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À Perpignan, la French Tech sur les bons rails

Train French Tech Perpignan

Article mis à jour le 12 avril 2024 à 15:01

Board, business angel ou pitch étaient de mise sur le quai de la gare ce mercredi 7 juin. Le 4e train de la French Tech prenait le départ de Perpignan en direction de Barcelone. L’occasion pour les 30 start-ups qui prenaient place à bord du TGV d’échanger avec sponsors et partenaires.

Un rendez-vous à ne pas manquer pour les start-ups d’Occitanie

L’ambiance était détendue et les visages souriants à l’arrivée du 4e train de la French Tech sur le quai de la Gare de Perpignan. Pourtant l’évènement, interrompu pendant 3 ans du fait de la crise sanitaire, n’a rien d’anodin pour les 30 jeunes pousses au départ du train. En une minute, ces entrepreneurs devront tenter de convaincre coachs, investisseurs banques et institutions du potentiel de leur idée. Pour briller, ces chefs d’entreprise doivent démontrer leur ambition et la nouveauté de leur idée. Les start-ups du voyage sont classées en trois catégories, impact, sport tech et industries créatives. Dès l’arrivée à Barcelone, François pour «Elio’s», Loïc pour «Gestion sports», ou Boris pour «Shop my influence» pourraient avoir l’occasion de défendre leur projet devant un panel de douze mécènes aussi baptisés les « business angels ».

Valoriser et dynamiser, un enjeu vital pour le territoire

Parmi les leitmotivs des organisateurs et partenaires, la valorisation de l’économie par l’émergence de nouvelles pépites qui répondent aux problématiques, notamment climatiques, de demain. Selon Rodrigue Furcy, préfet des Pyrénées-Orientales, « on parle beaucoup de l’agriculture, on parle beaucoup du tourisme, on parle un peu de l’industrie, mais on parle peut-être un petit peu moins de ce tissu, de cet écosystème de start-ups, de toutes ces entreprises qui sont dans la création, dans l’innovation et qui apportent beaucoup à notre territoire ».

Le Train de la French Tech est aussi un pari de vision vers l’international. Pour Laurent Gauze, président de la Chambre de commerce et d’industrie des Pyrénées-Orientales, l’idée d’un train de l’innovation au départ de Perpignan est symbolique afin que la capitale du Roussillon « conserve cette ambition de centre du monde ». Une ambition qui séduit les acteurs régionaux mais pas seulement, comme le confirme le renouvellement, en février dernier, du Label « French Tech Perpignan ».

Après le train, à quand le catamaran French Tech Perpignan ?

Si l’opération du train de la French Tech est indéniablement un succès, Laurent Gauze veut le répliquer via les fleurons locaux du secteur du nautisme. En effet, les Pyrénées-Orientales comptent deux des plus grandes entreprises de construction de catamarans de France. L’idée, proposée en conférence de presse, a pu faire sourire, néanmoins, elle représenterait selon lui un moyen de mettre en lumière innovation et dynamisme mais également « les solutions à apporter sur le domaine de l’eau ».

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