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Photoreportage | Manifestation anti-loi Sécurité Globale à Perpignan

03/12/2020 Manifestation anti-loi Sécurité Globale à Perpignan © Idhir Baha

Article mis à jour le 31 mars 2023 à 08:01

Place de la Victoire, les manifestants ont pris la parole pour exiger l’abandon « pur et simple de la Loi Sécurité Globale ». Ce jeudi 3 décembre, à l’appel de l’Observatoire des libertés 66*, du Syndicat national des journalistes, et du Club de la presse, plusieurs centaines de personnes ont dénoncé « les articles 21, 22, et 24 qui menacent la liberté d’expression et de manifestation« . Photos © Idhir Baha

♦ « Une menace pour le droit d’informer et d’être informé« 

Pour l’Observatoire des libertés 66 : « Cette loi sécurité globale, bien loin de protéger, mettra toute la population sous surveillance. Des journalistes ou tout simplement des citoyens qui veulent témoigner sur des violences policières sont menacés de fortes amendes ou de peines de prison”.

Parmi les collectifs présents, la Ligue des droits de l’Homme s’inquiétait de voir ’ »un jour tomber toutes ces mesures liberticides dans le droit commun ; et nous n’avons aucune certitude sur leur utilisation future”.

Voté en première lecture par l’Assemblée Nationale, le projet de loi sécurité globale a créé la polémique et exacerbé les clivages sur fond de dévoilement de plusieurs images montrant des violences policières.

Dans le viseur de ceux qui battent le pavé malgré la Covid, les articles 22 et 24 de la loi “sécurité globale”. À citer respectivement : une utilisation élargie de “caméras aéroportées” par les forces de l’ordre, notamment lors des manifestations ; un risque d’un an de prison et 45.000 euros d’amende pour “le fait de diffuser, par quelque moyen que ce soit et quel qu’en soit le support, dans le but qu’il soit porté atteinte à son intégrité physique ou psychique, l’image du visage ou tout autre élément d’identification d’un fonctionnaire de la police nationale ou d’un militaire de la gendarmerie nationale, lorsqu’il agit dans le cadre d’une opération de police”.

Les membres de l’Observatoire des libertés :

AFPS. ASTI66. ATTAC66. UD CGT66. CNT 66. Collectif anti-ogm. EELV. « En commun » 66. Femmes Solidaires. FSU. Génération.s. Groupes d’action de la Fr.Insoumise. Legal Team 66. Liaison P. Ruff F.A. Ligue des droits de l’Homme. MJCF. MRAP. NPA66. PCF. PG66. Syndicat national des Journalistes. Syndicats SOLIDAIRES 66

// Pour en savoir plus :

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Maïté Torres et Idhir Baha