Article mis à jour le 24 septembre 2024 à 09:07
Avant l’élection des 15 et 22 mars prochain, la rédaction a fait le choix de rencontrer un à un chacun des candidats. Ces entretiens seront publiés simultanément deux par deux. Nous avions choisi l’ordre alphabétique.
Un choix sur lequel nous avons dû revenir faute de disponibilité de certains candidats. Vous pouvez retrouver, dans nos précédents articles, la présentation de Louis Aliot, Olivier Amiel, Alexandre Bolo, Caroline Forgues, Romain Grau, Agnès Langevine, Jean-Marc Pujol, Clotilde Ripoull.
Louis Aliot, vous êtes en campagne depuis longtemps. Pourquoi votre programme n’est-il pas complètement bouclé et chiffré ?
Dès 2014, j’ai dit que je serai candidat en 2020 ; et depuis, je travaille le sujet. D’abord parce que les choses bougent chaque année. Par exemple, la pauvreté n’est pas à un tel niveau depuis si longtemps. Il y a des indices qui bougent, il y a des faits d’actualité qui évoluent dans tous les domaines. Et malheureusement pas dans le bon sens. Le budget évolue avec des dotations de l’État qui baissent et une assiette de l’impôt qui augmente.
Mon programme est prêt, et il est stratégiquement dans un carton pour le feuilletonner tout au long de la campagne. Parce qu’une fois qu’on fait comme Monsieur Amiel, à savoir balancer toutes ses cartouches depuis 2 mois … il va dire quoi maintenant ? Quant au chiffrage, je n’en suis pas fanatique. Parce que tous ceux qui le font ne le respectent pas, et finalement les Français n’y croient plus.
Mais j’ai tout de même évalué le surcoût de la gratuité dans les transports. Je vais faire quelque chose entre « le tout gratuit » et la situation actuelle. Un ciblage sur les étudiants ou les lycéens. Ce chiffrage est l’un des seuls que je donnerai. Prenons un nouvel exemple, celui de la salle omnisports que j’ai votée. Elle ne se fera pas car aujourd’hui le projet est à l’arrêt. Il faudra donc tout réétudier.
On sait que certains candidats prévoient de revenir sur ce projet de grande halle multimodale ? Et vous ?
Pour cette salle, je pense qu’il faut redimensionner le projet. Je préférerais une amélioration ou une refonte du Parc des Expositions, plutôt que d’aller vers une nouvelle salle. Car, il est vrai qu’il y a un réel manque. Mais avant de partir sur une salle multimodale de 17M€, j’aurai aimé que l’on m’indique le coût de la rénovation du Parc des Expos, et notamment du satellite.
Pour votre liste, comment allez vous éviter les personnes qui vous tourneront le dos à la prochaine élection ?
Demandez à Macron, il a quand même changé 12 fois de ministres, et il a perdu 25 députés depuis le début de la mandature. Mais c’est comme Monsieur Pujol [NDLR, Jean-Marc Pujol a perdu plus de 5 conseillers de la majorité depuis 2014]. Je pense que c’est un travers inhérent au système des partis politiques. Je pense qu’en politique, il n’y a plus d’honneur ! Il y a des gens qui se font élire avec une étiquette ou un groupe. Et ils savent pourquoi ils se font élire. Mais ils croient que c’est leur grande capacité personnelle ou professionnelle qui leur a valu la victoire.
Malheureusement, la 5e République veut qu’il y ait un chef qui décide, que ça plaise ou pas c’est comme cela. Et je trouve scandaleux et méprisable ceux qui gardent leur mandat alors qu’ils quittent le groupe qui les a aidés à être élus ! En revanche, je respecte ceux qui font le choix de démissionner de leur mandat car ils ne sont plus d’accord avec la ligne politique.
