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Photoreportage – Comment un centre équestre des Pyrénées-Orientales fait-il face à la crise Covid-19 ?

Villeneuve de la Raho, April 17, 2020, equestrian center. Close to the public since March 17, 2020 following the containment established during the COVID19 pandemic. Lucie runs alongside a horse. Villeneuve de la raho, 17 avril 2020, centre equestre. Fermé au public depuis le 17 mars 2020 suite aux confinement instaure lors de la pandemie du COVID19. Lucie longe un cheval. Le maintien de la forme physique de l animal est imperative pour sa sante et pour une reprise des cours equins a la fin du confinement.

Article mis à jour le 27 avril 2020 à 16:45

La pandémie du coronavirus et le confinement sont les raisons d’une crise dans la crise. Le problème sanitaire devient pour certaines entreprises une problématique économique. C’est le cas pour Rachel. Depuis le 17 mars 2020, date du début du confinement, elle est contrainte de fermer les deux centres équestres qu’elle gère avec son associé. Reportage de Lionel Pedraza / Hans Lucas.

♦ Les écoles ont annulé toutes les classes vertes jusqu’à juin !

Cours d’équitation et d’équithérapie, stages pendant les vacances, classes vertes avec les établissements scolaires, centres de loisirs et colonies de vacances ; tout est annulé jusqu’à la fin du confinement.

Le « Val Marie » situé à Villeneuve de la Raho et le centre de vacances équestre de Castel Fizel en Fenouillèdes comptent pas moins de soixante-quinze chevaux qu’il faut nourrir quotidiennement. Début avril, elle reçoit une aide de 1500€ du fonds de solidarité pour les entreprises ; ce qui représente seulement une semaine de nourriture pour les deux sites.

Comme beaucoup de chefs d’entreprise, elle souhaite l’annulation des charges. « On demande l’annulation des charges ! On ne pourra pas payer ! ». Les quatre employés embauchés à l’année continuent d’exercer les activités d’entretien et de nourrissage. Leurs salaires sont complétés par le chômage partiel.

Passionnée par ses chevaux, Rachel met un point d’honneur à ce qu’ils restent en bonne santé. Pour cela Lucie, Rachel et son associé, tous diplômés d’un BP JEPS équestre, continuent de faire travailler à la longe. Elle monte également avec selle afin de maintenir la musculature des équidés et prévenir les risques de blessure une fois que l’activité reprendra.

« C’est compliqué, mais on met tout en oeuvre pour les chevaux ! » confie la gérante. « On est prêt à reprendre dès la fin du confinement ».

Les membres du club peuvent être rassurés, les deux centres équestres seront rouverts dès que le gouvernement donnera son feu vert.

♦ Des centres équestres fermés au public suite au confinement instauré lors de la pandémie du Covid-19

Un événement jamais arrivé pour le centre équestre le Val Marie. © Lionel Pedraza

Les chevaux profitent de la situation pour circuler librement en dehors des paddocks. © Lionel Pedraza

Carrière anormalement vide en cette période de vacances scolaires. Aujourd’hui, des stages d’équitation auraient dû se dérouler. © Lionel Pedraza

Un cheval attend d’être monté par sa cavalière. © Lionel Pedraza

« Pas le choix, malgré la perte totale d’activité il faut continuer de s’occuper des chevaux ! » confient les professionnels du centre. © Lionel Pedraza

♦ « Il faut continuer de s’occuper des chevaux ! »

Philippe est responsable de l’entretien du centre équestre. Il travaille normalement, lorsque son activité baisse, il est mis au chômage partiel par son employeur. © Lionel Pedraza

Rachel gère le site du Val Marie. Son entreprise n’a plus de rentrée d’argent ; mais elle reste optimiste et se tient prête à rouvrir dès que possible. © Lionel Pedraza

L’aide de 1500€ du fonds de solidarité mis en place par le gouvernement français couvre les dépenses de nourriture pour une semaine. © Lionel Pedraza

♦ Par passion de son métier et par amour de ses chevaux

Originaire du Canada et gérante du club équestre, Rachel dit tenir par passion de son métier et par amour de ses chevaux. © Lionel Pedraza

Administration d’un collyre sur une blessure oculaire d’un cheval. © Lionel Pedraza

Lucie longe un cheval (Photo de Une). Le maintien de la forme physique de l’animal est impératif pour sa santé et pour une reprise des cours équins à la fin du confinement. © Lionel Pedraza

♦ À propos de Lionel Pedraza

Lionel Pedraza est un jeune photographe qui débute, il y a trois ans de manière autodidacte, en produisant des photos de paysage dans le sud de la France. Titulaire d’un Bac en 2010, il intègre un institut de formation ambulancier ; métier qui va partager son quotidien pendant neufs années et qui va conditionner sa jeune vie de photo reporter.

Avant d’intégrer le Diplôme Universitaire en photojournalisme de Perpignan, il assiste le photo reporter Ferhat Bouda dans sa résidence au centre international de photojournalisme. La structure lui propose d’intervenir lors d’ateliers portant sur l’éducation à l’image et les techniques en photographie auprès d’un jeune public.

À ce jour, il traite des sujets de société comme les problématiques des aidants familiaux. Lionel se dirige également vers la production et la réalisation de courts-métrages documentaires.

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Arnaud Le Vu