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Quelles communes gagnent et perdent le plus d’habitants dans les Pyrénées-Orientales ?

07/05/2020, Collioure, France, Illustration déconfinement interdiction plages, bord de mer, terrasses des cafés et restaurants / deconfinement banning beaches, seaside, café and restaurant terraces © Arnaud Le Vu / MiP / APM

Article mis à jour le 12 janvier 2022 à 12:21

Cette année, l’Insee annonce pour les Pyrénées-Orientales, 479.979 habitants, soit 3.622 personnes de plus que l’an passé. D’année en année, notre département attire. La hausse constante du nombre d’habitants est liée à l’arrivée de nouveaux habitants plus qu’au nombre de naissances.

Selon l’Insee, les Pyrénées-Orientales conservent leur place de 4e département le plus peuplé d’Occitanie, derrière la Haute-Garonne, l’Hérault, et le Gard. Au niveau national, il se classe à la 54e place des départements. Les Pyrénées-Orientales sont parmi les 20 départements les plus dynamiques de France en termes de démographie.

♦ Collioure perd presque 4% de sa population quand Le Barcarès en gagne plus de 6%

La perle de la côte Vermeille ne compte désormais plus que 2.407 habitants. Un phénomène qui contraste avec son attrait touristique. Une attractivité qui fait grimper le coût du mètre carré bâti et complique l’installation de nouveaux habitants. Selon les chiffres des notaires, c’est la commune où le prix du M2 est le plus élevé dans le département (4.280€ en hausse de 9%).

À l’opposé du département, Le Barcarès, également ville de bord de mer, gagne, en moyenne depuis 2013, 6,1% personnes. La commune compte 5.771 habitants. Le prix du mètre carré, y est également plus accessible pour les nouveaux acquéreurs. Selon la chambre des notaires des Pyrénées-Orientales, le prix médian y est de 2.410€ (+0,8% par rapport à l’année précédente).

♦ Dans le top 10, Pia reste la ville qui attire le plus

Entre 2013 et 2019, la commune de Pia est la commune qui a vu sa population le plus augmenter en pourcentage (+2,9% d’évolution annuelle moyenne). Pia compte désormais 9.849 habitants ; contre 8.284 en 2013. Un phénomène essentiellement lié au solde migratoire (+2,6%), plutôt qu’au solde naturel (+0,4%). En clair, le nombre de Pianencs augmente en raison des habitants qui viennent s’y installer ; plutôt que grâce à une hausse de la natalité de ceux qui y résident.

♦ 94% des Catalans se concentrent sur 5 aires d’attractions

Ces aires hébergent 452.848 habitants, soit 94 % de la population du département. Entre 2013 et 2019, seule l’aire d’Amélie-les-Bains-Palalda perd des habitants. Celles de Perpignan et de Prades, les deux plus importantes, sont les plus dynamiques (+ 0,7 % par an). Toutefois, par rapport à la période précédente de 2008-2013, l’augmentation de population ralentit dans l’aire d’attraction de Perpignan. En revanche, dans celle de Prades, la population repart à la hausse. Dans l’aire de Banyuls-sur-Mer, le regain d’attractivité entre les deux périodes stoppe le déclin démographique. Enfin, la population de l’aire de Céret augmente au même rythme sur les deux périodes, alors que l’érosion de celle d’Amélie-les-Bains-Palalda ralentit.

Population municipale au 1er janvier 2019 et évolution annuelle moyenne entre 2013 et 2019 – Credit Insee

Population municipale au 1er janvier 2013 et évolution annuelle moyenne entre 2008 et 2013 – Credit Insee

♦ Le Top 10 des villes catalanes selon l’Insee

Perpignan compte 119.344 habitants. La ville perd légèrement de son attractivité depuis 2013 où elle avait franchi la barre des 120.000 habitants. En moyenne, la ville centre du département perd 0,2% habitants par an. Mais elle reste, et de loin, la ville la plus peuplée du département. L’agglomération de Perpignan gagne des habitants, avec 203.025 personnes en 2019, soit une évolution annuelle de 0,4%. La zone urbaine de Perpignan est la 3e en Occitanie, derrière Toulouse et Montpellier.

Canet-en-Roussillon et Saint-Estève, au coude-à-coude. Si la station balnéaire reste la 2e ville du département avec 12.284 habitants, Saint-Estève la challenge avec ses 11.719 Stéphanois. Les deux communes ont gagné des habitants depuis le dernier recensement, mais accusent une baisse de 0,2% en moyenne sur les 6 dernières années.

3 communes clôturent le top 10 des villes de Pyrénées-Orientales. Bien que Pia, Elne et Rivesaltes comptent moins de 10.000 habitants, leur dynamisme démographique leur permet d’espérer franchir cette barre symbolique dans un très proche avenir.

Saint-Cyprien, Cabestany, Argelès-sur-mer et Saint-Laurent-de-la-Salanque dans un mouchoir de poche, comptent également plus de 10.000 habitants. 11.040, pour Saint-Cyprien. Ces 4 communes gagnent des habitants. Mais c’est Cabestany, grâce à sa plus grande proximité de la ville centres qui en gagne le plus (+1,2%).

Elle gagne même une position par rapport à l’an passée, et devient la 5e commune la plus peuplée devant Argelès-sur-mer, qui perd une place par rapport au précédent recensement.

  • Perpignan – 119.344 (-0,2% d’évolution annuelle moyenne)
  • Canet-en-Roussillon – 12.284 (-0,2%)
  • Saint-Estève – 11.719 (-0,2%)
  • Saint-Cyprien – 11.040 (+0,5%)
  • Cabestany – 10.301 (+1,2%)
  • Argelès-sur-Mer – 10.260 (+0,6%)
  • Saint-Laurent-de-la-Salanque – 10.071 (+0,4%)
  • Pia – 9.849 (+2,9%)
  • Elne – 9.248 (+1,5%)
  • Rivesaltes – 8.888 (+0,9%)

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Maïté Torres