Article mis à jour le 25 septembre 2024 à 12:35
Le 17 Juin 2022 après deux ans de pandémie, le Hellfest s’ouvre finalement sur une double édition : un premier week-end avec la programmation initialement prévue en 2020 (certes sans la tête d’affiche System of a Down) et, dans la foulée, une seconde édition version 2022 sur 4 jours du 23 au 26 juin.
Les portiques au pied de la Cathédrale du métal seront activés pas moins de 420.000 fois en 7 jours par ceux qu’on surnomme les Hellbangers. Selon son organisateur Ben Barbaud, « le Hellfest, il faut le faire au moins une fois dans sa vie ». Chose faite ! Canicule, pluie, boue, camping, concerts, ambiance, moments inoubliables et galères, récit de 8 jours d’un festival pas comme les autres.
Les billets étaient précieusement conservés depuis 2019. Car il avait fallu sérieusement batailler – patientant simultanément sur ordinateur, tablette et smartphone le jour de la mise en vente – pour se procurer l’un des 60.000 tickets pour la 15e édition du Hellfest prévue en juin 2020. Alors que le compteur de la file d’attente numérique s’affole et dépasse les 500.000 festivaliers, nos pass 3 jours sont validés dans le dernier quart d’heure après une grosse montée d’adrénaline. Juillet 2021, l’acquisition est faite des pass 4 jours à l’occasion de la journée de préventes ; une opération destinée à récompenser les détenteurs de billets qui n’ont pas demandé de remboursement (soit 99% d’entre eux).
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Franchir pour la première fois les portes de l’Enfer
Réveil à 7h dans une France de l’entre-deux tours des Législatives. À la radio, ce n’est pas la politique qui fait l’ouverture des flashes infos, mais bien la canicule. Dôme de chaleur ou plume de chaleur, les experts défilent sur les ondes et les plateaux TV. Une consigne pour résister aux 40 degrés annoncés sur l’Ouest ? Rester à l’abri les 3 prochains jours. Et c’est pourtant tout l’inverse qui nous attend. Départ de Perpignan direction Toulouse pour embarquer mon co-festivalier. Les pass ont été pris spécialement pour les 18 ans du fiston… qui fêtera bientôt ses 21 ans ; Covid-19 oblige.
Un trip père fils au Hellfest donc…. Le Parking Est « A » est rentré dans le GPS ; car oui les parkings du Hellfest figurent dans Google Maps. 6h de ligne droite sur l’autoroute pour se garer – suivant les consignes des bénévoles qui placent chaque véhicule – dans un champ à proximité de vignes. La limite sud de l’appellation Muscadet se rappelle à nous. De l’autre côté de Clisson, la commune de 7.435 âmes qui accueille le Hellfest, à 2 kilomètres du festival, se situe le nouveau parking ouest de 37 hectares desservi 24h/24 par navette.
Pour nous, ce sera 15 bonnes minutes de marche avec les dômes des deux scènes principales (aussi désignées par l’anglicisme « MainStages ») en ligne de mire. Autour de nous, des festivaliers aguerris et armés de chariots – quand ce ne sont pas de petites carrioles – transportent tout le nécessaire pour survivre jusqu’à 11 jours. Le camping reste en effet ouvert aux festivaliers qui le désirent entre les 2 éditions. Pour d’autres, place à plus « d’improvisation ».
Le rond-point du Looksor sert désormais de point de repère. Une guitare de 10 mètres sculptée par le Bordelais Jean-François Buisson y marque l’entrée du festival. Retrouvailles pour certains, premières bières pour d’autres, les Hellbangers patientent dans la chaleur. Équipés de sulfateuses remplies d’eau, des bénévoles passent régulièrement entre les files ; apportant un bref moment de bien-être. La pose des bracelets prendra tout de même 2 heures ce jeudi en fin d’après-midi.
