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Entretien avec Louis Aliot | Le Rassemblement National est-il un parti d’extrême droite ?

Les panneaux électoraux de Perpignan tagués la veille du scrutin du 28 juin.

Article mis à jour le 27 février 2024 à 14:52

Parce les opinions divergent sur la question, parce que les avis s’opposent depuis des années, parce que le débat est passionné ; la rédaction a souhaité reposer la question en 2020. Le Rassemblement National est-il un parti d’extrême droite ? Pour répondre à cette question, nous avons interrogé Louis Aliotnouveau maire de Perpignan et au cœur du parti depuis trois décennies ; et Nicolas Lebourg, historien et auteur de nombreux ouvrages de référence sur les extrêmes droites en Europe.

♦ Définir un parti d’extrême droite, l’impossible préambule ?

Selon Nicolas Lebourg, également coordinateur de la chaire citoyenne de Saint-Germain-en-Laye, plusieurs définitions s’opposent. Parmi celles des chercheurs, Nicolas Lebourg tente une approche simplifiée. « Le cœur de la vision du monde de l’extrême droite est l’organicisme ; c’est-à-dire l’idée que la société fonctionne comme un être vivant. Les extrêmes droites véhiculent une conception organiciste de la communauté qu’elles désirent constituer (que celle-ci repose sur l’ethnie  la nationalité ou la race) ; ou qu’elles affirment vouloir reconstituer ou préserver. »

L’organicisme serait donc le cœur de l’extrême droite. La société serait à l’image d’un corps ; sous-entendu qu’il y aurait péril et danger de mort s’il venait à se disloquer. Et comme dans le cas du corps humain, un corps étranger deviendrait une métastase ; symptôme d’une maladie mortelle ajoute Nicolas Lebourg.

« L’organicisme est totalement dans la pensée de Marine Le Pen ; la préférence nationale qui reste le dogme est une conséquence de cette conception organiciste. Sur ses livres, Marine Le Pen fait tout du long des métaphores organicistes. »

♦ Pour Louis Aliot, un parti se définit en fonction de l’origine politique de ses électeurs et de ses élus

Pour Jean-Marie Le Pen, l’un des fondateurs du Front National (ancien nom du Rassemblement National), la définition de l’extrême droite diffère. Comme le rappelle France Culture, la figure historique du parti définissait l’extrême droite comme étant un mouvement dans « le refus de la démocratie et des élections, l’appel à la violence, le racisme et la volonté d’installer le parti unique ». Déjà en 1996, Jean-Marie Le Pen menaçait de traîner en justice tous ceux qui qualifiaient le Front National de parti d’extrême droite.

Quant à Louis Aliot, il réfute aussi cette terminologie. Lors d’une rencontre dans son nouveau bureau de maire, il nous confiait : « Pour moi l’extrême droite est liée à la violence ; c’est utiliser la violence à des fins politiques ». Pour Louis Aliot, membre du comité exécutif du Rassemblement National, un parti se définit en fonction de l’origine de ses électeurs ou de ses élus. « Nous avons un électorat qui vient de la droite c’est vrai, en tout cas chez nous c’est sûr ; mais aussi d’une partie non négligeable de la gauche ».

♦ Dans l’inconscient collectif, l’extrême droite reste l’incarnation du fascisme et du nazisme ?

Pour Jean-Yves Camus, à la tête de l’Observatoire des radicalités politiques de la Fondation Jean Jaurès, la problématique est que « l‘expression « extrême droite » est généralement utilisée par les adversaires politiques de l’extrême droite comme une expression stigmatisante, censée renvoyer toutes les formes du nationalisme populiste et xénophobe, aux expériences historiques que furent le fascisme italien et le national-socialisme allemand« . 

Nicolas Lebourg en convient également. « L’extrême droite n’est pas une injure qui renvoie aux nazis, mais une catégorie politique qui date du début du 19ème siècle ». Il y a eu des États d’extrême droite au début du 20e, et on cherche à réduire l’extrême droite à ces régimes, ou au champ lexical très réduit et radical du fascisme et du nazisme ». 

