Article mis à jour le 19 septembre 2022 à 16:21
Dans le débrief de cette semaine, les vins du Roussillon lancent une nouvelle marque « militante, identitaire et communautaire ». Plusieurs projets catalans sont en lice pour le prochain budget participatif de la Région Occitanie. Dont « du champ à la chope », un outil de maltage pour de la bière locale et le projet Élio’s – l’Arbre Solaire. Vous pouvez soutenir en ligne ces deux projets locaux jusqu’au 2 mars. Retour sur la start-up catalane Flipr qui réussit une levée de fonds de 1 Million d’euros. Et de l’excellence pour finir avec les Prix de l’apprentissage 2020 pour les Pyrénées-Orientales.
Rappel des articles de la semaine écoulée :
- Revue de presse hebdomadaire du dimanche 9 février – Ils ont parlé des Pyrénées-Orientales
- Israel Folau, Test de l’appli des Dragons, USAP solidaire, Déesses Catalanes, Crunch des armées – “Débriefe moi le week-end Sports”
- Conférence Municipales 2020 – Les clés pour comprendre « Perpignan, une ville en analyses »
- La terre va-t-elle chauffer en Occitanie ces prochaines années ?
- Exposition d’hiver « L’Esprit du lieu » au musée Hyacinthe Rigaud de Perpignan
- Réseaux sociaux – Qui sont les influenceurs à suivre dans les Pyrénées-Orientales ?
- RN116 – 10 Millions d’euros de travaux, des habitants et entreprises isolés, et maintenant ?
- Pyrénées-Orientales – Bilan économique 2019 et perspectives économiques pour 2020
♦ Les vins du Roussillon lancent une nouvelle marque « militante, identitaire et communautaire »
Cette nouvelle dénomination a vocation à « soutenir le développement commercial des Vins du Roussillon sur ses différents marchés, français et internationaux ».
En revendiquant la marque slogan « Les Roussillon sont là », les vins du Roussillon entendent construire une incontournabilité doublée d’une offensive commerciale. Le tout s’appuyant sur la passion et la conviction d’un groupe uni d’hommes et de femmes.
« Les Roussillon sont là » se veut un message qui dévoile un engagement actuel. Pour Philippe Bourrier, président du Conseil Interprofessionnel des Vins du Roussillon, le message est clair. « On peut compter sur les Vins du Roussillon… Et il va falloir aussi compter avec eux pour répondre aux attentes des consommateurs« .
Pour rappel, les vins du Roussillon regroupent 14 Appellations d’Origine Protégées et 2 Indications Géographiques Protégées. Les vins du Roussillon fédèrent plus de 400 domaines, 29 caves coopératives et plus d’une centaine de sociétés de négoce. Sur la campagne 2018-2019, les Vins du Roussillon ont commercialisé près de 64 millions de cols équivalents 75cl. Avec pour répartition 73 % en vins secs (rouges, rosés et blancs) et 27 % en Vins Doux Naturels.
Le Conseil Interprofessionnel des Vins du Roussillon consacrera près de la moitié de son budget de promotion à l’international. Son objectif ? Consolider les acquis sur ses marchés prioritaires (États-Unis, Chine, Corée du Sud) et animer des marchés cibles très prometteurs (Espagne, Japon, Suède).
♦ Plusieurs projets catalans en lice pour le prochain budget participatif de la Région Occitanie
⊕ Un outil de maltage pour de la bière locale. Nicolas Gasnier nous en dit plus sur son projet « Du champ à la chope »
Qu’est-ce qu’un outil de maltage ?
Pour faire simple, le malt est l’ingrédient solide principal pour la fabrication de la bière. Il en faut environ 200g pour faire 1L de bière. Le malt est une céréale, comme l’orge ou le blé, qui peut être transformée par un outil de maltage. On trempe, fait germer, sèche, cuit et c’est prêt. Avec différentes germinations et cuissons, on fait des bières blanches, des blondes, des brunes, des rousses, des noires. Il y en a pour tous les goûts.
Mais nous avons déjà des bières d’ici, non ?
Oui bien sûr, mais la grande majorité des brasseurs, mêmes locaux, n’ont pas trop le choix en malteries. Elles sont toutes dans le Nord de la France, en Belgique, en Allemagne. Et ces malteries s’approvisionnent en céréales de la Communauté Européenne (Angleterre comprise…).
Et quelle est votre proposition pour y remédier ?
Je prévois de mettre au point un outil de maltage à taille humaine. Et surtout utilisable par les agriculteurs locaux et les brasseurs locaux avec les céréales présentes sur le territoire.
