Article mis à jour le 11 novembre 2020 à 09:20
Chaque soir, Made In Perpignan propose son format « Zapping » à ceux désireux de balayer l’actualité en un clin d’œil. Du lundi au vendredi, entre 18h et 20h, nous vous compilerons les brèves de la journée ; ainsi que des résumés de nos articles publiés.
♦ Concertation publique à la SNCF autour de la LGV
Tout enfant qui embarque dans un TGV depuis Perpignan en direction du nord doit attendre Montpellier pour enfin voir l’émerveillement des 320 km par heure. La SNCF promet une ligne grande vitesse Perpignan – Montpellier ; début des travaux prévus pour 2030. L’enfant, devenu grand, fera peut-être le trajet inverse. D’ici là, la Société Nationale des Chemins de Fer en appelle aux citoyens pour une concertation en ligne.
La SNCF promet notamment l’économie de 39 minutes sur le trajet Montpellier-Perpignan. « Cette Ligne Nouvelle Montpellier-Perpignan (LNMP) desservira 2 nouvelles gares à Béziers et Narbonne sur son parcours » peut-on lire via le questionnaire.
« Elle accueillera des trains de marchandises sur certaines portions et permettra de faire circuler plus de TER sur la ligne historique. Elle aura de nombreux effets, tant sur le territoire et son attractivité que sur la réduction des gaz à effets de serre, la désaturation des grands axes routiers (report modal) ou la qualité de vos déplacements quotidiens et loisirs ».
Ce nouveau chantier représente 180 kms de chemin de fer supplémentaires pour un budget total de 5,5 milliards d’euros. Mais son ambition signifie un impact considérable sur l’environnement régional. La SNCF Réseau a préparé des questions à ce titre sur son formulaire en ligne. Aux habitants de la région de partager leurs critiques et leurs idées.
À noter que le questionnaire actuel porte sur la phase une du projet : Montpellier-Béziers. Les travaux de la phase finale, jusqu’à Perpignan, sont prévus pour 2040.
À lire : Un train vaut mieux que deux tu l’auras | LGV Perpignan – Montpellier en 2030 ?
♦ Le MIAM reste actif pour les plus démunis pendant le confinement
Le collectif perpignanais Miam gère une cantine associative, dans les murs du bar « L’Atmosphère », au 22 place H. Rigaud. « Nous servons chaque jour des repas à prix libre, réalisés à partir de fruits et légumes invendus, et récupérés auprès de magasins bio, détaille l’association. Voyant la situation se répéter sans évolution sur le terrain de la précarité ; nous avons cette fois décidé de maintenir un accueil physique pendant ce nouveau mois de confinement« . Pour les autres clients et membres inscrits, un service à emporter est notamment disponible.
Le Miam assure en cette période un repas chaud à ses tables, pour les plus démunis, les mal-logés et les SDF. « La valeur sociale et humaniste de notre action ne doit pas disparaître durant ce nouveau confinement, communique-t-il. Conscients que cette action s’inscrit dans une zone grise – à l’heure où les contours de ce nouveau confinement assoupli ne sont pas clairs – nous nous associons avec les structures qui maintiennent leurs activités solidaires ». Avant de conclure sur le « décrochage social. Ce n’est plus un risque, il est une réalité« .
La cantine du Miam fonctionne via une caisse solidaire alimentée par ses adhérents. Ce printemps, dans l’incapacité d’accueillir, l’association avait organisé des distributions de repas gratuits pour les plus précaires. La cantine Miam est ouverte du mardi au vendredi de 12h15 à 13h45.
À lire : Centres Communaux d’Action Sociale – Au plus proche des aînés confinés à leur domicile
♦ Précarité – La Banque Alimentaire a un besoin urgent de mécènes
La Banque Alimentaire des Pyrénées-Orientales en appelle aux mécènes en vue de continuer sa mission. Selon l’association caritative, la crise liée à la Covid-19 a provoqué « une hausse spectaculaire de 25% du nombre de bénéficiaires. Dans le même temps, les grandes et moyennes surfaces alimentaires ont diminué de 23 % leurs dons de produits. »
« Pour la première fois des 26 ans de son histoire, la Banque Alimentaire des Pyrénées Orientales va devoir acheter des denrées« .
Afin de soutenir les plus précaires en cette période, la Banque Alimentaire sollicite tous potentiels donateurs pour l’achat de lots hygiéniques. Ce qui représente d’après elle, « 160€ par lot, soit, après défiscalisation, 40€ pour les particuliers et 64€ pour les entreprises« . Avant de rappeler que « notre maîtrise des frais de fonctionnement nous permet de distribuer – pour 1 € de subvention ou mécénat – 94 € de denrées« . Avis aux plus généreux.
À lire : Restos du Coeur – Romain Colucci alerte sur les difficultés à venir dans les Pyrénées-Orientales
♦ Hello World ! – Le « festival le plus cool du monde » fait encore des siennes
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