Or Nicolas Lebourg et Jean-Yves Camus ont mis en lumière le fait que, depuis 20 ans, tous les mouvements d’extrême droite cherchent à se démarquer de la volonté de bouleversement institutionnel de ces états.

♦ Selon Louis Aliot, quelles sont alors les valeurs du Rassemblement National ?

« Ce n’est pas une question de valeur. On dit que les socialistes s’occupaient des pauvres. Mais ce n’est pas vrai, le PS ne s’est jamais occupé des pauvres ; sinon les socialistes seraient encore au pouvoir. On dit aussi que la droite incarne l’ordre ; mais si c’était le cas, elle n’aurait pas été battue pas Hollande ! ».

Non, pour Louis Aliot, la vie politique française est en train de s’américaniser. « Nous sommes dans un temps de consommation politique. Les gens veulent qu’on s’occupe de leurs problèmes, et ils ne regarderont pas si le type est de droite ou de gauche. Les gens font leur marché de vie. Là où ils habitent, ils ne veulent pas être importunés ; ils veulent vivre dans un minimum de propreté et que les affaires soient à peu près bien gérées ».

Quid des grands sujets nationaux ? L’économie, l’éducation, l’accueil des migrants, la position quant aux frontières ou aux traités internationaux, les sujets sociétaux ? Pour Louis Aliot, les électeurs ne se font aucune illusion sur ces sujets. « Personne ne vous croira si vous dites demain que vous allez réduire le chômage. Ils sont très pragmatiques ; ce qui est une évolution. Il y a 40 ans, il y avait des familles d’électeurs : les communistes, les socialistes, les libéraux… ».

♦ Pourquoi le RN réfute la désignation d’extrême droite ?

Selon Nicolas Lebourg, « Marine Le Pen veut un changement de gouvernance profond sans changement institutionnel. Elle ne propose même pas un passage à une 6e République, tel que le proclamaient les affiches de Jean-Marie Le Pen en 1988″.

Le chercheur schématise ainsi la pensée RN : « On vous propose une autre gouvernance ; mais surtout ne flippez pas, on ne vous propose pas un État d’extrême droite. On ne touchera pas l’ordre constitutionnel ».

Outre l’organicisme, un autre trait d’union raccroche en théorie le Rassemblement National à la désignation d’extrême droite : le refus de l’ordre géopolitique établi. Nicolas Lebourg et Jean-Yves Camus ont analysé les votes des membres du RN au parlement européen. « Marine Le Pen et ses alliés votent peu ensemble ; sauf quand il s’agit des questions géopolitiques et de la polarisation vers la Russie ».

Mais quel que soit le trait, la dénomination effraie l’électeur. Déjà en 1984, Jean-Marie Le Pen écrivait dans son livre « Les Français d’abord » : « Qu’on le veuille ou non, l’extrême droite sent le soufre ». Nicolas Lebourg de préciser, « ils savent bien que c’est un mot qui fait peur. Ils savent que ce qualificatif inquiète parce qu’il évoque les états d’extrême droite. »

♦ Les tentatives du Rassemblement National pour se défaire de l’étiquette « extrême droite » ?

Selon l’historien, pour se défaire de son étiquette d’extrême droite, Marine Le Pen a profité de la dissolution des groupuscules radicaux ou du journal Rivarol. Nicolas Lebourg de prêter à Marine Le Pen la posture : « Vous voyez, eux, c’est l’extrême droite ; et d’ailleurs ils me détestent !« . Et c’est le cas, le journal Rivarol déteste Marine Le Pen, et désigne sans cesse Louis Aliot comme « le juif ». Mais pour Nicolas Lebourg, ce fait ne prouve pas que le RN n’est pas d’extrême droite.