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Le camping du Hellfest, l’autre planète du disco
Une fois franchie la « Hellgate », direction le Easy Camp, à l’ouest du camping, pour prendre possession de notre tipi. Passage obligé par le Metal Corner ; ses bars déjà ouverts font le plein avec cette chaleur. Petit arrêt, pour l’ultime concert de Kawaii Bukkake sur la petite scène couverte. Au sol, le paillage laisse remonter une odeur de vacances qui s’annoncent bucoliques. Quoi que… Une fois dans le camping, nous passons devant un barnum érigé au-dessus… de 3 canapés vieux rose qui forment un U autour d’une petite table basse.
35.000 festivaliers sont attendus sur le camping (gratuit) du Hellfest. À titre de comparaison, les 50 campings d’Argelès-sur-Mer hébergent 50.000 estivants chaque année. De la toile monoplace à la tente familiale, de l’hébergement en carton recyclable au tipi 6 places du Easy Camp, une seule règle : se mettre au diapason avec l’ambiance festive qui règne. Joutes de « Brutal Caddies », basses du DJ du Metal Corner jusqu’à 4h du matin, le camping s’endort paisiblement au lever du soleil après les dernières vocalises de la discothèque « clandestine » Le Macumba. Cette contre-soirée 80’s organisée pour la première fois en 2015 par des Rennais fait le bonheur des plus fêtards.
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Premier jour de Hellfest sous la canicule
Dès 8h, la chaleur est étouffante sous le tipi ; impossible ni d’y dormir ni de s’y attarder plus longtemps. Direction le Hellcity Square et ses gigantesques façades aux allures postapocalyptiques. Barbiers, tatoueurs, revendeurs de guitares y côtoient l’ONG Sea Shepherd. La file d’attente s’étire déjà pour se faire immortaliser l’instant à l’encre de Chine. Les festivaliers ressortent très souvent des salons avec un H stylisé par le tatoueur choisi et protégé par du film alimentaire. Dans les allées couvertes de l’Extreme Market, les marchands du temple proposent t-shirts, vinyles et autres patches ; ces « écussons » à l’effigie des groupes que les metalleux cousent sur leurs vestes en jean, de préférence sans manche.
11h : première tentative pour passer sous le porche de la Cathédrale et se rendre dans la zone de concerts. Mauvais timing vu la foule dense. Dépassent de cet entassement de corps les ombrelles, casques, bobs et chapeaux de cow-boy où sont parfois accrochés des bracelets des éditions précédentes du Hellfest. Chacun se protège comme il peut. Sur cette esplanade, se côtoient les puristes aptes à distinguer le Nu Metal du Death Metal, ceux qui ont connus l’arrivée du Hard Rock – Deep Purple s’est tout de même formé en 1968 – ainsi que les fêtards adeptes de l’ambiance « festival » arborant des coiffes Pokémon. Chacun a SA raison d’être présent ce jour-là au Hellfest. Un incroyable brassage des générations et des classes sociales ; et l’ensemble « matche » selon le terme consacré par la célèbre appli de rencontres.
Premiers pas sur la pelouse du Hellfest avec The Offspring
Les contrôles de sécurité franchis, premiers pas sur la verte pelouse de la Cathédrale. L’ombre des 3 scènes couvertes Altar, Temple et Valley sur notre droite est prise d’assaut. Même constat à notre gauche sous les arbres qui mènent à la Warzone. La pente douce nous mène naturellement vers les deux grandes scènes drapées de leurs trois écrans géants.
Petit slalom entre les festivaliers souvent en petits groupes, une jeune fille seins nus se jette dans les bras d’une amie qui vient de la rejoindre. Exit les préjugés en terre de Hellfest ; et cette année a été déployé le dispositif Hellwatch en partenariat avec l’appli Safer pour signaler tout harcèlement ou comportement déplacé. Des volontaires identifiables à leurs tenues blanches et orange – dans un festival ou le t-shirt noir est de mise – circulent dans les allées. Les bénévoles ? Ils sont au nombre 5000 selon le responsable du festival Ben Barbaud : « plus de 80 % ont fait les deux week-ends et ont pris des congés« .