Certains dans mon entourage qualifient Monsieur Bolo de traître, moi je dis non. Il n’était plus d’accord, il a rendu son mandat et ensuite il se présente au suffrage. Tout cela est plutôt sain. Mais les Lafontaine, Marchesan, etc, [NDLR les deux anciens adjoints de Jean-Marc Pujol ont quitté les bancs de la majorité pour siéger dans l’opposition] ce n’est pas sain. Mais honnêtement Alexandre Bolo ou Josiane Cabanas, c’est plutôt sain.
Votre liste est complète. Des gens que vous connaissez de longue date ou de nouveaux arrivants ?
Ce sont de nouveaux arrivants. J’y vais pour gagner, et je ne m’imagine pas ne pas être élu. Mais si je ne l’étais pas, chacun pourrait reprendre sa liberté et repartir dans sa famille politique d’origine. Si tant est qu’ils en aient encore une. Moi je continuerai à faire ce que je fais. Il y a des gens qui viennent, et qui sont surpris de rencontrer d’autres personnes qu’elles n’auraient jamais imaginées ici. Mais aujourd’hui, on se bat pour un projet et des idées. Et quand on gagnera, si on gagne, ils exerceront les responsabilités.
Vous êtes actuellement mis en examen pour détournement de fonds publics dans l’affaire dite « des assistants parlementaires au Parlement européen« . Où en est la procédure ? Quid des Perpignanais si vous êtes condamné ?
Il y a une mise en examen sur l’affaire des assistants parlementaires européens. J’ai fini d’être entendu, et là il reste encore à auditionner une vingtaine de députés avant de boucler le dossier. Ce dossier a déjà été étendu à Monsieur Mélenchon, Monsieur Bayrou, aux écologistes… Monsieur Ortefeu et quelques autres pourraient également être concernés.
En définitive, tous les partis sont concernés, et on peut imaginer qu’il y ait de nombreux recours déposés. Avec l’ensemble de ces procédures, une première audience pourrait arriver dans 3 ans. Mais d’ici là, je pense que le Conseil constitutionnel se sera prononcé sur le fond du problème. Car le fond du problème est de savoir si un juge décide de ce qu’un député peut faire avec son assistant … ou pas !
Et puis en cas de condamnation, il y aurait un appel. […] Cela irait au-delà des 6 années du premier mandat.
Le projet structurant de Louis Aliot pour la ville de Perpignan ? Monsieur Alduy incarne l’Archipel, et Monsieur Pujol l’université en centre-ville et le grand Rigaud.
Je pense que mon projet structurant est la refonte totale du centre-ville. [C’est une réponse très large ?!] Non ce n’est pas très large, si on réussit à redynamiser le commerce en centre-ville, ce sera beaucoup. Cela passe par la rénovation urbaine, des quartiers Saint-Jacques, de Saint-Matthieu, du cœur de ville…. Concrètement, il faut utiliser les subventions en remettant les habitants autour de la table pour les questionner sur ce qu’ils veulent pour leur quartier. Parce que la mairie avait un projet de rénovation urbaine, qui valait ce qu’il valait, mais je n’étais pas convaincu par le petit film diffusé en conseil municipal qui nous présentait des espèces de cubes blancs aux volets jaunes !
Je pense que le centre-ville ancien doit être préservé. Pas forcément tel qu’il est, car il faudra faire tomber quelques immeubles. Mais dans sa grande majorité, il faut le rénover pas le détruire ! Mais tout cela se discute. Car, durant les rénovations, il faut penser aux habitants, les reloger avec la promesse qu’ils pourront revenir. Au-delà de l’urbanisation, cela passe aussi par la lutte contre la pauvreté, l’insalubrité et l’insécurité.
Justement, vous avez dit vouloir atteindre 200 policiers. Est-ce votre seule réponse à l’insécurité ?
