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Le député En Marche Romain Grau violemment pris à partie lors d’une manifestation anti-passe sanitaire à Perpignan

Le député En Marche Romain Grau violemment pris à partie lors d'une manifestation anti-passe sanitaire à Perpignan

Article mis à jour le 8 septembre 2022 à 17:32

Ce samedi 22 janvier, des manifestants anti-passe vaccinal ont pris à partie le député En Marche Romain Grau devant sa permanence dans le centre-ville de Perpignan. Des vidéos postées sur Twitter attestent de la violence de l’altercation. Sous les cris de « collabos », Romain Grau a pu s’exfiltrer de la foule. Lors de la crise des gilets jaunes, le député symbole du marcronisme dans le département avait déjà vu sa permanence incendiée.

♦ Romain Grau déclare à l’AFP avoir reçu un coup de poing au menton

Parmi les vidéos diffusées sur les réseaux sociaux, celle partagée par le député lui-même est sans doute la plus parlante. On y voit entre autres, un manifestant vociférer au visage du député « Tu l’as voté le passe ? Hein, tu l’as voté ? ». Sur d’autres vidéos, au plan plus large, on voit que des manifestants se sont massés devant la vitrine du député. La foule scandait « collabos, collabos », avant que les sirènes des forces de l’ordre ne se fassent entendre.

Sur le déroulé des faits, Romain Grau précise : « D’un seul coup, on a entendu une horde de personnes se diriger vers la permanence puis taper sur les vitres ». (…) « Nous sommes sortis leur parler et là, nous avons été pris à partie très violemment. Ils voulaient clairement nous faire craquer avec des insultes assez lourdes ». (…) « Un de mes voisins s’est interposé et s’est fait gifler. Moi, j’ai reçu un coup de poing sur le menton »

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♦ La Préfecture fait un tweet de soutien

Alors que d’aucuns s’interrogent sur l’absence de protection policière devant la permanence souvent prise pour cible, le Préfet a, vers 21h, ce samedi posté un tweet. « À la suite de la violente prise à partie de Romain Grau lors d’une manifestation cet après-midi à Perpignan, Étienne Stoskopf, Préfet des Pyrénées-Orientales condamne ces actes inacceptables en démocratie. Tout sera engagé pour identifier leurs auteurs ».

https://twitter.com/Prefet66/status/1484980159027597313

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♦ Louis Aliot, parmi les premiers à condamner « les violence et insultes »

Le maire Rassemblement National de Perpignan a été, via un post sur Facebook, parmi les premières personnalités politiques du département à condamner « les violences et insultes ». « Quoi qu’on puisse penser de la politique soutenue par monsieur Romain Grau et LREM, je condamne sans ambiguïté les violences et insultes dont il a été victime. Le combat des idées se fait lors des élections par les débats et dans les urnes pas par l’insulte. Le droit de manifestation est sacré et ne doit pas être dénaturé par des actes de cette nature ».

Députés En Marche et ministres soutiennent le député. Ainsi, le Ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin apporte son « plein soutien au député Romain Grau, lâchement agressé cet après-midi à Perpignan ». Il promet également que « tout sera engagé pour retrouver les auteurs de cette agression ». Quand le ministre de la Justice condamne et rajoute : « Ces violences sont aussi le fruit des discours de haine que tiennent certains irresponsables politiques« .

> À lire l Romain Grau – Les grands entretiens politiques des Municipales à Perpignan

♦ Romain Grau devenu la figure du macronisme dans les Pyrénées-Orientales

En juillet 2019, la permanence de Romain Grau avait déjà été la cible de manifestants. À l’époque, il s’agissait de gilets jaunes qui dévalaient dans le centre-ville de Perpignan tous les samedis. Les gilets jaunes avaient tenté de provoquer un incendie alors même que le député se trouvait dans les locaux. Ces évènements avaient suscité une vague d’indignation et le ministre de l’intérieur de l’époque Christophe Castaner, venu en soutien avait qualifié « d’attentat » ces faits à l’encontre d’un élu de la République.

Romain Grau agressé par des anti-passe à Perpignan
Permanence de Romain Grau – Perpignan 2019

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