Nicolas Lebourg illustre ses propos par une autre analogie : « C’est comme si vous me disiez que les insultes des maoïstes sur les sociaux-démocrates font que ces derniers ne sont pas de gauche. Alors que oui, les sociaux-démocrates sont de gauche ; même si les maoïstes disent le contraire ! »

Le Rassemblement National, et avant lui le Front National, a tenté de porter plainte en diffamation contre ceux qui utilisaient ce qualificatif pour désigner leur parti. Louis Aliot de nous préciser : « Nous l’avons fait ; il y a longtemps, il y a 25 ans. Mais ça n’a pas marché. Le problème, c’est que l’on se heurte à la liberté d’expression. Quelqu’un peut dire de vous que vous êtes un facho ; vous allez devant le tribunal, mais le juge peut rétorquer que Facho, ça ne veut rien dire, et que c’est un terme générique. Et l’affaire est close. »

Cela n’empêche pas Louis Aliot de s’insurger à chaque fois qu’un opposant, un journaliste ou un chercheur qualifie son parti d’extrême droite. « Dire que le RN est d’extrême droite, c’est faire un amalgame entre Aliot et Breivik***. C’est faire croire que tout cela c’est la même famille. Alors que non, ce n’est pas la même famille ! »

♦ Le Rassemblement National serait-il plutôt un parti « attrape-tout » ?

Ce qualificatif de parti « attrape-tout » est utilisé en science politique pour décrire un parti qui séduit tous azimuts ; au-delà des classes sociales et surtout des clivages classiques entre droite et gauche. Nicolas Lebourg indique que le FN est depuis le départ un parti attrape-tout. « C’est sa ligne, une ligne idéologique très floue ». Le mouvement En Marche d’Emmanuel Macron est parfois aussi qualifié de parti « attrape-tout ».

Nicolas Lebourg illustre son propos : « Il y a eu beaucoup de gens de la communauté juive qui ont une forte sympathie pour Louis Aliot ». Il explique cela par le fait que Louis Aliot a toujours condamné très clairement le négationnisme ou l’antisémitisme. Mais au sein du même parti, figure Nicolas Bay* dont le fer de lance est l’abrogation de la loi Gayssot** de 1990.

Pour Nicolas Lebourg, le fait que Louis Aliot et Nicolas Bay cohabitent dans le même parti « montre qu’il y a une ambiguïté que le Rassemblement National ne parvient pas à lever ». Nicolas Lebourg s’interroge « Comment peut-on passer son temps à dire aux juifs que l’on va être le parti qui va les défendre contre les musulmans ; et en même temps avoir un cadre aussi important qui considère que l’une des priorités de ce pays est d’abroger la loi Gayssot ? « 

♦ Interrogé sur le qualificatif de parti « attrape-tout », Louis Aliot revient sur les récentes Municipales

« Dans une élection, il y a une part d’adhésion et une autre de protestation. Si je prends l’élection à Perpignan, il y a une partie d’adhésion à ce que je représente ; mais aussi, une partie de protestation à ce que représentait Monsieur Pujol. Quelle est la part anti-Pujol ? À mon avis, elle était au moins égale à la part d’adhésion ».

Pour le maire frontiste de Perpignan, « les grilles de lectures partisanes en France ne sont plus adaptées. Les Français ont déserté les grands partis ; le Parti Socialiste a disparu alors qu’il contrôle encore des villes et des régions. Et le RPR/UDF ou Les Républicains sont en train de prendre la même trajectoire. Les Français ne croient plus à la légende extrême droite ».

♦ Comment interpréter « On est chez nous », le slogan scandé par des militants du RN

Spécialiste de l’Italie contemporaine à la tête du Centre d’histoire de Sciences Po à Paris, Marc Lazar compare le slogan du RN « On est chez nous«  au fameux « America first » de Donald Trump. Il a coécrit avec le sociologue italien Ilvo Diamanti l’ouvrage « Peuplecratie, la métamorphose de nos démocraties » publié chez Gallimard en 2019.