En fin de journée, sur la MainStage, du punk-rock américain avec The Offspring et leurs compatriotes aux sonorités plus celtiques de Dropkick Murphys. Les deux groupes déversent leurs riffs sur un public survolté et rafraîchi au canon à eau. Du fait des conditions caniculaires, l’organisation a exceptionnellement autorisé les gourdes et bouteilles d’eau fermées. Quatre Brumisateurs géants projettent leurs gouttelettes rafraîchissantes jusqu’à 60 mètres. Les festivaliers défilent également en colonnes sous les deux murs d’eau de 15 mètres de haut.
Quand la nuit révèle un tout autre Hellfest, tout aussi « infernal »
La nuit tombe sur la cathédrale. Sur scène, la tête d’affiche Deftones démarre son show Nu Metal pile à l’heure. Un chronométrage impressionnant du line-up (programmation) ; des scènes gigantesques à démonter et installer pour le groupe suivant en moins d’une heure. Pourtant, jamais le Hellfest ne souffrira d’une minute de retard en 7 jours de concerts.
Une odeur kérosène émane des structures métalliques des stands de merchandising et bars réalisés à partir de containers et customisés à coups de tôle ondulée découpée au chalumeau. Des feux sur la petite place à proximité aux jeux de lumière et à la pyrotechnie, le regard est en permanence sollicité. En parlant d’énergies fossiles, le Hellfest carbure au fioul. « C’est la consommation la plus énergivore de France. 300.000 litres de fioul sont consommés pendant le festival. » dixit Ben Bardaud. Et ce n’est pas la seule chose qui se mesure en centaines de milliers de litres. La bière des festivaliers est acheminée des camions aux tireuses au travers de 4 kilomètres de pipeline.
Repos la journée et concerts le soir, le bon rythme pour un Hellfest caniculaire
Samedi, la queue interminable pour les douches (trop peu nombreuses) révèle des couleurs vanille fraise sur certains festivaliers peu enclins à utiliser de la crème solaire. Peu d’heures de sommeil, une chaleur accablante, rien de tel que l’ombre tournante d’une haie au fond du Easy Camp pour patienter.
Notre premier groupe de la soirée sera Monuments à l’ombre de la scène Valley, puis Megadeth en MainStage. L’heure du repas semble avoir sonné pour nombre de Hellbangers ; du coup l’accès à la fosse (pavée s’il vous plaît) se fait aisément lors du concert de Deep Purple. Un emplacement idéal pour profiter ensuite de la scénographie fantomatique du groupe Ghost qui suivra.
C’est au milieu du set Airbourne ce même samedi soir que la pluie s’invite pour la première fois ; enfin un peu de fraîcheur. L’occasion de rester discuter jusqu’à 3h du matin avec des Marseillais attablés au restaurant 24h/24 du Easy Camp ; ces rencontres fortuites et amicales sont une composante fondamentale du Hellfest. À l’image de cette heure passée le dimanche matin à échanger avec Joel et Lisa nos voisins de tente suédois. Du fait de sa renommée, la moitié des nationalités du globe sont représentés au festival. Les discussions tourneront autour des groupes vus sur scène, et dévieront de temps à autre vers des sujets de société ou des comparaisons entre nos deux pays.
Warzone et Gojira pour la dernière ligne droite de cette première édition
Alors que le groupe ukrainien Jinjer – exceptionnellement autorisé à quitter son pays en guerre – est en MainStage, direction la Warzone ; un décorum non sans rappeler un camp de prisonniers avec ses hautes palissades, miradors et barbelés. Mais surtout un des meilleurs spots pour se restaurer sur le Hellfest sous le regard paternel de la statue de Lemmy Kilmister, le chanteur de Motörhead décédé en 2015. Se sustenter au festival est chose aisée : Food Court, Hellgate, Metal Corner, Warzone, le choix est varié y compris pour les végétariens, l’attente raisonnable pour peu d’éviter les heures pointes (éviter tout de même les pizzas toujours longues à cuire), et les prix s’alignent sur ceux pratiqués dans le milieu du Street Food.
