Article mis à jour le 8 novembre 2019 à 19:09
Au programme du débrief de la semaine, l’état de catastrophe naturelle reconnu pour 5 communes du département et la récente panne géante d’électricité. Également un petit rappel concernant la cueillette des champignons et les pneus neige. Mais aussi, le « Merci » pour les 25.000 brioches vendues au profit de l’UNAPEI 66. Nous vous parlerons aussi de la souscription lancée pour soutenir le projet de réhabilitation des mines de fer de La Pinouse. Une rénovation réalisée dans le cadre du Loto du Patrimoine. Et pour finir, nous évoquerons l’investissement de Vinci Autoroutes dans l’insertion professionnelle.
Vous pourrez aussi retrouver les articles de la semaine traités par la rédaction. Du NON franc et massif du commissaire enquêteur aux éoliennes de Passa, à l’exposition hommage à Jacques Chirac des photos d’Eric Lefeuvre. Nous vous invitons également à découvrir le programme de novembre de l’Institut Jean Vigo. Sans oublier les soubresauts du train des primeurs et le traditionnel débrief Sports.
♦ Épisode Méditerranéen – 5 communes classées en état de catastrophe naturelle
Le 22 et le 23 octobre dernier, de fortes pluies se sont abattues sur les Pyrénées-Orientales. L’état de catastrophe naturelle a été reconnu pour 5 communes du département. Et ce au titre du phénomène d’inondations et coulées de boue, dans le cadre d’une procédure d’instruction accélérée.
Ainsi, les communes d’Argelès-sur-Mer, du Barcarès, de Cerbère, de Perpignan et de Port-Vendres sont bénéficiaires de la reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle à la suite des intempéries survenues dans le département les 22 et 23 octobre. Les demandes des communes de Cabestany, Maureillas-las-Illas et Oms ont été ajournées pour des expertises techniques complémentaires.
Conformément aux articles L. 125-1 et suivants du code des assurances, les assurés concernés disposent d’un délai de dix jours après la publication du présent arrêté (soit le 31 octobre) pour effectuer une déclaration de sinistre auprès de leur compagnie d’assurances, s’ils ne l’ont pas déjà faite depuis la survenance des dommages.
L’assureur doit, quant à lui, procéder à l’indemnisation des biens endommagés ou des pertes subies dans un délai de trois mois à compter de cette déclaration.
Par ailleurs, dans la nuit du 22 au 23 octobre, un phénomène venteux a provoqué d’importants dommages à Perpignan. Ce phénomène a conduit à l’évacuation et la mise à l’abri d’une dizaine de personnes. La tempête et le cyclone n’ont pas été reconnus sous le régime de catastrophe naturelle. Car la garantie tempête couvre les dommages provoqués par le vent. Nul besoin donc de classement en catastrophe naturelle pour une prise en charge par les assurances.
♦ NON, les pneus hiver ne sont pas obligatoires depuis le 1er novembre pour la zone montagne des Pyrénées-Orientales
La loi 2016-1888 du 28 décembre 2016 de modernisation, de développement et de protection des territoires de montage a bien été votée. Mais 10 articles de cette loi nécessitaient un décret d’application. Or pour 4 articles, manquent à ce jour les mesures d’application. Dont l’article 27 pour lequel un décret est prévu mais pas en 2019.
Décret pour préciser les modalités de mise en œuvre de l’obligation, pour les détenteurs de voitures légères ou de poids lourds, de se munir de chaînes, de chaussettes à neige (dispositifs amovibles), de pneus neige ou de pneus hiver (dispositifs inamovibles) pour circuler en montagne pendant les périodes hivernales à risque (article L. 314-1 du code de la route).
♦ 25.000 brioches vendues au profit de l’association Unapei 66
L’opération Brioche se tient tous les ans au mois d’octobre. Durant une semaine, des milliers de bénévoles, parents, familles, professionnels, amis et personnes accueillies se mobilisent. Un moment unique pour aller à la rencontre du grand public et partager un peu de solidarité. Le collectif a tenu cette année à remercier l’ensemble des participants.
« Dans les Pyrénées Orientales, pas moins de 25 000 brioches ont été écoulées. Objectif accompli !! Grâce à vous, aux gourmands, aux bénévoles, aux partenaires et à tous ceux qui de près ou de loin ont contribué à atteindre l’objectif des 25 000 brioches, l’Unapei 66 tient à vous dire M E R C I !! »
Ce moment est bien plus que le partage d’une brioche, aussi délicieuse soit elle. Il s’agit d’un véritable moment d’échange entre les professionnels, les personnes en situation de handicap, le public, et les bénévoles. « Une semaine où la convivialité et la solidarité autour des personnes avec handicap intellectuel étaient les maîtres mots ». L’opération Brioche 2020 qui aura lieu du 5 au 11 octobre 2020.
♦ Avec l’automne vient la saison des champignons … et le risque d’intoxication
L’Agence Régionale de Santé incite à la plus grande prudence à l’heure de la cueillette des champignons. Elle rappelle au passage les risques d’intoxication, citant le cas relaté par France Info.
Le 1er novembre dernier, une femme de 49 ans est décédée à la suite de la consommation probable d’amanites phalloïdes qui auraient été confondues avec des bolets. Son mari et sa sœur, également intoxiqués, sont hospitalisés dans un état grave à Tours, dans les Deux-Sèvres.