Les deux auteurs expliquent que les électeurs de droite mettent en avant plusieurs éléments. « L’immigration d’abord, mais aussi la sécurité des plus fragiles confrontés à la petite délinquance quotidienne. Surtout, ils tentent de reconstituer un cadre de référence dans un monde de plus en plus individualiste : la Nation ».

Pour Louis Aliot, ce slogan met en mots le sentiment qu’ont les militants « d’être dépossédés du pouvoir ». Pour Louis Aliot, ce n’est pas qu’une question d’immigration. « C’est aussi l’Europe. Car oui, le pouvoir n’est plus ici, ni même à Paris. C’est à Bruxelles que tout se décide. Et c’est normal que les militants aient l’impression d’être dépossédés du pouvoir ». 

Pour Louis Aliot, « ce sentiment crée des frustrations, des peurs, des ressentiments. Avec une volonté de se réapproprier leur avenir ». Mais cette fracture ne se trouve pas que chez les électeurs du RN. Cette frustration est transpartisane selon Louis Aliot. Pour ce dernier, « c’est le vote de Maastricht ou le « non » à la constitution européenne qui sont à l’origine de la nouvelle matrice idéologique du RN ». Une matrice idéologique toujours en cours de modernisation selon l’élu frontiste.

♦ Parti populiste, parti d’extrême droite ? Comment faudrait-il qualifier le RN ?

Selon Nicolas Lebourg : « Cette définition de l’extrême droite n’est pas faite pour embêter le RN, Marine Le Pen ou Louis Aliot ; mais elle marche sur deux siècles et demi, quel que soit le pays. Le RN correspond-il à cette définition dans son programme ? Oui tout à fait. Si on considère que l’extrême droite est une catégorie politique installée depuis plus de deux siècles dans la vie politique, le FN y correspond. Mais si on la définit de manière débile en disant c’est l’antiparlementarisme, que c’est le nazisme, ou le fascisme, évidemment ça n’y correspond pas ».

En désaccord, Louis Aliot concède néanmoins qu’il faut trouver un qualificatif. « Moi je pense que nous sommes un mouvement souverainiste, patriote. Ce n’est pas facile à définir, mais un parti populiste, ça me gêne moins. Cela a un rapport avec le peuple et c’est moins gênant qu’extrême droite effectivement. Et puis l’extrême droite vous met dans une case de laquelle vous ne pouvez pas vous sortir sans aller dédouaner l’extrême droite d’un certain nombre de choses ».

Pour Louis Aliot, tout cela est contreproductif. « De plus en plus de personnes votent pour nous ; Marine Le Pen est même en tête de certains sondages pour 2022. Ces gens sont-ils d’extrême droite ? Je ne le crois pas ; et les qualifier ainsi aurait tendance à rendre la vraie extrême droite sympathique ».

Pour clore le débat, Louis Aliot prône pour une nouvelle classification ; ou une nouvelle terminologie basée sur les études des historiens. « Mais le drame, c’est qu’on ne sort pas par le haut avec des chercheurs qui pourraient dire qu’il y a une évolution. Non, ce sont les électeurs qui sont en train de faire leur job ; ils sortent l’extrême droite de sa marginalité. Et on ne devra rien aux chercheurs, ce sont les électeurs qui l’auront fait ».

♦ Retour sur la filiation et la naissance du Front National

Si l’on remonte à la genèse du Front national, le parti coche tous les critères de définition de l’extrême droite selon Cas Mudde, politologue néerlandais, professeur associé à l’université de Géorgie et chercheur au centre de recherche sur les extrémismes à Oslo.

Selon Nicolas Lebourg, les racines historiques du FN sont dans l’extrême droite. En 1972, le Front national est fondé à l’initiative d’un mouvement étiqueté néofasciste, Ordre nouveau. D’après l’historien, Ordre nouveau est le plus grand mouvement néofasciste français avec 2.500 encartés, contre au maximum une centaine habituellement.

