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Législatives 2024, Pyrénées-Orientales : Le bilan des députées RN sortantes

Pyrénées-Orientales : Quel bilan pour les députées RN sortantes ?

Article mis à jour le 24 juillet 2024 à 18:24

Depuis dimanche 9 juin et la dissolution surprise d’Emmanuel Macron, l’effervescence est palpable dans toutes les familles politiques. Au Rassemblement national, le calme semble de rigueur et ce 14 juin 2024, Louis Aliot, maire de Perpignan, entouré des quatre députées sortantes tenait une conférence de presse.

L’heure pour la rédaction de faire un point sur leur mandat législatif qui s’achève et la nouvelle campagne qui s’ouvre pour Sophie Blanc, Anaïs Sabatini, Sandrine Dogor-Such et Michèle Martinez.

« On prend les mêmes et on recommence »

Ce vendredi 14 juin, le Rassemblement National a fait l’annonce de ses candidates pour les nouvelles législatives. Comme l’explicite aisément Anaïs Sabatini : « on prend les mêmes et on recommence ». Sophie Blanc ajoute : « Je suis heureuse que nous ayons réussi à éclater ce plafond de verre que l’on nous disait ne jamais pouvoir passer. Nous avons une chance historique d’arriver au pouvoir. » Michèle Martinez complète : « Je suis ravie de cette dissolution de l’Assemblée nationale, que l’on demandait. » Aidées par les sondages d’opinion et une campagne largement nationalisée, les députées s’affichent sereines face à la campagne qui s’ouvre.

La députée Sophie Blanc sur plusieurs thématiques

Sophie Blanc ouvre le bal avec 105 amendements proposés, 121 lois et 8 444 amendements signés. Selon les informations accessibles sur le site de l’Assemblée nationale, la députée siégeait dans la commission des affaires culturelles et de l’éducation. De plus, elle participait à deux commissions d’enquête ; l’une sur les conséquences de la libéralisation du fret ferroviaire et la seconde sur les difficultés d’accès aux soins à l’hôpital public. La députée de la première circonscription était vice-présidente d’un groupe d’étude sur l’enseignement privé.

« Je suis membre de la délégation aux collectivités territoriales. Je suis aussi présidente du groupe d’amitié France-Venezuela que j’essaie de faire vivre. Nous sommes présents dans plusieurs groupes d’études divers et variés », ajoute Sophie Blanc avant l’annonce de sa candidature pour les nouvelles législatives.

Parmi les lois et mesures majeures votées durant son mandat, Sophie Blanc s’est positionnée en faveur des dernières lois sur l’immigration. Elle a voté « contre » certaines mesures liées à l’emploi et à l’économie ; comme la proposition de loi portant sur l’accroissement du financement des entreprises et de l’attractivité de la France, ou bien la loi sur le plein-emploi. En revanche, Sophie Blanc ne s’est pas exprimée lors du vote sur la constitutionalisation de l’avortement.

Un peu plus d’économie pour la députée Anaïs Sabatini

En 2022, Anaïs Sabatini avait largement remportée la deuxième circonscription. Durant son mandat, la députée a écrit quatre rapports, proposé 106 amendements, et signé 86 propositions de loi. Elle a également proposé six textes de loi, parmi lesquels l’introduction d’un indice de réparabilité automobile et une baisse de la TVA pour les réparations d’appareils électroniques. Anaïs Sabatini était membre de la commission des affaires économiques.

Parmi ses missions d’information, l’avocate de formation était vice-présidente de la mission sur l’accès des Français à un logement digne et la réalisation d’un parcours résidentiel durable, ainsi que co-rapporteuse de la mission sur le Quick commerce (livraisons rapides). Anaïs Sabatini présidait un groupe d’étude sur le sujet de la prostitution et était vice-présidente des groupes d’amitié France-Allemagne et France-Suisse.

Du côté de ses votes, la députée RN s’est opposé aux lois sur le plein-emploi, le financement des entreprises et l’attractivité de la France, la loi de finances 2023, les budgets 2022 ou encore la souveraineté alimentaire. Néanmoins, elle a voté « pour » la loi sur l’immigration et l’inscription dans la constitution de l’avortement et de l’industrie verte.

Du social et de la santé pour la députée Sandrine Dogor-Such

Troisième députée des Pyrénées-Orientales, Sandrine Dogor-Such a proposé 159 amendements et signé 103 propositions de loi. Elle était membre de la commission des affaires sociales et membre de la commission spéciale pour l’examen du projet de loi relatif à l’accompagnement des malades et de la fin de vie. La députée assurait la fonction de co-présidente d’un groupe d’étude sur la thématique du cancer, et secrétaire dans un groupe d’étude sur la fin de vie. Enfin, Sandrine Dogor-Such assurait la vice-présidence du groupe d’amitié France-Espagne.

« Ce premier mandat nous a permis de faire remonter les informations à Paris, pour ensuite adapter les lois au territoire. Cela représente beaucoup de travail pour siéger et être présentes sur le terrain à la fois », exprime Sandrine Dogor-Such.

Sandrine Dogor-Such s’est exprimée en faveur de la loi visant à simplifier la vie associative. Elle s’est également prononcée pour la loi contre la pénurie médicamenteuse, pour le versement de pensions alimentaires envers les enfants majeurs, ou encore pour les lois de simplification de la fin de vie et différentes mesures relatives au grand âge. Mais, elle s’est opposée à la loi visant à renforcer l’accès des femmes à des postes à responsabilité dans le secteur public ainsi que contre la souveraineté alimentaire et le plein-emploi.

Michèle Martinez sur les thématiques territoriales et internationales

Michèle Martinez, a proposé 67 amendements, signé 136 textes de loi et proposé une loi portant sur les règles de l’espace Schengen. La députée de la quatrième circonscription était membre à la commission de la défense nationale et des forces armées.  Elle participait à une commission d’enquête portant sur les manifestations survenues entre mars et mai 2023. Dans le cadre de ses missions d’information, Michèle Martinez co-présidait un groupe de travail international. De plus, elle prenait part à plusieurs groupes d’études, dont un groupe d’étude international sur les relations avec le Saint-Siège.

« Je me suis occupée de la loi de programmation militaire, j’ai produit deux amendements qui sont dans la loi et j’en suis fière », témoigne la députée.

Côté votes, comme ses collègues des trois autres circonscriptions, Michèle Martinez a soutenu la loi de modification du corps électoral en Nouvelle-Calédonie, qui a par la suite été annulée. Elle s’est également montrée en faveur de la loi immigration, ainsi que pour les propositions visant à améliorer les dispositifs de saisies criminelles. La députée s’est opposée aux projets de loi portant diverses dispositions d’adaptation au droit de l’Union européenne dans les domaines de l’économie, de la santé, du travail, des transports et de l’agriculture.

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Andie Champon