J’ai vérifié les chiffres, il y a 180 policiers municipaux, dont 27 administratifs. Sur les 6 ans du mandat, il faudrait monter à 200 policiers. Cette augmentation permettra de couvrir toutes les plages horaires, y compris de nuit. Je sais que Madame Bruzi [NDLR adjoint à la sécurité de Monsieur Pujol] veut faire annoncer cette augmentation d’effectifs. Mais il aurait fallu le faire avant !
Les caméras, il faudra compter sur un système à reconnaissance faciale en centre-ville. Comme Nice, et notamment devant les écoles. Le vrai premier projet, c’est le retour de la sécurité à Perpignan. Tout le monde me demande « comment », mais c’est grosso modo ce qu’a fait Monsieur Ménard à Béziers !
L’exemple de Béziers transposé à Perpignan ?
Monsieur Ménard a mis des policiers en permanence là où il n’y en avait pas. Et notamment dans les quartiers du centre-ville. Dans les quartiers gangrenés par le deal, il a mis une présence policière permanente. Il a mis 6 mois pour obtenir des résultats. Peut-être que les trafics se déplacent, mais il faut les supprimer là où cela pose problème. À la sortie des écoles, au centre-ville, autour des lieux festifs, il faut concentrer les moyens.
Ensuite on poursuit… La ville peut se constituer partie civile dans bon nombre d’affaires. Elle ne le fait pas mais elle pourrait le faire. Il faut les arrêter en permanence, 1 fois, 2 fois, 3 fois, et au bout de la 10e fois le point de deal disparaît. Il faut aussi fermer les établissements qui vendent de la drogue. Et puis multiplier les contrôles, on commence à peine à le faire. Parce qu’il faut le dire, depuis 6 mois, on a donné de nouvelles directives à la police municipale ! Désormais, on leur demande de faire plus de présence en centre-ville.
Et enfin une coordination entre les polices municipales et nationales qui ne se fait pas au niveau où elle devrait se faire. Manifestement, la police municipale relève un certain nombre de faits et les relaie au commissariat. Mais ce n’est pas suivi d’effets.
Mais la sécurité publique n’est-elle pas plutôt une compétence de l’État ?
Moi, je ne veux pas d’une « Marseillisation » de Perpignan. Je peux vous dire que si le maire prenait le micro dans les médias nationaux, en disant que la population est en danger parce que l’État ne fait pas son boulot, l’État ferait son boulot ! Il faut prendre la presse nationale à témoin. Et puis, je me retournerai juridiquement contre l’État. Ce que ne fait pas aujourd’hui le maire. L’État sait bien comment ça se passe. Quand il est mis en accusation dans une affaire gravissime dans une ville, il essaye de faire quelque chose en mettant des effectifs supplémentaires !
Et ça marcherait, tout simplement parce que c’est moi qui le dirais ! Quand c’est Pujol qui parle, personne ne l’écoute ! Quand c’est Ménard, je peux vous dire que c’est suivi d’effets ! Pour les incivilités, il faut les arrêter et les remettre à la justice. Là encore, il faut prendre à témoin l’opinion via la presse. Montrer que l’État ne fait pas son boulot et où le système dysfonctionne.
Il y a des gens à Perpignan qui vivent des choses absolument incroyables sans jamais voir un policier. Et quand ils téléphonent au commissariat, la police répond « que voulez-vous qu’on fasse ? ». Et bien cela, il faut que ça change, et moi je m’y emploierai. Un maire ne peut pas faire grand-chose s’il n’est pas appuyé dans son action par une justice efficace, une police qui a des moyens, et un arc médiatique qui met sur la place publique un certain nombre de problèmes. Les médias sont une sorte de 4e pouvoir. On peut le déplorer, mais c’est comme ça.
Vous avez déclaré vouloir redynamiser l’économie. Mais comment ? Venez-vous déjà avec des entreprises dans vos valises ?
Je veux que l’agence de développement économique devienne autonome, qu’elle soit le bras armé de l’implantation économique des entreprises à Perpignan. Malgré le travail rigoureux de Monsieur Gauze, il est souvent bloqué par le maire qui met son grain de sel pour freiner des projets qui auraient mérité d’être accélérés. Aujourd’hui, le système est trop hiérarchisé, trop pyramidal. Tout arrive à Monsieur Pujol.