Fort de ce nombre, Ordre Nouveau se présente aux élections, avec un succès très limité. Ils comprennent qu’il faut élargir et désenclaver le mouvement. Qu’il faut créer un parti qui puisse parler à tout le monde. C’est là que né « le compromis nationaliste », un concept imaginé par Charles Maurras**** nous précise Nicolas Lebourg.

En France dès 1936, émerge l’idée de répondre au Front Populaire et à l’union des gauches par le compromis nationaliste.

En clair, une union de tous les anti-gauches. Cela ne se fait pas, mais le concept est repris en 1970 par Francois Duprat, la tête pensante d’Ordre Nouveau. Antisémite et fasciste, il est chargé de rassembler ces mouvements. François Duprat voit en Jean-Marie Le Pen un leader pour lancer Le Front National.

En 1970, Jean-Marie Le Pen dit du Front National que c’est la droite nationale sociale et populaire, plutôt que l’extrême droite. Mais il y a des membres du FN qui se revendiquent eux-mêmes d’extrême droite et qui en sont fiers. Selon Nicolas Lebourg, « François Duprat se définissait lui-même comme néofasciste et définissait le parti comme étant d’extrême droite nationale populiste ».

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♦ L’arrivée de Marine Le Pen et de Louis Aliot au Front National 

Quand Louis Aliot adhère au FN en 1990, « il n’y avait pas beaucoup d’antisémites ou de racistes » nous confie-t-il. « Il y avait deux grands groupes ; sans parler des groupuscules qui ont toujours existé. Le premier groupe était constitué des RPR qui trouvaient que Chirac avait trahi ; ils l’accusaient d’avoir fait élire Mitterrand en 1981. Le second groupe était constitué des pieds noirs. Le FN était le rassemblement de tout cela. Les pieds noirs côtoyaient les Gaullistes, et il y avait des groupuscules de radicaux. Tous étaient réunis autour d’une seule personne Jean-Marie Le Pen ». 

Pour Louis Aliot, lui-même issu d’une famille de pieds-noirs, « les pieds-noirs avaient une indéfectible passion pour Jean-Marie Le Pen. Car il avait démissionné pour aller porter l’uniforme et se battre à leur côté. C’est pour cela que l’électorat le suivait, et non pour une quelconque idéologie ». Pour Louis Aliot, le FN a fonctionné ainsi jusqu’à ce que cet électorat disparaisse peu à peu au gré de la pyramide des âges. « Et après, il y a des gens comme moi, comme Marine qui arrivons ; et cela change de nature tout simplement ».

♦ Notes 

* Nicolas Bay déclarait notamment sur le plateau de Public Sénat en décembre 2015 : « « Nous avons des lois en France comme la loi Gayssot qui empêchent de pouvoir parler librement de l’immigration, de l’islamisme radical qui se développe en France ; c’est une dérive inquiétante pour les libertés individuelles ».

** La loi Gayssot, du nom de son initiateur, un député communiste, est la première loi mémorielle française. La principale innovation juridique de la loi est de réprimer la contestation de l’existence des crimes contre l’humanité ; tels que l’existence des camps de concentration ou d’extermination nazis. Les détracteurs de cette loi considèrent qu’il s’agit d’une atteinte à la liberté d’expression.

*** Anders Behring Breivik est un terroriste d’extrême droite qui, le 22 juillet 2011, a perpétré les attentats d’Oslo et Utoya en Norvège. 77 personnes sont décédées et 151 blessées lors de ces deux attentats revendiqués par celui qui purge depuis une peine de prison de 21 ans prolongeable.

**** Charles Maurras est un intellectuel. Durant l’occupation allemande en France, il continue à écrire dans les colonnes de son journal « L’action française » des textes contre les Juifs, francs-maçons, marxistes, soutenant le gouvernement de Vichy.

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Maïté Torres