Côté concerts, même stratégie ce dimanche soir que celle éprouvée la veille : un alignement sur le 1er pylône de baffles pour le Nu Metal enragé du groupe Korn, un rapprochement stratégique vers la scène alors que Judas Priest circule en Harley Davidson sur la MainStage 2, et en prendre plein les yeux et les oreilles dans la fosse lors du set explosif de Gojira. Reporté pour cause de risques d’incendie, le traditionnel feu d’artifice viendra clôturer ces premiers jours du Hellfest.
Une courte parenthèse bretonne poursuivie par le Metal
Si des visites touristiques, journées découvertes, dégustations et autres activités sportives ont été organisées autour de Clisson – qui profite ainsi de retombées économiques à hauteur de 20 millions d’euros selon Les Échos – pour nous ce sera direction Le Morbihan pour quelques jours en famille. Dans un des restaurants du port de Vannes, un homme attablé à côté de nous engage la discussion après avoir remarqué nos bracelets du Hellfest. Installé dans le Sud-Ouest, le quinquagénaire nous raconte se rendre chaque année au festival ; sauf cette année où il dispute la finale du championnat de France de fléchettes.
Jeudi 23 juin, lever à 5h du matin pour franchir Nantes avant les heures de pointe du périphérique et s’assurer une place au parking Est. Petite marche matinale ; le kilomètre est vite avalé jusqu’au site du festival. Un Hellfest, c’est entre 6 et 8 kilomètres parcourus chaque jour ; les mollets sont désormais rodés. L’entrée se fait en quelques secondes grâce au « Coupe-File » mis en place pour les détenteurs d’un bracelet valide pour les deux éditions. Les marques sont prises, les repères faciles jusqu’au Easy Camp. Pour les premiers concerts, il faudra attendre 16h.
Scorpions et l’hommage des anciens de Motörhead à Lemmy Kilmister
Point d’orgue de la soirée du jeudi : Scorpions. Initialement prévu le dimanche soir, le groupe allemand a laissé sa place à Metallica ; le monstre sacré du Heavy Metal. Le chanteur-guitariste américain James Hetfield et ces acolytes sont d’ailleurs la raison du passage de cette seconde édition d’une configuration de 3 à 4 jours. Batteur au sein de la formation Scorpions depuis 2016, Mikkey Kee est donc rejoint sur scène à la fin du concert par Phil Campbell qui jouait plus tôt dans l’après-midi avec ses 3 fils. Les deux anciens membres de Motörhead ont rendu un vibrant hommage à leur compagnon de route le chanteur Lemmy Kilmister décédé en 2015. Au pied de la gigantesque statue au cigare toujours fumant, ils dévoileront, à l’abri d’un plexiglas, cette pyramide ornée de son célèbre chapeau accompagnée d’une bouteille de bourbon, et d’une plaque commémorative. Pour qu’une part de Lemmy reste à jamais au Hellfest.
Le Hellfest sous la pluie et les pieds dans la boue
La guitare brisée lors du passage de Dragonforce sur une reprise de Titanic était à l’évidence un mauvais présage. Les dieux du Metal sont en colère. Une forte pluie s’abat sur le Hellfest dès le vendredi avec 3h d’avance sur les prévisions de Météo France ; et pas du petit crachin breton. Les ponchos et K-way tiennent jusqu’à la fin du show spectaculaire d’Alice Cooper. Tant pis pour NIN, un aller-retour s’impose pour le tipi ; ne serait-ce que pour mettre des chaussettes sèches, renforcer l’intérieur des chaussures avec des sacs-poubelles et doubler les pantalons. De retour juste pour la fin de NIN ; une guitare laisse échapper un Larsen après s’être brisée au sol. La soirée se clôturera avec Megadeth et l’apparition de la boue.