Du circuit court pour une bière vraiment d’ici ?
Oui, ça permet de faire de la résilience, du contact humain, une réelle cohérence dans l’appellation « local ». Tout en assurant de nouveaux débouchés pour les agriculteurs locaux et d’y greffer d’autres dynamiques. Telles la remise au goût du jour de variétés anciennes, la diversification des productions agricoles, l’essor du bio, la sensibilisation à la consommation responsable, la biscuiterie, la production d’alcools forts, …
Cliquez et votez avant le 2 mars pour soutenir « Du champ à la chope »
⊕ Arthur Lemaire est le porteur du projet Élio’s – l’Arbre Solaire
Nous avons déjà rencontré Arthur. Souvenez-vous, cet étudiant a, avec certains camarades, implanté son premier arbre solaire au cœur de l’université de Perpignan. Il cherche désormais à renouveler cette initiative.
« L’Arbre Solaire consiste en la réalisation d’une structure de mobilier urbain solaire. Un mobilier en forme d’arbre avec des panneaux photovoltaïques au bout des branches, convertissant l’énergie solaire en électricité. Un espace agréable à fréquenter, propice aux rencontres et aux échanges, est aménagé au pied de l’arbre. Des prises intégrées au mobilier en bois distribuent gratuitement l’électricité aux utilisateurs. Les riverains d’un quartier peuvent s’y retrouver pour y passer un bon moment ensemble. »
« Un écran de communication permet de diffuser des informations relatives à la vie environnante du site (évènements locaux, informations…) ; de publier les données de production d’électricité de l’arbre ; de proposer du contenu didactique pour sensibiliser la population aux enjeux du Développement Durable, de la transition énergétique, des changements climatiques. »
Cliquez et votez avant le 2 mars pour soutenir « Élio’s – l’Arbre Solaire »
♦ La start-up catalane Flipr réussit une levée de fonds de 1 Million d’euros
Après 3 saisons estivales réussies et plus de 7.000 utilisateurs actifs, Flipr annonce une levée de fonds de 1 Million d’euros. Cette levée devrait permettre d’accélérer sa croissance avec pour objectifs de se renforcer sur le service et de poursuivre son déploiement à l’international.
Co-fondé en 2015 par Paul Costaseca, Sven Fonteny et Florent Vidal lors de la première édition du Start-Up Week-end de Perpignan, Flipr est aujourd’hui leader sur un marché à fort potentiel. L’entreprise a pour ambition de doubler son parc et atteindre 1,5M de chiffre d’affaires d’ici fin 2020.
Afin de poursuivre son développement, la société s’est tournée vers un fonds d’investissement spécialisé dans l’internet des objets orienté grand public.
Ce choix répondait à deux volontés. D’une part, la possibilité de rester indépendante, agile, et ainsi maîtriser l’intégralité de la chaîne de valeur. D’autre part, l’apport d’une forte expertise pluridisciplinaire liée aux membres de ce fonds. La levée s’accompagne de l’arrivée d’un nouveau CEO, en charge de la gestion globale de la société. Cette arrivée permettra aux fondateurs de se concentrer sur l’adoption d’un business model basé sur les services.
L’entreprise est spécialisée dans l’objet connecté capable d’analyser et piloter l’entretien de l’eau de sa piscine via son smartphone. Flipr développe sa gamme avec Flipr Hub qui permettra de transformer son bassin en piscine semi-autonome et intelligente.
♦ Prix de l’excellence de l’apprentissage 2020 pour les Pyrénées-Orientales
Jeudi 6 février dernier, le Rotary Club Perpignan Agly et l’Union Pour les Artisans 66 ont remis les prix de l’excellence de l’apprentissage 2020. Prix remis en partenariat avec les quatre Centres de Formation des Apprentis du département (CFA). Auparavant mise en place pour valoriser les métiers de l’artisanat, cette cérémonie a également récompensé cette année des apprentis des métiers du commerce et de l’agriculture.
Les quatre jeunes primés par les équipes pédagogiques des CFA sont :
- Pour le CFA de l’Agriculture : Laura Muller, apprentie à la « Pépinière Peyret ».
- Rémy Roman, apprenti Chocolatier Confiseur à la Boulangerie-Pâtisserie le « Fournil des Albères », pour l’IRFMA de Rivesaltes.
- Pour le centre de formation des apprentis du bâtiment et travaux publics : Dorian Perrot, apprenti Peintre chez « GF Peinture ».
- Et enfin, Tristan Naudeillo, apprenti en cuisine au restaurant « Les loges du jardin d’Aymeric » a été choisi par Sud Formation de la CCI.
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