Montpellier, rassemblent respectivement, 796.203 et 491.417 habitants. En plus de cette communauté urbaine, le département est également composé de 11 intercommunalités situées intégralement dans les Pyrénées-Orientales.
Recensés pour la première fois en 2022 par l’Insee, les SCoT ou Schémas de Cohérence Territoriale. Comme précise sur le site du Ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des Territoires, « le SCoT est destiné à servir de cadre de référence pour les différentes politiques sectorielles, notamment celles centrées sur les questions d’organisation de l’espace et d’urbanisme, d’habitat, de mobilités, d’aménagement commercial, d’environnement, dont celles de la biodiversité, de l’énergie et du climat… Il permet d’établir un projet de territoire qui anticipe les conséquences du dérèglement climatique, et les transitions écologique, énergétique, démographique, numérique... ».
Plusieurs zones des Pyrénées-Orientales ont été classées comme tel. Les Pyrénées Catalanes et le Littoral Sud sont des ScoT approuvés. La Plaine du Roussillon est un ScoT en révision. La zone Corbières-Salanque-Méditerrannée, à cheval sur deux départements, est un ScoT en élaboration.
Régionalement, seule la Lozère ne dénombre aucun Quartier Prioritaire de la politique de la Ville (QPV). Le Gers et le Lot n’en compte qu’un chacun. Dans les Pyrénées-Orientales, les QPV sont au nombre de 10, dont 9 dans l’unité urbaine de Perpignan. Le dernier concerne celle de Saint-Cyprien.
Le QPV le plus important des Pyrénées-Orientales se situe dans le Quartier Centre Ancien de Perpignan. Il regroupe 7.682 habitants, un chiffre en nette baisse par rapport à 2013 (11.358 habitants). Le QPV Diagonale Du Haut – Moyen-Vernet compte 4.827 habitants. Ils étaient 5.101 en 2013.
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