La soirée cauchemar des Guns N’ Roses
Retour du soleil le samedi après-midi, le sol fait de la rétention d’eau, la boue ruine les sneakers qui ont la prétention de fouler la pelouse. Le concert complètement fou de Airbourne augure pourtant d’une bonne soirée. Rituel de la canette de bière explosée sur le crâne, jet de gobelets houblonnés à qui le demande ; le guitariste-chanteur et pile électrique Joel O’Keeffe finit en saluant le travail des organisateurs, des agents de sécurité particulièrement sollicités par les slams – cette vague humaine « autoportée » qui déferle à intervalles réguliers – ainsi que celui des techniciens (ils sont environ 600 sur le festival).
Nightwish entre en scène ; le contraste Metal Symphonique vs Hard Rock est violent. L’ambiance retombe et devient électrique ; des festivaliers se faufilent et échouent aux abords de la dalle pavée fosse. Certains s’agacent à l’image de ce père qui décide de quitter les lieux par crainte pour ses deux filles adolescentes. La cohabitation s’annonce difficile avec un grand public attiré par les Guns N’ Roses, un groupe devenu mythique et dont les t-shirts sont vendus à l’année chez Kiabi.
Le concert débute ; problème de balance ou de son ? Non juste les ravages du temps, des excès en tout genre, et du botox sur le chanteur Axl Rose. La Rock’n’Roll attitude se veut parfois cruelle et dévastatrice. Sans le savoir, nous nous sommes positionnés dans un « couloir à slams ». Le public d’un soir semble moins rodé à l’exercice ; les festivaliers portés n’atteindront jamais le crash barrière : ils chutent et s’entassent à quelques « rangs » devant nous. « Welcome to the Jungle » résonne sur scène ; un titre à point nommé. Les slams s’enchaînent au-dessus de nos têtes toutes les 30 secondes, mouvement de foule dans notre dos. Il est temps de bouger de 20m sur la droite pour plus de sérénité tandis qu’étrangement le groupe joue « Back in black » d’ACDC.
Mon voisin de droite sort son téléphone qui vient de vibrer. Sur l’écran s’affiche un message aussi bref que cinglant : « c’est une horreur, il a plus de voix, je tiendrai pas longtemps ». Le quadra partira 30 minutes plus tard non sans avoir lancé un regard noir en direction de la scène ; sûrement pour rejoindre l’auteur du sms. Tout comme eux, des petits groupes de festivaliers remontent régulièrement et péniblement la foule passée l’heure de concert. « Paradise City » sera un bien triste final auquel viendra se mêler un sentiment de compassion. Besoin d’oublier avec une bonne dose de punk et The Exploited dans la Warzone.
Le grand soir de Metallica pour la « der des ders »
Ces deux dernières nuits, le thermomètre frôle les 10 degrés ; le contraste est saisissant avec la semaine précédente. L’achat d’un bonnet à l’Extreme Market est même devenu nécessaire pour dormir. En fin de matinée, la boue sèche sous les rayons de soleil qui percent à travers les nuages, figeant dans le sol les empreintes des festivaliers comme sur Hollywood Boulevard.
Un dimanche énergique avec Tagada Jones et Bullet for my Valentine. Pour le concert de Metallica, le choix est fait : ce sera le milieu de la zone concert à quelques centaines de mètres de la scène. Un emplacement certes éloigné mais qui garantit de voir le haut de la MainStage 1 et les 2 écrans géants situés de part et d’autre. Tous les festivaliers sont au rendez-vous et le show des géants du Heavy Metal mémorable. Depuis le temps que le Hellfest les attendait… « Nothing else matter » (plus rien ne compte), on fait désormais partie de la famille Metallica dixit son chanteur James Hetfield. Comme un air de bouquet final plane sur le festival…
Épilogue « Beyond this world »
L’expérience Hellfest s’achève. Il nous faut plier bagage dans l’air frais du lundi matin et tracer la route en direction du sud. Pourtant, à l’aire de repos « Terres de Graves » près de Bordeaux, un couple attablé à proximité porte encore lui aussi son bracelet du festival au poignet ; tout comme les 2 jeunes qui passent dans notre dos. Quelques instants plus tard, quatre quinquagénaires défileront avec des vestes patchées et cette énorme inscription dorsale : Hellfest. Les Hellbangers reprennent leur place dans l’autre monde….
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