Nous ne sommes pas ici dans un parti où il y a un chef. Un parti politique, c’est un parti. Mais là, je vous parle de donner la liberté d’agir à ceux qui connaissent le monde de l’entreprise et le monde de l’économie.
De plus, je veux créer une agence de développement du tourisme sur Perpignan. Pour faire comme l’ADE, mais dans le secteur du tourisme. Parce qu’honnêtement, la politique touristique à Perpignan, c’est zéro ! Certes il y a un office du tourisme, et un responsable. Mais moi, je n’ai jamais vu de campagne nationale qui parlait de Perpignan. Il faut placer le tourisme au centre de l’économie et mettre tous les professionnels du secteur autour de la table. […] On pourra les aider en travaillant sur l’attractivité de la ville qui aura retrouvé la sécurité, une certaine tranquillité et un nouveau visage.
La ville de Perpignan est particulièrement sensible au communautarisme ? Comment redonner envie aux Perpignanais de vivre ensemble ?
Je pense que le responsable est Monsieur Alduy qui l’a accentué. Il avait une vision de Perpignan. Une ville archipel, et mosaïque plutôt que creuset. Il a maintenu un certain nombre d’endroits dans leurs situations en essayant d’acheter la paix sociale et civile. Et parfois, pour ne pas mettre le feu aux poudres. Or, en maintenant ces populations dans un état de misère sociale jamais réglée, cela a accentué le problème. Et je pense que les événements de 2005* étaient moins communautaires que voyoucratiques. Je pense qu’en réglant le problème des trafics, on réglerait les frictions.
Je ne veux pas rentrer dans ce travers. Perpignan est une ville française, et en France s’applique la loi de la République française. C’est-à-dire que tout le monde est logé à la même enseigne et la loi s’applique de la même manière pour tout le monde. Certes, des gens ont plus de problèmes que d’autres et il faut s’y intéresser. Mais, je ne crois pas à cette politique du guichet social permanent qui maintient les populations dans la misère. Il faut relancer les chantiers d’insertion, faire participer la population à la propreté et à la rénovation du quartier. Peut-être même en monétisant le retraitement et la propreté.
Car j’ai reçu certaines familles gitanes qui m’ont parlé de leur culture, mais je ne crois pas que jeter les ordures par la fenêtre fasse partie de la culture gitane !
Aujourd’hui, nous sommes arrivés à la fin du processus mis en place par Jean-Paul Alduy. Processus qui consiste à aller à Saint-Jacques au moment des élections, et ensuite plus rien. La meilleure personne pour mettre toutes les personnes autour de la table, c’est précisément celle qui n’a pas participé à tout cela, en l’occurrence moi ! Et je peux vous dire que j’ai des soutiens dans le quartier Saint-Jacques. Et même dans les quartiers soi-disant difficiles comme le Vernet, y compris parmi les populations issues de l’immigration. Pourquoi ? Parce que les problèmes d’insécurité touchent tout le monde. En traitant l’insécurité, nous traiterons le problème social de Perpignan.
L’écologie ? Vos récents propos ressemblent plus à une volonté de ne pas laisser ce thème aux autres. Mais concrètement, quelles sont vos positions sur l’éolien, le solaire, les places jugées trop minérales, les animaux de cirque ?
Vous savez, les écolos ont percé pour la première fois lors des élections régionales de 1992. On ne peut pas dire que leur action ait été très efficace en matière de protection de l’environnement. La question écologique s’est imposée dans le débat public, et il faut en tenir compte. Et ce n’est pas seulement pour les politiques, c’est un problème de vie. C’est transversal, et tous les partis politiques, les mouvements sont porteurs d’un message écologiste.