Mesures de précaution :
- Ne ramassez que les champignons que vous connaissez parfaitement. Certains champignons vénéneux hautement toxiques ressemblent beaucoup aux espèces comestibles,
- Au moindre doute sur l’état ou l’identification de l’un des champignons récoltés, ne consommez pas la récolte avant de l’avoir fait contrôler par un spécialiste en la matière. Les pharmaciens ou les associations et sociétés de mycologie de votre région peuvent vous aider.
L’Agence Régionale d’Occitanie souligne les conséquences graves voire mortelles de ce type d’intoxications.
« Les symptômes commencent généralement à apparaître dans les 12 heures après la consommation. L’état de la personne intoxiquée peut s’aggraver rapidement. En cas de symptômes, il est utile de noter les heures du ou des derniers repas, l’heure de survenue des premiers signes et de conserver les restes de la cueillette pour identification ».
Quels sont les symptômes d’une intoxication liée à des champignons de cueillette ? Diarrhée, vomissements, nausées, tremblements, vertiges, troubles de la vue… En cas d’apparition d’un ou plusieurs de ces symptômes, voici la marche à suivre :
Appelez immédiatement le « 15 » ou le Centre Antipoison et de Toxicovigilance d’Occitanie (CAPTV) en mentionnant cette consommation. Le CAPTV de Toulouse assure une permanence médicale 24h/24 et 7j/7, au 05.61.77.74.47.
♦ Mines de fer de la Pinouse – Appel aux dons pour sauver la mémoire du patrimoine
Connue depuis l’antiquité, la mine de la Pinouse se situe sur le territoire de Valmanya dans le Canigou. Exploité jusqu’en 1931, ce site minier des Pyrénées a été, entre autres, le point de ralliement des maquisards du Conflent pendant la Seconde Guerre mondiale. Son gisement de minerai de fer a eu son heure de gloire de 1904 à 1931. Et, durant l’ère industrielle, une centaine de mineurs extrayaient environ 40.000 tonnes de minerais par an. Une mine à la fois à ciel ouvert et souterraine. À l’époque, divers bâtiments composaient le site minier (trémies, fours), le tout raccordé par une ligne de chemin de fer dédiée.
En juin dernier, la fondation du patrimoine pilotée par le passionné d’histoire et animateur Stéphane Bern a sélectionné ce site. Un choix réalisé à la fois pour son aspect mémoriel et industriel. Les mines de la Pinosa ou la Pinouse, pourront bénéficier des sommes recueillies par le Loto du patrimoine. Mais, et afin de pallier les désordres listés, le syndicat mixte Canigou Grand Site fait également appel aux dons.
« Le site minier de la Pinosa est un lieu chargé d’histoire doublement symbolique. Les vestiges des installations datant du début du XXe siècle sont cohérents et situés sur un secteur bien délimité, dans la partie orientale du site classé du massif du Canigó. Outre l’importance du patrimoine industriel présent sur ce site, la Pinosa fut également le cadre de la fin tragique du maquis Henri Barbusse. L’aspect de lieu de mémoire ajoute un intérêt supplémentaire à ces vestiges »
L’objectif ? Récolter 100.000 euros pour “aménager le site à vocation touristique”. Le projet de sécurisation et de valorisation de la Pinosa vise à consolider les bâtiments. Mais aussi à faire découvrir en toute sécurité un patrimoine industriel exceptionnel et un haut lieu de mémoire des Pyrénées-Orientales.
♦ Panne d’électricité – 12.000 usagers impactés
Le 4 novembre, vers 11h30, une panne au poste source du Mas Bruno a privé d’électricité 12.000 clients d’Enedis. Au centre de Perpignan, mais aussi à Saint-Estève ou à Baho, la rupture d’approvisionnement électrique a duré parfois plusieurs heures. Même si, comme le confirment les services d’Enedis, 80% des foyers et entreprises avaient de nouveau de l’électricité dans les 30 minutes qui ont suivi l’incident. Malgré nos sollicitations, la cause de l’incident reste inconnue.
♦ Chantiers autoroutiers des Pyrénées-Orientales, un chemin vers l’insertion professionnelle ?
Le 31 octobre dernier, Vinci Autoroutes et les services de l’Etat ont signé une convention. Un partenariat qui vise, dans le cadre de l’opération d’élargissement de l’A9 entre Le Boulou et la frontière, à favoriser l’emploi local via une clause d’insertion sociale.
Ce dispositif permet de réserver des heures d’insertion dans les marchés publics et privés à des personnes rencontrant des difficultés particulières d’accès à l’emploi. Qu’il s’agisse de jeunes de moins de 26 ans, peu ou pas qualifiés, que de bénéficiaires de minima sociaux, de demandeurs d’emploi de longue durée ou encore de personnes reconnues dans le statut de travailleurs handicapés.
À l’origine, Vinci s’était engagée à réserver 24.000 heures à des personnes éloignées de l’emploi. La clause sociale a concerné 186.722 heures de travail. Ainsi, 132 personnes ont ainsi eu accès à un emploi. Parmi les recrutés, 76% de demandeurs d’emploi de longue durée (dont 47% étaient bénéficiaires de minima sociaux). Des demandeurs d’emploi auxquels s’ajoutent 24% de jeunes sans qualifications (33 % résidant dans les quartiers prioritaires de la ville). Outre l’emploi, cette convention a permis 120 actions de formation et de valorisation de l’expérience acquise.
Économiquement, ce chantier d’ampleur a permis d’injecter 21 millions d’euros dans l’économie locale, notamment grâce au volume d’affaires confié aux entreprises du département.
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