Je suis contre l’éolien. Je trouve que ça défigure les paysages, et le ratio en termes de kilowatt est dérisoire par rapport aux besoins. Heureusement en France, nous avons du nucléaire. C’est comme ça, même si ça représente un réel danger. Je pense qu’il faut investir dans l’innovation et la recherche pour le retraitement des déchets, et pour faire entre guillemets du nucléaire propre. Par contre, je suis plutôt favorable au photovoltaïque. Je pense que tous les bâtiments qui ont de la surface de toit, comme les grandes surfaces, devraient être obligés de le faire.
Pour ce qui est du transport en commun, des professionnels pensent qu’il vaut mieux une flotte de bus au gaz, plutôt qu’électrique, notamment en raison du retraitement des batteries. Je crois qu’il faut aussi accélérer les circuits courts auprès des cantines ou des restaurateurs.
Je suis aussi favorable à la végétalisation des places. Tout le monde dit que Perpignan manque de verdure. Pour l’interdiction des cirques utilisant des animaux, j’y suis plutôt favorable. Mais cela fera l’objet d’un vote en conseil municipal.
On connaît peu vos goûts culturels monsieur Aliot. Un axe particulier de développement prévu pour la culture à Perpignan ?
À Perpignan, l’offre culturelle est nourrie et elle couvre le spectre. Mais je pense qu’il manque un grand festival international des musiques gitanes. Je m’emploierai donc à le créer. Ça plaît aux gens, et nous avons la chance d’avoir des quartiers qui se prêtent à ce genre d’exercice musical, avec des petits groupes locaux qui mériteraient d’être plus connus.
Le travail de restauration du patrimoine qui a été fait est convenable, le musée Rigaud est une réussite. Et il faut le dire, de très belles choses ont été faites sur le patrimoine religieux. Il reste des choses à faire, mais, et en matière de culture, quand j’entends que je vais couper les subventions, c’est totalement faux ! Je vais même augmenter le budget de la culture.
Je veux rendre sa dimension méditerranéenne à la ville, en accentuant ses couleurs, en plantant des essences d’arbre méridionales. Mais aussi en faisant des animations autour de la gastronomie. On pourrait faire une semaine de la gastronomie méridionale.
Quel est aujourd’hui votre positionnement au Rassemblement National ?
Je suis toujours cadre du parti, et je suis membre du bureau exécutif. Et je serai présent pour mener la bataille des élections départementales ou les régionales. Vous savez, le bureau national n’est qu’une fois par mois, et je suis prioritairement engagé pour Perpignan. Je le dis et je le répète, je ne briguerai pas d’autre mandat.
Si Marine Le Pen était élu Présidente de la République en 2022, cela favoriserait beaucoup Perpignan croyez-moi ! Mais quand je vois la vie d’un ministre, je préfère m’occuper du local. En revanche, je serai mieux placé que d’autres pour obtenir de réelles décisions pour la ville de Perpignan.
En cas de front républicain au second tour ?
Je ne travaille qu’à l’hypothèse du front républicain. Dans ma tête, je ne me pose pas la question d’une triangulaire ou d’une quadrangulaire. Je me dis qu’il y aura duel. Je ne sais pas avec qui mais il y aura un duel. Ceux qui sont en face de moi sont tous des girouettes politiques. Ils ont pu s’affronter, se faire les coups les plus tordus qui soient, ils seront quand même capables de négocier au second tour.
*En mai 2005, des émeutes ont éclaté à Perpignan suite au décès d’un jeune d’origine maghrébine. Sur fond de tensions entre la communauté maghrébine et la communauté gitane du centre-ville les violences éclatent dans la nuit du 29 au 30 mai. Au final, une cinquantaine de voitures incendiées, des vitrines brisées, plusieurs blessés et 37 personnes en garde à vue. Au cours de règlements de compte dans différents quartiers de la ville, deux hommes ont été blessés par balle, quatre par arme blanche et deux par des tessons de bouteille.
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